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deux ouvrages : In Jansenii prælensum Augustinum. Paris, 1647 ; La condamnation de la doctrine des jansénistes par cinq conciles français, in-4°, Paris, 1648. Jean Martinon publia sous l’anagramme d’Antoine Moraines son Anii-Jansenius, in-fol., Paris, 1652. Isaac Habert avait présenté La défense de la foy de l’Église et de l’ancienne doctrine de Sor bonne louchant les principaux points de la grâce, Paris, 1644 (contre Arnauld) ; De la chaire et de la primauté unique de S. Pierre, Paris, 1645 (contre l’abbé de Barcos) ; Théologies greeconun Palrum vindicatse circa universam maleriam gratiæ, Paris, 1646 (contre Jansénius). Charles François d’Abra de Racon écrivait contre Antoine Arnauld : Examen et jugement du livre De la fréquente communion, Paris, 1644 ; Réponse à la Tradition de l’Église sur la pénitence et la communion, 3 in-4°, 1644, 1645 ; La primauté et souveraineté singulière de S. Pierre prouvée, Paris, 1645 (contre de Barcos). Pierre de Sesmaisons se posait la Question s’il est meilleur de communier souvent que rarement, in-4°, Paris, 1643. Jean Doris publia en français d’abord (1651), puis en latin : Vindicise S. Auguslini adversus Pseudo— Augustinum (’.. Jansenii, Paris, 1656. Moïse du Bourg, jésuite, mit au jour : Le jansénisme foudroyé par le bulle d’Innocent X et l’histoire du jansénisme, in-12, Bordeaux, 1648 ; Hé filiation du prétendu catéchisme de la grâce (de l’cydau)/.w la seule doctrine de S. Augustin, Bordeaux, 1651. Pierre de Saint— Joseph Conagére, feuillant, publia : Théologie du temps examinée selon les règles de la véritable théologie, 3 vol., Paris, 1647 ; Defensio S. Auguslini Hipponensis adversus Augustinum Iprensem quoad auxilia gratise et humanam libcrtalem, Paris, 1651 ; La défense du formulaire dressé par l’Assemblée ilu clergé contre les derniers libelles des jansénistes, Paris, 1662. Nicolas Forest de Chesne édita : Précautions tirées du concile de Trente contre les nouveautés de la foi. Paris, 1640 ; Lettre d’an théologien à son ami malade contenant l’abrégé de Jansénius, in-4°, Paris, 1650 ; Lettre… a son ami parfaitement guéri du jansénisme, contenant quelques avis sur les canons du concile d’Orange, in-4°, Paris. 1650. Claude Morel lutta contre’es jansénistes dans les écrits suivants : Véritables sentimens de saint Augustin <l de l’Église catholique louchant la grâce, Paris, 1650 ; Défense de la confession de /’< ; / catholique, 1650 ; Jansénistes convaincus d’erreur et de mensonge, Paris, 1657 ; Conduite de saint Augustin contre les pélagiens, 1658. Le jésuite Jean Nicolai publia : Jucidium seu censorium tuffragium de proposilione Aid. Arnaldi (la grâce a manqué a saint Pierre, quand il a renié le Christ), in l Paris, 1656 ; Thèses theologicæ de gratia ; igia naturæ et gratta— seu de concordia utriusque

item Auguslini et Thomæ, Bordeaux, 1665. Bernard Guyard, O. P., établit Discrimina inter doctrinam Ihomisticam et jansenianam, Paris, I las de Marrandé montra les Inconvèniens d’Estai

du jansénisme, Paris, 1654. Le jésuite Jean

publia : Libertalis et gratise. christianæ defensio

1 alvinum et Pelagium in C. Jansenio Batavo

Paris, 1653 ; Avis aux catholiques pour juger

ictrinc sur lu matière de la grâce, Paris.

Sur FJienne Dechamps, <>ir I. iv. col. 170 Pinthereau réfuta l’abbé de Saint >i : Theologia Pétri Aurelii sive præcipui cfus

