Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 6.djvu/301

Cette page n’a pas encore été corrigée
587
588
FORME DU CORPS HUMAIN — FORMÉES (LETTRES)


dans les~Questions ecclésiastiques, 1912, t. ii, p. 490 sq. ; Kleutgen, La philosophie scolastique exposée et défendue,

trad. franc., Paris, 1870, t. iv, c. i, ii, passtm ; et les traités de Palmieri, op. cit., thés, xxvi ; Pesch, op. cit., n. 119-123 ; Hurler, Théologies dogmaticæ compendium, Inspruck, 1896, thés, cxxvi ; Mazzella, De Vin créante, Rome, 18£0, p 534647 ; Pignataro, De Deo crcalore, Rome, 1905, c. v, thés. xxxiii ; Jungniann, De Deo créante et élevante, Ralisbonne, 1875, part. II, a. 2, n. 188-201 ; Tepe, Institutiones theologicæ, Paris, 18 ( J5, t. ii, n. 710-728 ; Simar, Dogmatik, 1879, § 80 ; Morgott, Geist und Natur in Menschen, Eichstàtt, 1860 ; Stouckl, Die spekulative Lehre von Menschen und ihre Geschichte, Wurzbourg, 1858-1859 ; Kirchenlexïkon, Frlbourg-en-Brisgau, 1889, art. Seele, n. 5 ; Mgr de la Bouillerie, L’homme, sa nature, son âme, etc., Paris, 1879, c. VI.

On consultera avec fruit les grands commentateurs de saint Thomas, Sum. theol., I*, q. lxxvi : Cajétan ; Sylvestre de Ferrare, In Sum. conl. gentes, 1. II, c. lxviii ; Capréolus, In IV Sent, 1. II, dist. XV ; Baiïez, In Sum. theol, I q. lxxvi ; Suarcz, De anima, 1. I, c. xii ; Metaphys., disp. XV ; Grégoire de Valence, Comment, theol. in/* » , disp. VI, q. n ; Tolet, Com. in lib. Arist. de anima, prol. et 1. II, q. n ; Conimbricenses, De anima, 1. II, c. i. q. vii, a. 2 ; Complulenses, De anima, disp. II, q. vi, n. 50, etc. D’anciens théologiens, contemporains du concile de Vienne, ont également fait l’exposé de la doctrine promulguée en 1312. Ce sont, cités par Zigliara, op. cit. : Fr. Zabarella, Super Clementinas de summa Trinitate et fuie catholica, Venise, 1602 ; A. Barbacia, Repertorium super commento Clemenlinarum, Venise, 1516 ; L. Carerius, De hærelicis, n. 56, citant la glose de Jean Andréas, transcrite par Fr. Pcna dans ses Commentarii super directorium inquisitorum nostri Nicolai Eymcrici, Rome, 1567 ; L. Brancatus, Epilome canonum omnium, Rome, 1659, art. Anima ; Paravicini, Polyanthea sacrorum canonum, art. Anima, Prague, 1703 ; G. Bellamera, Repetitionum… in constitutiones démentis papse V De flde et SS. Trinitate, Venise, 1587, n. 60, 93. Enfin, voir Zigliara lui-même, op. cit., part. II.

IV. Opinions.

1° Nous ne voulons pas donner ici de bibliographie détaillée concernant la discussion des systèmes philosophiques erronés. Pour l’erreur des aristotéliciens de la décadence, voir Averroïsme, t.i, col. 2638 ; Latran (Ve concile de) ; pour l’erreur de la multiplicité des âmes, voir Ame, t. I, col. 971 ; S.Thomas, Compendium theologise, c. xc, xci, xcn. Pour l’historique du développement de l’erreur affirmant un principe vital distinct de l’âme pensante, voir M. de Wulf, Histoire de la philosophie médiévale, Louvain, 1900 ; Francisque Bouillicr, Du principe vital et de l’âme pensante, Paris, 1862 ; Kleutgen, op. cit. ; Liberatore, op. cit., c. vi ; Farges, La vie et l’évolution des espèces, Paris, 1892, p. 106-143. Une bibliographie plus complète sur la question sera donnée à l’art. Vital (Principe). On aura un aperçu suffisant des systèmes inconciliables avec la doctrine catholique dans Urrâburu, S. J., Institutiones philosophiez, Psychologia, ii, Valladolid, 1898, t. vi, p. 849-873 ; P. Janet et Séailles, Histoire de la philosophie, Paris, 1894 ; Matière et âme, p. 773-797 ; Heinrich, op. cit., §296. Cf. Liberatore, op. cit., c. vu ; Kleutgen, op. cit., c. n ; Gardair, Corps et âme, Paris, 1892, part. II, c. i ; La nature humaine, Paris, 1896.

