Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 6.djvu/438

Cette page n’a pas encore été corrigée
857
858
FRÈRES MINEURS


salut des enfants, in utero matrum decedelles, fui également étudié dans une lettre anonyme et sans date (1768) de Pierre Marin Mussita dePadoue, réf.(† 1791).

Canonisiez.

A dessein nous avons omis de citer

parmi les moralistes Anaclet Rciffenstuel, réf. de la province de Bavière († 1703), bien que sa Theologia morolis. Munich, 1092, ait été souvent rééditée par ses confrères, pour lui donner la première place parmi les canonistes. Son Jus canonicum, Munich, 1700, est, en effet, un ouvrage dont les nombreuses et récentes rééditions, Paris, 1864, attestent l’incontestable autorité. On connaît peut-être encore mieux la Prompta bibliotheca canonica de Lucius Ferraris († 1763). Voir t. v. col. 2175. Nous ne séparerons pas de lui son confrère Philippe de Carbognano, rééditeur, lui aussi, de la Theologia moralis d’Antoine. S. J., et que l’on dit être le theologus romanus dont les observations sont insérées dans la Bibliolheca canonica. Xous mentionnerons encore Louis-Marie Sinistrari d’Ameno, réf. de la province de Milan ({ 1701), dont les ouvrages de droit régulier sont réunis dans la Practica criminalis illustraia, Rome, 1753.

Écriture sainte.

Nous ne retiendrons que deux

noms, celui de Bernard de Picquigny, cap. (y 1709), dont la Tripler exposilio in epistolas D. Pauli, Paris, 1703, qu’il publia aussi en français, a été souvent rééditée en ces deux langues et traduite en italien ; le second est celui de son confrère Louis de Poix (y 1782), qui fut le principal ouvrier de la Société clémentinehébraïque, fondée au couvent de Saint-Honoré à Paris ( 1750), dans le but de donner une nouvelle Bible polyglotte, dessein qui ne fut pas exécuté, mais il leste fies membres de cette société les Principes discutés pour faciliter l’intelligence des Hures prophétiques, Paris, 1755-1764 ; des traductions des Psaumes, ibid., 1762, et d’autres livres sacrés.

Prédication. — — Les prédicateurs pourraient nous fournir une longue série de noms, nous ne citerons toutefois pour la France que ceux de Séraphin Lemaire de Paris, cap., prédicateur de la cour († 1713), dont La Bruyère a fail l’éloge ; d’Irénée de Dijon, préfet apostolique dans l’Ile de Saint-Domingue, auquel on doit [’Année pastorale. Avignon, 1792, et de Zacharie La Selve, réc, auteur de l’Annus oncionalorius, Paris. 1711. plusieurs fois réimprimé ainsi que ses autres ouvrages de prédication. Lu Belgique, mentionnons Constantin Letins, réc, († 1714), qui publia la Theologia coneionaioria docens, Liège, 1710-1713. Parmi les Italiens, nous nommerons seulement trois capucins, i nrs du palais apostolique, charge qui fut lisivement confiée aux religieux de cet ordre par Benoit XIV ; ce sont Prançois-Marie Casini d’Arezzo, ensuite cardinal | y 1 71 ; >, le vén. Bonaventure Barbeiini. archevêque de Ferrare(| 1743), qui, bien loin oir quitté ion ordre, comme il a été dit, I. ii, col.’néral. puis Joseph-Marie Luini de

ino ( ; 1790), évêque de Pesaro. Leurs œuvres ont

. elles sont toutefois moins répandues

que les Institutions mondes sur lu doctrine chrétienne

d’ildephonse de Bressanvido, réf. (y 1777), dont il

traductions en français et en allemand, plu riitées, comme les sermons et autres ou

irituols du grand missionnaire saint Léonard

irt-Maurici i 1751), qui nous conduit aux auteurs

l’on ; | ou, , |, , -oiis seu’tmbroise de Lombi i 778), voii i. i.

poui l’Italie Ca imii de Marsala, cap., voh ilr Liboire Tempestl, conv.( ; I ogta mystica empruntée aux i

