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IMPERFECTION


ncalipenter sed perlede ci exacte in ejus obseqmo se ôs 58 9U0d toinm eadere potest submoUvo pœmTenîS uldixi. Disputationes scholasUcæ et morales,

rassérsont aujourd’hui fidèlement répétées amplifiées ou esumées, mais sans modification substantielle, Dar la plupart des auteurs de théologie morale pra ?faue Lehmkuhl résume en ces termes la doctrine de d ; lTo : De neglecta operis melioris, de neglectu ^vinæ infpiraiioni circa opus supererogatonum iTZlidoforem caidem concipere possam deeo.u vlnitere et Deum eliam plæare, siqmdem lahs ne SasDeo ratio esse potest diminændi aelaales grats t proleclionem, nisi plæatur, at < « ' «  «  « ^ ; ° ; "Toni særamentalis nanguam esse potest Theolog.a moralis, 12e édit., Fribourg-en-Brisgau, 1914, t. ii,

" T^? !  ! ^inion de De Lugo n’a pas eu le même succès près I théSogi^^s carmes de Salamanque dont le

ZtJ cursus Llogicus. été ^-^'^^^l^^Js vvrasiècle. Ils reconnaissent que, de leur temps, rîS^maîtres de la vie spirituelle, pour la plupart, distin^Tnt de la faute même vénielle, une imperfection qXconsidèrent comme un intermédiaire entre ^e n^rhé véniel et l’acte parfait. » De peccalis, disp. IX, ?ub I n 8 Mais ils n’acceptent pas que cette imperfecUon puisse être, comme le prétend De Lugo 'om°s ion délibérément voulue d’une œuvre de comei laquelle omission serait regrettable sans être néché Pom eux, si l’on veut distinguer du péché ffmnerCect on, oi ne peut donner ce nom qu à des limpenecuo, i^ ferveur moindre que ne le

c’omporte parfa" exScîce de la charité du chrétien comporte le paria in^perfections. L’omission

rutd^u-ne^^^rde^onseil^-estpoint en^^^^^^^^^^^

péché, elle peut même être bonne 'l°^'^'/^^% constances de ce vouloir sont bonnes. Ibid., n. y. Ma’s il est impossible que le même acte humain soit à 'à fois bon et mauvais, que sans être pèche, il nous détourne de Dieu et soit regrettable. Les actes bon, faits avec une charité inférieure à la chanté habimelle de la volonté dont ils procèdent et qu’on pou raft appeler pour cela des imperfections, ne nous font Hnn P nas aller à Dieu aussi vite que nous le rurrtns m’at Us ne nous en détournent d’aucune façon et restent méritoires. De pœniienUa, d.sp. V,

h ! rabsolution Dico probabililer posse sub conditwne

^^"' ^?J, a tSe de nmperfeclion de De Lugo,

thèse de ^^^^if^^J^J devaient naturellement rflTl’a^plàÏÏofïï'omission délibérée de 1-^^^^^^^^^^ Te crseil. NOUS ne serons donc pas surpris qu E b el donne comme exemple d acte ind.rtérent d’entendre la m=sse un jour où elle n « ^t pas P cepte Th^ologia moralis, Inspruck, 1751, part, i,

Deætibus humanis, coni. iiiS n. 86. Ce qui nous étonnera davantage, c’est que <= « t auteur, en dépit de sa thèse, reconnaît que son opinion n est que probab e et plus spéculative que pratique. Veram hjee utpote Tpeeulationi poilus qaam praxi accommoda, breoiler Tns^nuasse sufJleM, tant le bon sens chrétien proteste contre l’idée contradictoire d’un vouloir moralement rearettable qui ne serait pas péché.

Quant aux théologiens thomistes, ils n’ont pas cru devoir discuter ex projesso la doctrine de l'^^perfe^^tion telle que la donnait De Lugo. Le mot mtme d’imperfection, au sens où nous en traitons ici, ne se trouve pas plus dans BiUuart que dans saint Thomas etTes anciens théologiens. Mais le cas de l’oniiss.on déUbérée de l'œuvre de conseil est nettement posé et saæment résolu. Voici ce qui en est dit dans la thèse où KaA soutient, avec saint Thomas, qu’il n’y apas d’actes humains moralement indifférents. Ob, icies : OmiSo actas non præeepli, v. g. audilwms miss^ d^ eiali, aal recitationis offlcU m laico, non est mala, quii ad illud non lenetur ; neque bona, quia msopp'^lilam est bonum : ergo indifferens ; ergo ^ « '^ ^"f ^^ " rpn, actus Quo quis vult omiltere. — Respondeo omissTnemacln non præeepli volantariam et delibera^m Tqua hic agitur, si sit rationabilis, seu secundum dictamen ralionis, esse bonam ; si non silralwnabihs, essem^^lam. Quamvis enim Meus non tenealursim-^ uliciUret viprœcepti ecclesiaslici recilare oincmm aulaudire missam die feriali, quando lamen volunlare eldeliberale omittit, lenetur omiltere --^"J^. ^'^ur n ralionis, ex generali præcepto quo quihbel i^^etur m omZus aclibus dcliberalis agere ul homo et ralwnabTl^r quod præccptam cadit non solun^ super aetus sed eliam super omissiones acluum qualenus su^l^ lunlariæ el deliberatæ. Unde sanctus Thomas, U U, a uv a. 3, agnoscit calpam venialem in omissione tclus non pœcepli, si sil ex defecla fervons. Qui ergo omteeveUet actum non præeeplum, puia, aadilionem missTant recilalionem offlcH, Wopler ^onM occupàonem, bene faceret ; si ex pigritia « " -^J -'P' '^ maie facerel, imo eliam si præcise et solum quia non Zetar ; tune enim ista volilio essel oliosa, Ç^rerispi^ 'Zitate aut justa necessitale. Sumnui s-ncUThom. Dr nclibus humants, diss. IV, a. 6, ob]. 3. On trouvera ' fa même doctrine dans l’ouvrage de théologie morak

IZSil du R. P. ^^----^'JTfDf7.cUbZ moralis, Fribourg-en-Brisgau, 1915, t. i, De aclibus

hiimanis. a. 3, scholion, p. 81.

Tl L’IMPERFECTION n’EST QU’UNE FICTION SANS

oBJECxmTÉ - Cette proposition paraît de suite évidente à qui comprend bien la doctrine de saint Thoma : sur' T impossibilité de ^^-^^^^J^^ réel un vouloir humain, c’est-a-due un acte ae vo îonté bien déhbéré, qui ne soit ni bon ni mauvais SsidÏSe dans l’abstrait, l’omission d un acte n

.nmnnndé u’cst pas peccamineuse in se, c est-â-aire en "d^trseSefdée’de cet acte ; c’est cei.ain.pu.^^^^^ cette idée, prise isolément, n’a rien qui ^^"^^ ^""^^^.fj L réa iser Mais le cas ainsi posé est pure abstraction, et nou ne devons pas être surpris que la «  « If ; °" d’un cas abstrait apphquée aux ^^ ^^""ff^f^, ^, .^e ^ftes réels aboutisse aux contradictions théoriques rpUtques^'dont les -utenants de la doc^nne de

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Eg^dS^ïï-i^^sSu^p^

d’ave ? : io : qui ne peut être que dans le Pé<^-- Qdonc en Dieu cette aversion qui n est pas POSitive, iruiis néaative^ Comment le refus de grâce efiicace, mal

Ss grave c™e n’importe quelle peine temporelle.