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G83 FRANCE. PUBLICATIONS CATHOLIQUES SUR LES SCIENCES SACRÉES (J8-4

col. 480. (.illes Trullench composa un opus morale (sur les commandements de Dieu et de l’Église), 2 in-foL, Valence, 1040 ; Praxis sacramentorum, infol. , ibid., 1(516. Sur les ouvrages du dominicain Vincent Baron, voir t. ii, col. 125. Abelly publia sa Medulla theologica, Paris, 1051. Voir t. i, col. 50. Louis Bancel, O. P., composa la Moralis D. Thomas, 2 in-4°, Avignon, 1077, et un Brevis universse Iheologiee lam moralis qtiam scholasticie cursus, 7 in-12, Avignon, 1684-1692. François Gcnet composa une Théologie morale, 8 in-12, Paris, 1070 sq. Jean-Baptiste Taverne fit une Synopsis theologiæ practicæ, 3 in-8°, Douai, 1098. Bon de Merles avait édité une Summa christiana scu orthodoxa morum disciplina, 2 in-fol., Paris, 1683. Le carme Eustache de la Conception proposa Jus primi principii Iheologiæ positivée, canoniese, ecclesiaslicæ et moralis, in-4°, Avignon, 1697. Serge exposa les Dogmes orthodoxes, Paris, 1700. L’oratorien J. Thorentier avait écrit : L’usure expliquée et condamnée par les Écritures saintes et par la tradition, Paris, 1073. Le jésuite Antoine Bonnet fit une dissertation De timoré pœnitente, Toulouse, 1094, et traita la question de l’ignorance invincible, 1097. J. Gerbais avait publié un Traité pacifique du pouvoir de l’Église et des princes sur les empeschemens du mariage, Paris, 1090.

Écriture sainte.

Sur Estius, exégète à Douai,

voir t. v, col. 873-875. Jacques Severt publia son Anacrisis Bibliorum, in-fol., Lyon, 1023, dans laquelle il examine tous les passages de la version française protestante de la Bible qui diffèrent des Bibles catholiques et orthodoxes. André Alleret, O. M., édita des Nolæ in universam Scripluram, 2 in-fol., 1025. Le minime Claude Rangueil composa des Commentarii in libros Regum, 2 in-fol., Paris, 1021-1024. Le général de son ordre, Gilles Camarto, commenta l’histoire d’Êlie : Elias Thesbytes, in-4°, Paris, 1631. Pierre Bardin publia successivement : Essai sur l’Ecclésiastc de Salomon, Paris, 1626 ; Pensées morales sur l’Ecclésiastc, Paris, 1629-1632 ; Rouen, 1640. Pierre de Besse édita une Bible latine, accompagnée d’une version française, Paris, 1608 ; des Concordanliæ générales, 161 1, et un Psallrrium davidicum, 1617, 1646. Le jésuite Jean Lorin a commenté plusieurs livres de l’Écriture : les Actes des apôtres (1605), l’Ecclésiaste (1606), la Sagesse (1607), les Épîtres de saint Jean et de saint Pierre (1609), les Psaumes (3 in-fol., 1612, 1614, 1616), les Épîtres de saint Jacques et de saint Jude (1619), le Lévitique (1619), les Nombres (1622) et le Deutéronome (1625). Petau a paraphrasé en vers grecs, avec une traduction latine, les psaumes et les cantiques de l’Écriture, Paris, 1637. François de Harlay, archevêque de Rouen, publiait des Observations historiques et théologiques sur V Épistre de saint Paul aux Romains, Gaillon, 1641. Nicolas Rapine, O. M., a expliqué l’Épîtrc aux Romains (1632), les lettres à Timothée, à Tite et à Philémon (1632), aux Hébreux (1636), les cinquante premiers psaumes (1639). Isaac Habert expliquait les lettres du même apôtre à Timothée, à Tite et à Philémon, Paris, 1656. Le capucin Célestin de Mont-de-Marsan faisait sa Clavis David pro S. Scriptura aperienda, in-fol., Lyon, 1644, sorte d’introduction générale à la Bible, et sa Prosopochronica S. Scripturæ, in-fol., Paris, 1648. Jean de la Haye, O. M., réunissait et résumait différents commentaires dans sa Biblia magna, 5 in-fol., Paris, 1643, et dans sa Biblia maxima, 19 in-fol., Paris, 1660. Il commenta personnellement la Genèse, 3 in-fol., Lyon, 1638 ; l’Exode, 3 in-fol., Paris, 1648, et l’Apocalypse, 3 in-fol., Paris, 1644-1647 (sortes de chaînes formées de passages des Pères pour l’usage des prédicateurs). Le comte Henri Louis Chasteigncr de la Rochepozai a commenté la Genèse (1628), l’Exode, les Nombres,

