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    1. FRANCE##


FRANCE. PUBLICATIONS CATHOLIQUES SUR LES SCIENCES SACRÉES 690

De gratia Dei, 2 vol., 1780, 1781. Le jesuite Charles Merlin publiait un Traité historique et dogmatique sur les paroles ou les formes des sacrements de l’Église, Paris, 1745. Le dominicain Hyacinthe Drouin avait donné son De re sacramentaria, 2 in-fol., Venise, 1737. Le capucin Thomas de Charmes éditait une Theologia universa, avec un Epitome, 8 vol., Nancy, 1751 sq. Grégoire Simon avait fait un traité De religione, 2 in-12, Paris, 1758. Le sulpicien Louis Legrand publiait son Traclalus de incarnationc Verbi divini, Paris, 1751, et le De Ecclesia Christi, Paris, 1779. Dom Chardon avait composé l’Histoire des sacrements, 6 in-12, Paris, 1745. Parmi les nombreuses publications du P. Charles-Louis Richard, dominicain, il faut rappeler son Dictionnaire universel, dogmatique, canonique, historique, géographique et chronologique des sciences sacrées, 6 in-fol., Paris, 1760-1765. Jacques livrait ses Prælecliones theologicæ, 7 in-8°, Besançon, 1781-1786. Baston et Tuvache avaient édité leurs Lccliones theologicæ, 10 in-12, Rouen, 1773-1784. Louis Bailly éditait des traités De vera religione, Dijon, 1758 ; De Ecclesia, Dijon, 1771, et sa Theologia dogmalica cl moralis, 8 in-8°, 1789. Voir t. i, col. 37. François Mézin avait professé De matrimonio, Nancy, 1785 ; De gratia, 1786 ; De sacramentis in génère, de baplismo et confirmalione, 1788. Son collègue, Alexis Jacquemin, le Trælatus de incarnation^. Verbi divini, Nancy, 1787. La Révolution française empêcha l’impression du De eucharislia de ce dernier. Poulin publiait De Deo révélante, 4 in-12, Besançon, 1707. Le Traclatus de Ecclesia du sulpicien Régnier parut à Paris en 1789.

Controverse.

1. Avec les protestants. — Elle se

poursuivit encore au début du siècle pour cesser bien I "n converti, de Flamarc, écrivit : Conformité ilt la créance de l’Église catholique avec la créance de l’Église primitive, 2 in-8°, Rouen, 1701, 1708. Voir col. 19. L T n autre converti, David Huguenin, publia Caiholicse religionis verilas, Cologne, 1703, et répliqua à IIuLius : llenrici Ilulsii inanilas, Cologne, 1704. Les écrits d’Isaac Papin furent rassemblés dans un Recueil en L713 ; ’> in-12, Paris, 1723. Antoine Languevin défendit contre Masius L’infaillibilité de l’Église dans tous les articles de sa doctrine, 2 in-12, Paris, 1701. Claude Andry écrivit, contre Benoît Pictet, L’hérésie <lrs protestants et la vérité de /’Église catholique mise en

nce, 2 [n-12, Lyon, 1713 ; Réplique à M. Pictet, Lyon, 1716 ; il avait déjà publié La religion prétendue réformée, dévoilée dans plusieurs entretiens d’un catholique avec un protestant, Lyon, 1706 ; Méthode pour traiter avec ceux qui sont séparés de l’Église romaine, Lyon, 1706. Jean Lombard, jésuite, donna un Abrégé des controverses sur la religion, Nancy, 1723. l’capucin Bernard d’Arras publia, contre Travers,

Ire de l’Église ou la primauté et la subordination

que, Paris, 1736. Un converti, Chandon

de Lugny, donna une Nouvelle méthode pour réfuter

Églises prétendues réformées. May nard i Confèrena <n.. m. Claude, Paris, 1740,

i religion protestante convaincue de faux. Benoit

"t démontra contre les protestants La vérité

il’la religion catholique, Strasbourg, 1761..Lan Cochet

donna d< Preuvt sommaires de In possibilité de la

irist ilnns l’eucharistie, Paris, 1764.

Urbain Grisol adressa une Lettre à un protestant’la Seigneur, , 171, 7 : de Lettres « » ne’loi. culte que lu catholiques rendent à

charlstte, 1170 ; l.af orest, M êlhode d’in tion pour mm*, réformât <i VI

Ton. 1783.

