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FRÈRES MINEURS


grande vogue. Parmi les nombreux prédicateurs. nommons Louis-Marie de Vicence, réf. († 1824), François VUlardi de Ronca, conv. († 1833), dont la meilleure partie des œuvres oratoires a été imprimée, Padoue, 1838 ; Louis Micara de Frascati, cap., prédicateur du palais apostolique, vicaire général de son ordre, puis cardinal (y 1847). Plus près de nous, Épiphane de Rajano, Erménégilde de Chitignano († 1885), Basile Brizi de Greccio († 1890), Raphaël de Paterne (y 1900) ; les capucins italiens Théodore Piccone de San Remo († 1876), François de Montecolombo († 1888), Anselme de Fontana († 1904), Pierre Albino de Quinto (y 1911). En Tyrol, les deux frères Thuille d’Eppan, Vincent de Paul (y 1878) et Bernardin (y 1893) ; en Westphalie, .Matthias de Bremscheid (y 1911) : en Belgique, Célestin de Werwicq (y 189C) ; en Fiance. Ubald de Chanday (y 1886) et le missionnaire bien connu Marie-Antoine de Lavaur (y 1907), dont les opuscules ascétiques forment une bibliothèque. Des traités de spiritualité de tout genre, parus dans cette période, le Nomenclator a retenu seulement le livre de Ludovic de Besse, cap. (y 1910) : La science de la prière, Rome, 1903, qui a été traduit en allemand ; il faut y ajouter : La science du Paler, ibid., 1901, et des Éclaircissements sur les œuvres mystiques de S. Jean de la Croix, Paris, 1893.

Divers.— —] Vous n’avons rattaché à aucune classe d’auteurs Grégoire Girard de Fribourg, conv. (y 1850), dont le Cours d’éducation, Paris, 1844, fut suivi d’un Cnurs de philosophie en allemand. Son confrère Louis Pasquali Luzatti, juif converti (-j— 1850), avait publié en italien un Traite de droit naturel et social, ainsi que des Leçons d’esthétique. Sigismond Cimarosto de Venise, réf. (y 1847), publia une véritable encyclopédie en 100 vol., sous le titre un peu long de Catéchisme universale, dommalico-moralc, apologetico, canonico-civile,

lieo, liturgico, pratico, slorico, erudilo…, Venise, 1821-1831. Mentionnons encore Apollinaire Prcuvot

885), pour son étude sur les Œuvres et la vie de

mardin de Sienne. Paris, 18X3, et le savant Mar cellin de Civezza(† 1906), théologien, apologiste, prédi n et historien, dont le nom restera principalement

par son grand ouvrage malheureusement inachevé

>-ur les missions franciscaines.

nclmion. — Dans cette longue lisle des écrivains de l’ordre des frères mineurs, nous n’axons rien « lit des historiens, hagiographes, biogra . des missionnaires qui ont laisse des relations

ou ethnographiques, des auteurs de

le dictionnaires pour les missionnaires

dans. d.s altistes musiciens et

ll’t ri us pu montrer par des exemples

l’activité d( I Oh de François se manifestant dans

chaque branche </< omni rc scibilt. Bien qu’il soit Incomplet, notn travail démontre clairement que les

Mi dl I ont été de tout temps des ou vriers /(lés an service de l’Église. Il en résulte qu’en les voies de la science, le cardinal I lugoli’i.’lui qu’il faut attribuer ce mérite, ne les

ier ilu chemin que leur travail le seia phiqui he. l.’étude a pu être pour quelques-uns

de mine, pour la plupart elle a été un piocher de I n< u.1 de lui COndulri

Ajoutons or, moi sur les vivants. Au commence’, les fieres mineurs dépassent le

us o, 16 l’un de l’union léonienne,

le nombre exai t des conven 0 ; tout continuent l’œuvr

i hamp s’est ouvert a leur

Itc, celui di ublications périodique i, et |e nom < ni sont dirigées et i < — 1,., , x

la plupart sonl I

ordre, tout en étant historiques et littéraires. Trois cependant méritent une mention spéciale : les Éludes franciscaines, fondées en 1899 par les capucins de la province de Paris, la Revisla de estudios franciscanos, que dirigent depuis 1908 ceux de la province de Barcelone, et VArclupum franciscanum hislorieum, qui commença à paraître la même année sous la direction des religieux du collège de Saint-Bonaventure à Quaracchi, avec le concours des franciscanisants du monde entier. Donc, aujourd’hui comme hier, les frères mineurs observent le précepte que leur a donné leur fondateur dans sa règle : Fralrcs illi, quibus graiiam dédit Dominus laborandi, la bore n( fideliter et dévote.