Josué et les Juges (1629), les quatre livres des Bois (1626), Job (1628), les Paralipomènes (1043), les prophètes (1030), saint Matthieu (1619), saint Marc, saint Luc, saint Jean et les Actes (1620). Nicolas Guillebert a paraphrasé en français tous les livres de la Bible. Le minime Mersenne avait résolu des questions sur les six premiers chapitres de la Genèse, in-fol., Paris, 1023, et composé un traité De mensuris, ponderibus et nummis Hebrceorum, Grwcorum et Romanorum ad gullica redælis, in-4°, Paris, 1041. Le capucin Jacques Boulduc a commenté Job (1031) et l’Épître de Jude (1630). Antoine Godeau a paraphrasé les Épîtres de saint Paul (1632-1641), et publié une version expliquée du Nouveau Testament, 2 in-8°, Paris, 1668. Simon Marotte a expliqué les psaumes et les cantiques de l’Ancien Testament, in-fol., Paris, 1630. Hercule Audifret est l’auteur des Questions spirituelles et curieuses sur les Psaumes, Paris, 1668. Pierre Gorse, S. J., a commenté l’Ecclésiastique (1654), les Proverbes (1654), la Sagesse (1655) et l’Ecclésiaste (1655). Pierre Maucorps, de la même Société, a paraphrasé Isaïe (1644), Jérémie (1644), Job (1637), Baruch et les douze petits prophètes (1645). Ses confrères ont commenté, Jean Phelippeaux, les petits prophètes (1633) et Osée (1636) ; Nicolas Lombard, Néhémie et Esdras (1643). Nicolas Abram a publié son Pharus Veleris Testamenti, in-fol., Paris, 1648 ; De quatuor fluviis et loco paradisi, Pont-à-Mousson, 1636. Bernardin Montreul a tiré des quatre Évangiles La vie du Sauveur du monde Jésus-Christ, 2 in-4°, Paris, 1637 ; des Actes, L’histoire de l’Église naissante, 1639 ; de l’Apocalypse, Les derniers combats de l’Église, 1641. Jean Bence a écrit son Manucde in sanctum Jesu Christi Evangelium, Lyon, 1626, et a résumé les commentaires d’Estius sur saint Paul et les Épîtres catholiques, 1628. Le capucin Georges d’Amiens a publié : Trina S. Pauli theologia, positiva, moralis et mystica, 3 in-fol., Paris, 1649, 1650. Jacques de Cambolas a expliqué l’Épître aux Romains, Toulouse, 1650 ; Guillaume Coeffetau, l’Épître de Jude, 1644, des psaumes et des cantiques, dans son Plorilegium, Paris, 1007. Antoine de Saint-Michel, O. M., a laissé un catéchisme sur l’Apocalypse, Paris, 1625. Pierre Clément a publié ses Curiosités sacrées pour expliquer divers passages de l’Écriture, Langres, 1650. Jean Plantavit de la Pause a composé un dictionnaire hébraïque et un Florilegium biblicum, Lodève, 1641. Un juif converti, Philippe d’Aquin, a publié des dissertations sur le tabernacle juif, les vêtements sacerdotaux et les sacrifices. Son fils, Louis Henri d’Aquin, a annoté Job et Esther (1624). Jean Morin a composé ses Exercilationcs biblicee, Paris, 1633, pour soutenir l’authenticité du texte hébreu et du texte grec ; il répondit à Simon de Muis, De sinceritate hebrœi grxcique texlus dignoscenda, 1639 ; il s’occupa aussi beaucoup du Pentateuque samaritain, 1631, 1657. Nicolas Cocquclin a interprété les psaumes et les cantiques, Paris, 1686, et Michel Bourdaille, le Cantique, Paris, 1689. Marc de Bérulle, conventuel, a publié : Bible géographique, Grenoble, 1679 ; Briève et claire explication de toute la sainte Bible selon le sens littéral, 3 in-fol., Paris, 1696, et Léon de SaintJean, une harmonie évangélique sous le titre : Aurum optimum, 1669. Michel le Jay a édité la Polyglotte dite de Paris, 10 in-fol., 1628-1645. Valérien de Flavigny l’attaqua dans une dissertation et dans plusieurs lettres imprimées, 1646, 1647. Nicolas Sanson s’occupa de la géographie sacrée. Le conventuel François Carrière annota la Bible, Lyon, 1663, et publia une Medulla bibliorum, Lyon, 1660. François Pean de la Coullardière commenta le Pentateuque et Job (1680), les psaumes, les livres sapientiaux (1673), les prophètes (1680) et le Nouveau Testament (1670). L’oratorien