Jra fulemac bonus mores. Saint-Omer, 16 17 ; ’/..I. du Vergei <lr Hauranne, Louvain,

nouvelles et anciennes reliques, 16.NO ; l.n

du jansénisme découverte, Louvain, 1651 ; le fansénisme découvert, Avignon, 1655 ; Con i du livre de lu fréquente commit

le M. Aid. de Dominit, 1654 ; Les erralo

/ru/diic île Porl-Iioyal, Paris. 161.’, . i.| m. nui La justification de la conduite tenue

par les catholiques à l’égard des jansénistes, Paris, 1656. Jean Ferrier, jésuite, écrivit : Le jansénisme condamné par la bulle d’Innocent X, Toulouse, 1654 ; L’idée véritable du jansénisme, Paris, 1664 ; La soumission apparente des jansénistes ci la décision de l’Église louchant le droit, Paris, 1666 ; Réfutation d’un libelle publié par les disciples de Jansénius (contre le livre précédent), Toulouse, 1667. Son confrère, Jacques Nouet, attaqua vivement le livre d’Arnauld sur la fréquente communion. Sur le P. Annat, voir 1. 1, col. 13201321. Denis Amelotte, oratorien, prenait La défense des constitutions d’Innocent XI et d’Alexandre VII, Paris, 1660. Jean Adam a creusé Le tombeau du jansénisme, Paris, 1654. Le capucin Charles-Joseph de Troyes publia une série de livres pour expliquer la doctrine de saint Augustin, que falsifiaient les jansésénistes. Le jésuite Marc Antoine Foix donna Responec aux dernières chicanes des jansénistes, Toulouse, 1664. Sur les débats de Bossuct avec les jansénistes, voir t. ii, col. 1077-1080. Le jésuite Michel le Tellier composa le Recueil historique des bulles et constitutions, brefs, décrets et autres actes (contre le jansénisme), 1698. L’oratorien Jean le Porcq publia les Sentiments de S. A uguslin sur la grâce opposés à ceux du jansénisme, 1682, 1700. Noir Jansénisme.

Apologétique.

C’est dans la seconde moitié du

xviie siècle que parurent les premiers écrits d’apologie du christianisme contre ceux que l’on nommait alors les libertins et contre les athées ou les infidèles-Le minime Mersenne a écrit : L’impiété îles déistes, athées et libertins, in— 1°, Paris, 1621. Pierre t.escalopier, jésuite, traite de Dieu et des dieux dans son Humanitas théologien, in-fol., Paris, 1660. Son confrère, Etienne Petiot, écrivit des Démonstrations théologiques pour établir la foi chrétienne et catholique contre les superstitions et les erreurs de toutes les sectes infidèles, Metz, 1674. Pour prouver l’existence de Dieu. Cl. Morel, montrait les Rayons de la divinité dans ses créatures, Paris, 165 1 ; il faisait une Démonstration de la vérité de la religion chrétienne, 1661, et il publiait Oracle de vérité ou l’Église de Dieu contre Ondes sortes d’hérésies, 1666. Christophe le Juge composa une Méthode courte et fæile de défendre V Eglise contre tous ses adversaires, Rouen, 1667. Albert Belin, bénédictin, rassembla les Preuves convaincantes du christianisme ou principes de la foi démontrés par la raison, Paris. 1658, 1666. Le capucin Denis de Hives défendit : Primaius s. Pétri et Ecclesise visibilis injallibililas contra alheos, judivos et ha’reticos, in-fol., Lyon. 1662. Gilbert de Choiseul du Plessis-Praslin, évêque

de Comminges et de Tournay, écrivit des Mémoires touchant la religion, 3 in-12, 1680 ; /.’vray système de la religion chrestienne et catholique, Pille, 1689. François Diroys publia Preuves et préjugez pour la religion chrestienne et catholique contre les fausses religions et l’athéisme, Paris, 1683. Daniel Béguin, jésuite, traita De ver i taie divinilatis Christi, Paris, 1680. Félicien de Sainte-Madeleine, carme, publia Defensio divines providentise juxta doctrinam D— Auguslini et s. Thomæ, 3 in i » , Bordeaux, io : >7. Paul Philippe de Chaumont ni des Réflexions sur le christianisme enseigné i/uns l’Église catholique, 2 in-12, Paris. 1693. Pierre Dozenne, jésuite, prouva /.</ divinité de Jésus-Chris ! pur ses ouvres, Paris, I6.s, s. Bossuet avait donné son traité De la connaissance de Dieu et de soi même.

Philippe (le Maizlère écrivit des Discours théologiques des perfections de Dieu. I in 12. Lyon, 1689. sur Maie branche apologiste, voir son article. Dom François I ami publia la érité évidente de la religion chrétienne, Paris. 1694 ; Le nouvel athéisme renversé, 1696 ; L’i dttle mimné o la religion, Paris, 1710.

i rhéologie morale. On se mit a eu publier d, traités a part. Sur ceux d’Etienne Bauny, voir t. ii,