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GALTIER — GANDULPHE DE BOLOGNE

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ministres réformés, principalement de Pierre de la Vallade.

Sommervogel, Bibliothèque de la C’° de Jésus, t. iii, col. 1117 ; Ilurter, Nomenclator, t. iii, col. 711.

P. Bernard.

    1. GAMACHES (Philippe de)##


GAMACHES (Philippe de), théologien français, né en 1568, mort à Paris le 21 juillet 1625. Reçu docteur en 1598, il fut aussitôt pourvu d’une des deux chaires de théologie positive que le roi Henri IV venait de fonder au collège de Sorbonne. Invité à donner son avis sur le livre d’Edm. Richer, De ccclesiastica et politica potestate, il se refusa à le condamner, se bornant à le déclarer inopportun. Abbé commendataire de Saint— Julien de Tours, Philippe de Gamaches enseigna pendant plus de vingt-cinq ans et passa pour un des meilleurs théologiens de son époque. Il a publié un commentaire de la Somme de saint Thomas sous le titre : Summa theologica, 3 tom. en 2 in-fol., Paris, 1627.

Moréli, Dictionnaire historique, 1759, t. VI b, p. 51 ; Crevier, Histoire de l’université de Paris, in-12, Paris, 1701, t. vii, p. 41 ; Gallia christiana, in-fol., Paris, 1856, t. xiv, col. 253 ; P. Féret, La /acuité de théologie de Paris et ses docteurs les plus célèbres. Époque moderne, Paris, 1908, t. iv, p. 327-329 ; Hurtcr, Xomenclator, t. iii, col. 641.

B. Heurtebize.

    1. GAMS Pius Bonifacius##


GAMS Pius Bonifacius, bénédictin et historien, né le 23 janvier 1816 à Mittelbuch en Wurtemberg, mort à Munich le Il mai 1892. Ses études classiques terminées, il alla étudier à Tubingue la philosophie et la théologie, puis entra au séminaire de Rottenbourg et fut ordonné prêtre le Il septembre 1839. Après avoir occupé divers postes du ministère parois-Bial, il fut nommé professeur d’histoire et de théologie à la faculté théologique d’Hildesheim. Le 29 septembre 1855, il entrait comme novice à l’abbaye de Saint-Boniface de Munich et il y fit profession le 5 octobre de l’année suivante. Dom Gams eut à remplir dans son monastère les fonctions de maître des novices et de prieur. Parmi ses nombreux écrits nous mentionnerons : Ausgang und Ziel der Gcschiclite, in-8°, Tubingue, 1850 ; Johannes der Tàu/er im Gefangnisse, in-8°, Tubingue, 1853 ; Geschichle der Kirche Jesu Christi im ncunzchnlen Jahrhunderl, mil besonderer Rûcksicht auf Dcutschland, 3 in-8°, Inspruck, 18541856 : pour faire suite à l’Histoire de l’Église de Bérault-Bercastel ; à ce travail on peut joindre : Die Siège der Kirchr, in demerslen Jahrzchent des Pontificales Pius IX, in-8°, Inspruck, 1860, traduction d’un ouvrage italien de Jac. Margotti ; Die eilfle Sakularjeier des Marli/rertodes des heiligen lioni/acius, des Aposlels ihr Dcutschen, in Fulda und Mainz, 2 in-8°, Mayence, 1855 ; Die Kirchengeschichte von Spanien, 3 in-8°, Ratisbonne, 1862-1879 : de cet ouvrage dom Gams publia un extrait sous le titre : Z.ar Gcschiclite der spanischen Slaatsinquisilion, in-8°, Ratisbonne, 1878 ; DasJahrdes Martgrtodes der Aposlel Petrus und Paulus, Ratisbonne, 1807 ; Séries episcopurum Ecclesite oatholicæ quolquot innolucrunt a beato Pelro upostolo, Ratisbonne, 1873 ; Hierarchia calholica Pio IX pontlfice romano. Supplementum I ad opus : Séries iporum I rclesiæ calholicæ, in-4°, Munich, 1879 ; Séries episcoporum Ecclesiæ calholicæ, qua Séries quse apparuit 1X73 completur ci continuatur <ib anno 1X70 ut « i (ebr. 1885, in-4 » , Ratisbonne, 1885. Gams écrivit n outre de 1res nombreux articles en diverses revues allemand !. > i fut un des principaux collaborateurs leux éditions du Kirchenlezikon de Wetzer et Welle, 1847-1856, 1882-1901.