Les derniers historiens de saint François ont presque tous consacré quelques pages à ses intentions par rapport aux études scientifiques. Ce sujet a été plus spécialement traité par Évangéliste de Saint-Béat, cap., S. François et la science, Tournai, Paris, 1895 ; Hilarin Felder de Lucerne, cap.. Histoire des études dans l’ordre de S. François depuis sa fondation jusque vers la moitié du sur siècle, Paris, 1908 ; irail. de l’ouvrage publié en allemand, Fribourg, 1904 ; traduit aussi en italien, Sienne, 1911 ; Ubald d’Alençon, cap., Les idées de S. François sur la science, conférence, Paris, 1910.

On trouve un premier essai de bibliographie franciscaine dans le Liber conformilatum de Barthélémy de Bise, achevé en 1390. Dans le Liber III historiarum seraphiese religionis, Venise, 1580. Pierre Bidolti de Tossignano, conv., évoque de Sinigallia (} 1001), énumère les religieux, grai doctrinis claruerunt. François Gonzague, général des observants, évêque de Manloue (+ 1( ! 20), mentionne brièvement les Scriptores illustres sacri ordinis minorant, dans son ouvrage De origine seraphiese religionis, Rome, 1587. La première bibliographie franciscaine proprement dite est V Athènes orthodoxorum sodalilii franciscani, Liège, 1598 ; Anvers, 1600, d’Henri Willot de Fontaine-l’Évêque († 1599). Après lui, Wadding publia les Scriptores ordinis minorinn, Rome, 1650, dont Hyacinthe Sbaraglia, conv., avait préparé une réédition avec des additions et corrections, qui parut après sa mort, (v< rs 1763), par les soins d’Etienne Binaldi, con (+ 1837), sous le tilre de Supplementum et castigatio ait scriptores trium ordùtum S. Francisci a Waddingo aliisoe descriptos, Rome, 1800. tue réédition de Wadding-Sbaraglia, avec des additions capricieuses, commencée en 1906, n’est pas encore terminée. Auparavant Jean de Saint-Antoine, déchaussé espagnol, qui avait déjà publié la Bibliolheca minorum fra-Irian discalcculoruin, Salainanque. 1728, donnait sa BiWlO tkeca unioersa frandscana, Madrid. 1732-1733, ouvrage

assez rare dans lequel l’auleui a pris soin d’indiquer par la noie vidt les ouvrages qu’il avait eUSSOUS les yeux Mareellin de Givezza lit paraître an Saggio di bibliografica elnografica sanfrancesoana, Prato, 1879, ouvrage incomplet, comme l’indique le titre, mais dans lequel l’auteur a omis

de mentionner la famille religieuse à laquelle appartenaient

les religieux dont il cite les écrits, comme dans l’Appendice bibliografica, Prato, I8.s :  ;, qu’il ajoutait au ir vol. de son histoire des missions franciscaines En 1880. il publia encore un autre appendice bibliographique au t n De missiontbus fralrum minorum, qui continue l’ouvrage de Dominique de Gubernatis, Orbis seraphtcus. Mentionnons encore la Bibliographia seu bibliolheca frandscana <ic immaculala concepttonc II M. V. d’Hérlbert Holzapfel, dans les Acta ordinis minorum, décembre 1904, et publiée aussi a part dans un recueil Acta o. / < » iiumuculuiatu conceptionem /* V M. cancerm min. Quaracchl, 1904

Antoine-Marie de Vicence. Scriptores nrd. min strict

observ, rc/ormuiorum provincia s. Antonti Venetiarum, Venise. 1877 ; Servais Dirks. réc i — ; I8871, Histoire littéraire ri bibliographique de » /rèrrs mtneun de T observance eu Belgique, .

eis. 1885 ; Jean Franchlnl de Modéne, con. (+1695), Bibliosoftae mentorte felterarte di scrtttori francescani conveniuall ch’hanno.nain dopa tanna ! ’> ! >’, Modéne, ion : ’, On trouve encore dans le Vtanuale dcl novttl e profestt minuit conveniuall, Rome, 1897, un chapitre oon< sacié aux Dottorle scrtttori deWordine mais sans critique Le premier capucin qui tenta une bibliographie de son ordre hit Jean de Bordeaux (-| 1650) dont les Scriptores ecctesta siu i ordinis fralrum minorum capuetnorum, 1 1 irdi aux 1 649, petit cahier de n ; pages la-8°, sont de la plu-, grande ran lé.

Mari in di I OITet llla ly 1709), sdus le nom de I eruiili Bail a-