1748 ; Angélique de

^ i’Ivers ouvrages splrl

! i nommé, I

pagne sera représentée par Félix Alamin, cap., voir t. i. col. 658, et Didace de la Mère de Dieu, déch., dont on a l’Are mystica, Salamanque, 1713. Le Tyrol produisit Juvénal de Nonsberg, Ananiensis, cap. († 1713), savant théologien et pieux mystique, qui. outre ses travaux personnels, édita sous le titre de Fuoco d’amore, Augsbourg, 1681, les manuscrits laissés par son confrère Thomas de Bergame, simple frère laïc, mort à Inspruck en 1631. Le nom de Martin de Cochem, cap. (y 1712), est encore célèbre en Allemagne, principalement pour Das grosse Lcben Jesu Christi, dont les éditions sont innombrables et qui vient encore de reparaître, Munich, 1912. En Bavière, Ubald Stoiber avait publié un Armamenlarium ccclesiasticum, Augsbourg, 1726, fournissant des armes pour combattre toute sorte de tentations. Finissons par le Belge Boniface Mæs, réc. († 1706), qui avait fait un bien immense par ses écrits ascétiques tant en latin qu’en langue vulgaire.

Divers.

Mentionnons encore les trois conventuels

de la famille Pagi des environs d’Abe : le premier, Antoine († 1699). est connu par la Critica historicotheologica des Annales de Baronius, dont la publication fut achevée par son neveu François († 1721), qui est auteur du Breviarium historico-chronologico-crilicum de l’histoire des papes, que finit d’éditer son neveu Antoine le jeune. Nous donnerons également un souvenir aux travaux de Méliton de Perpignan, cap. (y 1755), sur les Épacles grégoriennes, Toulouse, 1738, 1743 et 1745.

r/II. ai : xixe siècle. — Le xix c siècle, commencé au milieu des ruines accumulées par la grande Révolution, dont l’œuvre dévastatrice fut étendue par Napoléon, nous donne une gerbe moins fournie cpie les précédents. Dans les premières années, nous trouvons quelques survivants du siècle passé, puis, à mesure que les couvents se rétablissent, recommence une nouvelle floraison d’auteurs franciscains. Nous prolongerons leur énumération jusqu’à nos jours, ne parlant toutefois que des morts, qui se survivent dans leurs livres.

Théologie dogmatique.

 Elle est représentée par

André Sgambati, conv. de Xaples (y 1805), dont les Inslilula theologica avaient paru dans sa patrie, 17751783 ; Rodolphe Schranzhofer (y 1805), auteur du Yerbum theologicum abbreuiatiim, Bo/.en, 1769 ; Léopold Petzelt, conv. († 1806), qui avait publié des Prcecognita ad theologiam dogmatico-historico-scholasticam, Ottingen, 1769. Au cours de ce siècle, Joseph Archange de Fratta Maggioie imprima un Cursus theologiæ dogmatico-scholaslicte, Xaples, 1831. Sous le litre De Clirislo rcparalore, WurzbOUTg, 1817. Ange Bigoni, général des conventuels (y 1860), donnait une théologie dogmatique avec une forme nouvelle ; il laissa aussi de nombreux ouvrages d’apologétique et de spiritualité, Albert Knoll de lio/cn, cap. ( [ 1803).

es1 connu par ses Institutiones théologies, voir l. r.

eol. 00 1. que réédita, en les adaplanl aux temps présents, son confrère Godefroid de Graun (y 1908). I [lia ire de Paris commençait une Theologia unlversalts,

. 1X70. sur un plan tellement Vaste qu’il abandonna son entreprise, J< i ôme Van Rooj. réc. (y 1 880), auteur d’un Codes dogmoilcus, Malines, 1868, se déclare scotiste dans son traite De soi ramenta puni(enlite, ibid., 1H72. son compatriote Bernard Van Loo

$5) suit saint Bonaventure dans son écril De fus ta d sapienli permissione mali, Louvain, L856 ; il publia aussi une inlroductto in theologiam dogmatieam,

Rome, 1859. Malien GaVBSCi’le CWltanOVa, eap.

(j 1899), archevêque de Scythopolia, avait, outre ses travaux personnels, réédité le Compendium theologiæ universalis de Thomas de Charmes, Bruxelles, 1872. Son confrère Norberi de lux ( 1907) avait donné un