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679 KKANCE. PUBLICATIONS CATHOLIQUES SUR LES SCIENCES SACRÉES 080

les calvinistes, Paris, 1685 ; Réponse ù l’Apologie pour la rèformation, pour les réformateurs et pour les réformés, Paris, 1685. Le bénédictin Antoine Pau) le Gallois publiait : L’abrégé des controverses agitées entre les catholiques et les protestants, in-4°, Cæn, 1684 ; in-12, 1685. Honoré Chaurand, jésuite, rassemblait les Passages de controverse tirez des livres les plus authentiques de la religion prétendue réformée, Dieppe, s. d. ; Cæn, 1671. Claude Bendier écrivait : L’hérésie de Calvin détruite par sept preuves invincibles, 1685. Des convertis mirent leur plume au service de leur nouvelle foi. Vigne fit l’Apologie de l’Église catholique, Paris, 1686. Pelisson-Fontanier publia des Réflexions sur les différends de la religion, 2 in-12, Paris, 1686, etc. ; De la tolérance des religions, Paris, 1692 ; Traité de l’eucharistie, Paris, 1694. Alexandre d’Yse écrivit : Propositions et moyens pour parvenir à la réunion des deux religions en France, 1678. Martin Grosteste de Mahis édita : Considérations sur le schisme des protestants, 1681 ; La vérité de la religion calhJiquc prouvée par l’Ecriture sainte et la tradition, 2 in-12, Paris, 1696 ; 3 in-12, 1713 ; Lettre à une personne de la religion prétendue réformée (sur la présence réelle), in-8°, 1684. Sur les ouvrages du capucin Basile de Soissons, voir t. ii, col. 464-465, et sur d’autres écrits touchant la présence réelle, voir t. v, col. 1357-1358. Ajoutons-y Le Maire, Recueil des saints Pérès des huit premiers siècles louchant la transsubstantiation, l’adoration et le sacrifice de l’eucharistie, Paris, 1686 ; Défense de la foy catholique et de sa perpétuité touchant l’eucharistie contre Claude, Paris, 1670 ; J. Adam, Le triomphe de la très sainte eucharistie (contre Claude), 1671 ; Paris, 1672 ; Octave de controverses sur le saint sacrement de l’autel, Bordeaux, 1675 ; Calvin défait par soy-mesme et par les armes de saint Augustin, qu’il avait injustement usurpées sur les matières de la grâce, de la liberté et de la prédestination, Paris, 1650, 1689 ; Jean Léonard de Ferrés, Traité de la présence réelle du corps de Jésus-Christ dans l’eucharistie, Tulle, 1683 ; Controverses familières, Paris, 1683 ; 4e édit., 1686 ; Nouvelle méthode pour instruire les nouveaux convertis, etc., Bordeaux, 1685 ; Paris, 1686 ; Traité de la foy, où l’on établit la divinité de Jésus-Christ cl la vérité de l’Église romaine, Tulle, 1683 ; Paul Bruzeau, La foi de l’Église catholique sur l’eucharistie, 1684 ; La défense de la foi de l’Église sur les principaux points de controverse, 1682 ; Réponse à l’écrit d’un ministre sur plusieurs points de controverse, Paris, 1678 ; Nicolas Gastineau, Lettres de controverse (contre Claude), 3 vol. ; La grande controverse de la présence réelle de Jésus-Christ en l’eucharistie. Pierre Olivier, jésuite, a fait des Remarques catholiques sur les passages des Évangiles et des Actes qu’on avait coutume d’employer dans les controverses, Poitiers, 1683. Pierre Nicole a écrit plusieurs ouvrages contre les protestants : Préjugés légitimes contre les calvinistes, Paris, 1671 ; 2e édit., augmentée contre Claude, Bruxelles, 1683 ; La défense de l’Église contre le livre de M. Claude intitulé : La défense de ta Rèformation, Cologne, 1689 ; Les prétendus réforme : convaincus de schisme, Paris, 1684 ; De l’unité de l’Église ou réfutation du nouveau système de M. Juricu, Paris, 1687. Noël Aubert de Versé, revenu au catholicisme, publia L’antisocinien, Paris, 1692. Louis Bastide écrivit contre Jurieu L’accomplissement des prophéties, 1686, 1712. Jacques Le Lèvre publia : Conférence avec un ministre touchant Us causes de la séparation des protestants, Paris, 1685 ; Motifs invincibles pour convaincre ceux de la religion prétendue réformée, Paris, 1682 ; Nouvelles conférences avec un ministre, etc., Paris, 1685 ; Projet de conférence sur les matières de controverse, 1681. Sur Louis de Cordemoy, voir t. iii, col. 1846, et sur Brueys, t. ii, col. 1143. Ambroise Lal | louette publia des Discours sur la présence réelle, Paris,

] 1687, et Louis Daures, L’Église protestante détruite

i par elle même, Paris, 1689.