R..’. /’. l’i i ms stwiirn und Mltteilungen

un* iinn Benedtktiner-Orden, 1892, p. 2’H ; I r. Laucbert,

tlclitltchen und zcitgeschichtllchen Arbttten

Ifazius Gam* <>. v n. im ZuMammenhang

ncwiirdigt, ibid., 1906, p. 634 ; 1907, p. 53, 299 ; K. Griibe, P. Pius Boni/azius Gams : ein Gedenkblatl, dans Historische politische Blatter, 1892, p. 233, 350 ; Hurter, Nomenclator, t. v, col. 1628-1630.

B. Heurtebize.

    1. GANDOLFI Antoine-Dominique##


GANDOLFI Antoine-Dominique, augustin, né à Vintimille, en Italie, se distingua par son éloquence et fut nommé deux fois prieur du couvent de sa ville natale. Il y mourut en 1707. Il est surtout connu par un savant ouvrage, très soigné au point de vue bibliographique, sur les théologiens et écrivains de son ordre : De ducentis celeberrimis augustinianis scriptoribus, qui obierunt posl magnam unionem niiiinis cremilici, usque ad ftnem Iridenlini concilii, amplioris bibliolhecæ augustiniensis edendee prævia, Rome, 1704. La Bibliotheca augusliniana qu’il promet dans ce titro n’a jamais paru. Il est aussi l’auteur d’un recueil de biographies de cardinaux augustins : Le porpore agostiniane, o sia chiarae risirelta nolitia dei cardinali dell’ordine agostiniano, Mondovi, 1695.

Oldoino, Alhenœum ligustieum, Pérouse, 1680, p. 165166 ; Iôcher, Allgemeines Gelehrten-Lexikon, Leipzig, 1750, t. ii, col. 854 ; Ossinger, Bibliotheca augustiniana, Ingolstadt, 1768, p. 383-384 ; Biographie universelle, Paris, 1816, t. i, p. 419-420. On trouve aussi des renseignements sur le Père Gandolfi dans VEpistola enumerans scriptores Patrem Gandolfum célébrantes, publiée à la fin de son ouvrage : De ducentis augustinianis scriptoribus, p. 390-398.

A. Palmieri.

    1. GANDULPHE DE BOLOGNE##


GANDULPHE DE BOLOGNE. Le nom de Gandulphe de Bologne a joui d’une vogue grandissante chez les historiens de la théologie médiévale, depuis que ses Sententise, exhumées par Denifle de la poussière des bibliothèques, ont été considérées comme une des sources principales auxquelles aurait puisé le Liber Sententiarum de Pierre Lombard.

— I. L’homme. II. Son œuvre canonique. III. Son œuvre théologique.

I. L’homme. — La renommée qui entoura le nom de Gandulphe au moyen âge, vers la fin du XIIe siècle, et chez quelques copistes postérieurs, n’a malheureusement pas eu d’influence sur les récits des historiens ou des chroniqueurs : ce qu’on a pu réunir jusqu’ici sur la vie du personnage se réduit à presque rien, même chez les biographes bolonais ou chez les auteurs qui donnent spécialement leur attention à l’histoire de l’école canonique de Bologne.

Guillaume Durand, évoque de Mende († 1286), qui nous a laissé, au début de son Spéculum juris, proœm., Venise, 1 188, p. a. n v, la liste des anciens professeurs de droit canon de Bologne, omet de citer Gandulphe, bien qu’il n’écrive (1271) qu’un siècle après lui ; mais il s’appuie plusieurs fois sur son autorité, sans mentionner son nom, dans le cours de l’ouvrage.

Jean André, qui meurt en 1318, complète les renseignements de ce prologue et fait constater à propos de Gandulphe les omissions de Guillaume de Mende. Additions au prologue du Spéculum juris, Venise, 1 188, ». a. n’.

Après eux, pour citer les principaux ouvrages sur l’histoire du droit canon ancien, ni Thomas Diplovataccl († 1541), qui écrit en douze livres un De prsrsi <mii(i doetorum, Savlgny, Geschichle <i<s rômischen Rechi » un Mitlelalter, Heidelberg, 1834, t. m. p. 42 18, .lui, 12 ; exiraiis Imprimés, très Incorrectement, dans Sartl-Fattorini, <ip. cit., i. n. p. 252-267 <u— la première édition ; p. 1-9 de l’édition de 1898 ; ni Gui Panzirolus (1599) qui a. malgré ses lacunes et i défauts, quelques bonnes sources de renseignements, />’Claris legum tnlerpreltbus, l. III, 2-1 Venise, 1555, p. 103 109 ; ni sarii Pattortni, les deux camaldules de Bologne sur lesquels s’appuie beau oup Savlgny et qui ont utilisé nombre de documents

rtbléS SUT l’ordre de lienoil IY. Bolo