2° En ce qui concerne les opinions librement débattues entre catholiques, signalons : 1. Du côté thomiste, d’abord S. Thomas, Sum. theol, P, q. lxxvi, a. 3-7 ; Cont. gentes, 1. II, c. lviii, lxviii-lxxi ; In I V Sent., 1. I, dist.VII I, q. v, a. 3 ; 1. II, dist. I, q. ii, a. 4, 5 ; Quæstiones disputatie, Dc spiritua. libus creaturis, a. 2-4 ; De anima, a. 1, 8-11 ; De malo, q. v, a. 4, 5 ; Comm. in lib. Arislolelis de anima, 1. II, lect. i, n ; cf. Quodl, III, a. 20 [58] ; X, a. 6 [200], et ses anciens commentateurs ou disciples, dont les principaux ont été cités plus haut. Y ajouter Jean de Saint-Thomas, Cursus philosophicus thomisticus, Paris, 1883, Phihsophiæ naturalis, part. III. q. i ; Sylvestre Maurus, Quæstiones philosophiez, Paris, 1895, t. iii, q. xxv-xxvii ; Goudin, O. P., Philosophia. Physica, part. IV, disp. unica ; Alamannus, S. J., Summa philosophica, Paris, 1890, t. iii, sect. iv, q. iv, a. 1. Parmi les modernes, outre les ouvrages déjà cités de Heinrich, Zigliara, Liberatore, Kleutgen, Mazzella, Pignataro, etc., signalons les manuels philosophiques, rédigés d’après une inspiration strictement thomiste ou même d’après Suarez : Cornoldi, S. J., San Severino, Schiffîni, S. J., Zigliara, O. P., Liberatore, S. J., De Maria, S. J., Remer, S. J., de Mandato, S. J., Lepidi, O. P., Lorenzelli, Hugon, O. P., de San, S. J., Pesch, S. J., Gredt., O. S.B.,

Farges, S. S, Blanc, etc. Cf. Farges, Matière et forme, Paris, 1892, p. 207-229 ; Pègues, Commentaire littéral de la Somme tliéologiijue, Toulouse, 1909, t. iv ; Clemens, Berichtigung einiger psycholog. lrrthùmer neuerer Philosophie, dans Der Kalholik, 1856, 1. 1, p. 257, C41 ; t. ii, p. 897 ; 1860, 1. 1, p. 476, 678 ; t. ii, p. 6 40 ; 1861, t. i, p. 394 ; Jeiler, Zu der kalholischen Le/ire von substanliellen Einheit der menschlichen Xatur, ibid., 1878, t. ii, p. 1 ; Thumann, Bestandlheile des Menschen und ihr Verhâltniss zu cinander, Bamberg, 1846 ; Stôckl, Lehrbuch der Philosophie, Maycnce, 1876, t. n g 130-134.

Dans un sens plus immédiatement polémique : J. Didi, t (de Lille) et Dupont (de Louvain), divers articles parusdans la Revue des sciences ecclésiastiques, 1877, 1878 ; Mgr H. Sauvé (d’Angers), Le bref de Notre Saint-Père le pape au D’Travaglini et la lettre de Mgr Czacki, Angers et Paris, 1877 ; De l’union substantielle de l’âme et du corps, Paris, 1878 ; P.Vincent de Pascal, Saint Thomas et le R. P. Bottalla, S. J., Paris, 1878 ; Mgr C. Bourquard, Réponse au R. P. Bottalla, auteur de l’opuscule : La composition des corps. Doctrine de la connaissance d’après S. Thomas d’Aquin, c. VI, Paris, 1877 ; Picheret, Une discussion de textes à propos de la brochure du P. Bottalla, intitulée : La lettre de Mgr Czacki et le thomisme, Lcthomismeet la chimie moderne, Angers, 1877 ; D r Schneid, Die scholastiche Lehre von Materie und Form und ihre Harmonie mit den Thatsachen der Naturwissenschaft, Eichstàtt, 1877 ; Die Kôrperlchre von Joli. Duns Scotus und ihr Verhâltniss zum Thomismus und Alomismus, dans Der Katholik, 1879 ; A. Brætz, Spekulative Begriindung der Lehre der katholische Kirche iiber dus Wesen des menschlichen Seele. Coltgne, 1865.