2 — SOI I il Ion, voir I. v.

ilt< I aii.inant multiplia les

U r Qui met séditieux dons

ses Réflexions sur le N. T., Bruxelles, 1704, 1705 ; Jansénius condamné par l’Église, par lui-même et ses défenseurs et par saint Augustin, Bruxelles, 1705 ; Le véritable esprit des nouveaux disciples de S. Augustin, 4 in-12, ibid., 1706 ; Lettre d’un théologien à l’auteur des Hexaples, Paris, 1714 ; Réflexions morales avec des notes sur le N. T., 12 in-12, Paris, 1713-1725. Dom Hilarion Monnier adressa sept Lettres… à M. Dedan contre le système de M. Nicole, 1710. Jean Brun publia Les cent et une propositions extraites du livre des Réflexions morales du P. Quesnel sur le N. T. qualifiées en détail, Bruxelles, 1718. Le capucin Paul de Lyon est l’auteur des Anli-Hexaples, 2 in-12, Lyon, 1721 ; des Lettres instructives sur les erreurs du temps, Lyon, 1716 ; Les ennemis de la constitution Unigenitus, 1719. Sur Alexandre de la Passion, voir t. i, col. 785. Un autre capucin, André de Grazac, fit un Traité théologique où l’on démontre que les fidèles ne peuvent communiquer en matière de religion avec des ennemis déclarés de la bulle Unigenitus, Nancy, 1726 ; Principes catholiques opposés à ceux des tolérants qui reçoivent dans leur communion les ennemis de la bulle Unigenitus, Avignon, 1727 ; Réplique aux tolérants de ce temps, etc., Avignon, 1729. Dans son Traité théologique, 2 in-4°, Paris, 1722, Mgr Thyard de Bissy défendit la bulle Unigenitus. Claude Pelletier avait publié une Nouvelle défense de celle bulle, 3e édit., Lyon, 1715 ; Traité dogmatique et moral de la grâce universelle tiré du Nouveau Testament, Luxembourg, 1725. Le jésuite Dominique de Colonia constitua la Bibliothèque janséniste, 1722, complétée par son confrère Patouillct, 1 in-12, Anvers, 1752. François Ilharat de la Chambre multiplia les traités, dont il fit un résumé dans l’Exposition claire et précise des différais points de doctrine qui ont rapport aux matières de religion, in-4°, Paris, 1745. Pierre-François Lafiteau écrivit l’Histoire de la constitution Unigenitus, 2Jn-4°, 1737, 1738 ; Réfutation des anecdotes ou mémoires secrets sur l’acceptation de la constitution Unigenitus, 3 in-8°, Gray, 1734. Le jésuite Louis Patouillet rédigea Cartouche ou le scélérat justifié par la grâce du i : Quesnel, La Haye, 1731, dont il fit l’apologie, 1732 : Les progrès du jansénisme, 1713 ; f.es entreliens d’Anselme et il’Isidore sur 1rs affaires du temps. 1756 ; Supplément aux Nouvelles ecclésiastiques, 6 in— 1° (173 L 1748). Le bénédictin Benoît Sinsart, Les vrais principes de S. Augustin sur la grâce et son accord avec la liberté. Rouen, 1739. Son confrère, Nicolas Jamin, publia des Pensées llièologiqucs relatives aux erreurs du temps, Paris, 1769. Camuset publia S. Augustin vengé drs jansénistes, Paris, 1771. Nicolas François

Clerc de Beauberon lit un traité dogmatique De homine Inpso et recuperato, 2 in-8°, Luxembourg, 1777.

3° Apologétique, Les ouvrages contre les déistes, les incrédules et les alliées furent très nombreux eu France au cours d’un siècle d’incrédulité et de rationalisme, mais aucun ne fui de premier ordre et beaucoup ne.sortirent pas de la médiocrité. Voir t. i.

col. 1517..1. Charon fil une Démonstration évangélique, Paris, 1703. Michel le Vasseui composa les Entretiens de lu religion contre les athées, les déistes cl

Ions 1rs nul us rnnrmis dr lu pu Catholique, Paris. 1705.

Louis Bastide écrivil L’incrédulité dis déistes, 2 in-12, Paiis, 1706, ei Pierre Blondel, Les vérités dr lu religion enseignées par principes, Paris, 1705..le. m (.lande Sommier publia nue Histoire dogmatique dr la iiipon.i< Ln-4°, Champs, I7<>.s ; Paris, 17P>. Le jésuite Michel Moni’nés ni un Parallèle de la morale chrétienne avec celle dis anciens philosophes, Toulouse, 1701 ; une Lettre apologétique pour justifier le sentiment des tir l’Église sur les orurirs du paganisme, 1709 ; le l’ion théologique du pythagorisme ri drs autres srrtrs savantes dr lu Grèce, ’_’in 8°, Paris, 1712. Son conl