2. Polémique entre gallicans rigoureux ou mod

! et ullramontaius. — Les idées gallicanes des théologiens français du xvi siècle furent soutenues, au

i commencement du xvii°, par le fameux syndic

! de la faculté de théologie de Paris, Edmond Hicher.

! Après avoir publié une édition des œuvres de Gersoo, complétées par plusieurs écrits de Pierre d’Ailly, de

I Jacques Almain et de Jean Major, in-fol., Paris, 1606, il lança son Libellus de ecclesiastica et jiolitica potestatc, in-4°, Paris, 1611, et il fut, pour cela, relevé de sa charge, en 1612. André Duval l’attaqua dans son Elenchus libelli de ecclesiastica et polilica potestate, Paris, 1612. Richer publia sa défense : Démonstratif libri de ecclesiastica et polilica potestate, in-4°, Paris, 1622. Ses autres ouvrages ne parurent qu’après sa mort : Apologia pro Joannc Gersonio, in-4°, Leyde, 1676, où il soutient la supériorité des conciles généraux sur le pape et l’indépendance des rois relativement au souverain pontife ; Historia conciliorum generalium, in-8°, Cologne, 1680 ; Vindiciæ doctrinæ majorum scholæ parisiensis, in-4°, Cologne, 1683 ; De potestate Eeclesiæ in rébus lemporalibus, Cologne. 1692 ; Traité des appellations comme d’abus, 2 in-12, s. 1., 1701. Le cardinal du Perron fut mêlé au conflit. Voir t. iv, col. 1958-1960. Simon Vigor enseignait les mêmes doctrines : la supériorité du concile général sur le pape, dans son commentaire sur la réponse faite à Bâle en septembre 1432, Cologne, 1613 ; Apologia de suprema Eeclesiæ potestate, in-4°, Paris, 1613, pour répondre à Duval : De suprema romani pontificis in Ecclesiam aucloritale, Paris, 1613. Théophraste Bouju répliqua à Vigor sous le nom de Beaulieu : Défense pour la hiérarchie de l’Église, Paris, 1613. Vigor publia une Asseriio fidei calholiese ex quatuor priori bus conciliis œcumenicis, etc., Paris, 1618, et la traduction de son Apologia : De V estai et gouvernement de l’Église. Troyes, 1621 ; Duval y opposa son traité De summi pontificis aucloritale, Évreux, 1622, publié sous le nom de Jean Lejean. Le dominicain Coeffeteau réfutait Marc Antoine de Dominis et professait un gallicanisme mitigé. Voir t. iii, col. 269. Michel Maucler s’occupait aussi De monarchia divina, ecclesiastica et scculari christiana, deque sancta inter Ecelesiam et sccularem illam conjuratione, in-fol., Paris, 1622. François Véron publiait un Traité de la puissance du pape, in-8°, Paris, 1626, au sens ultramontain. Pierre de Marca soutint le gallicanisme modéré : De concordia sacerdotii et imperii seu de liberlatibus Eeclesiæ gallicanæ, in— 1’. Paris, 1641, in-fol., 1669. Il expliqua sa pensée et s’engagea à soutenir des idées plus saines, dans son Libellus, Barcelone, 1646. Pierre Dupuy défendait alors énergiquement les soi-disant libertés de l’Église gallicane : Commentaire sur le traité… de M. Pilhou, 1636 ; Traite : des droits et liberté : de l’Église gallicam. Paris, 1639 ; Preuves des libériez de l’Église gallicane Paris, 1639. Charles Fevret écrivit dans le même sens un Traité de l’abus et du vrai sujet des appellations qualifiées de ce nom d’abus, in-fol., Dijon. 1653. Pour Antoine Charlas, voir t. ii, col. 2266. Sur le gallicanisme de Bossuet, voir t. ii, col. 1063-1066. Voir Gallicanisme. Isaac Habert donnait son De cathedra seu primatu singulari S. Pétri, Paris, 1645.

3. Polémique entre jansénistes et catholiques.

Les erreurs jansénistes étaient propagées en France par l’abbé de Saint-Cyran, Du Verger de Ilauranne. voir t. iv, col. 1967-1975 ; par Antoine Arnauld. voir t. i, col. 1978-1982 ; par Martin de Barcos, voir t. ii, col. 390-391 ; par Nicole et par les solitaires de Port-Royal. Le jansénisme fut attaqué spécialement par les jésuites. François Véron composa contre lui