2. Du côté scoliste et atomiste : parmi les anciens, Scot, 7n IV Sent, 1. IV, dist. XI ; Alexandre de Halès. Summa theol, part. II, q. xliv ; S. Bonaventure, In IV Sent, I. II, dist. XII, a. 1 ; dist. XIII, a. 2 ; dist. XVII, a. 2 ; Henri de Gand, Quodl, II, q. H-v ; QnodZ., IV, q. xiii, xiv ; Bichard de Middletown, In IV Sent, 1. II, dist. XVII ; Durand de Saint-Pourçain, In IV Sent, 1. III, dist. XXII, q. i ; Jean de Baconthorp, In IV Sent.. 1. III. dist. XIX, q. n ; Auriol, In IV Sent, 1. IV, dist. XI, q. IV, a. 1. L’exposé de la doctrine scotiste et la réfutation du thomisme dans Pondus, Phihsophia ad mentern Scoti, cursus integer, Lyon, 1659, tr. De animt, disp. I, q. m ; Ferrari, Philosophia peripatetica, Venise, 1747, t. iii, Physica, part. III. disp. I, q. v ; voir également Duns Scot, t. iv, col. 945. Parmi les modernes (école chimique) : Tongiorgi, S. J., Institutiones philosophiez, Rome, 1862, t. ii, ni ; Palmieri, S. J., Institutiones philosophiez, Rome, 1875, t. n ; De Deo créante et élevante, Rome, 1878, thés, xxvi ; Bottalla, S. J. (de Poitiers), La composition des corps d’après les deux systèmes qui divisent les écoles catholiques, Poitiers, 1877 ; La lettre de Mgr Czacki et le thomisme, Poitiers, 1878 ; H. Ramiére, S. J., L’accord de la philosophie de S. Thomas et de la science moderne au sujet de la composition des corps, Paris, 1877 ; D r Frédault, Forme et matière, Paris, 1876 ; art. dans l’Univers du 8 juillet 1877. Vue d’ensemble sur les systèmes thomiste et siotiste, voir Ame, t. i, col. 975-976.

A. Michel.

    1. FORMÉES (LETTRES)##


FORMÉES (LETTRES), ou lettres canoniques, xavovixa’i È7ri<7To).at’; lettres de paix, eipï)vixai Iti : <j-<j’/ x : ’: lettres de communion et de recommandation, cs-ji-.xzikoù ; lettres scellées, TîrjTrioijivai. Cf. Henri Estienne, Thésaurus grsecæ linguæ, 8 in-fol., Paris, 1831-1865, t. iii, col. 278 ; t. vii, col. 1540 ; Du Cange, Glossarium ad scriplores médise et infirme grsecilalis, 3 in-fol. y Breslau, 1891, t. i, col. 356 ; t. ii, col. 1495, 1553 : Sophocles, Greek lexicon of the roman and byzantine periods, in-4°, New York et Leipzig, 1888, p. 426, 1059 ; Hépithès, Asijexôv !).).Y]voYot).Xcx6v, 3 in-4°, Athènes, 1908-1910, t. iii, p. 318.

Par là on entendait les lettres de recommandation ou de communion dont devaient se munir les prêtres ou les fidèles en voyage, et qui leur servaient comme de lettres d’introduction auprès des fidèles, des prêtres et des évêques des autres diocèses ou des contrées plus éloignées. Cf. Suicer, Thésaurus eeelesiasiieus de palribus greecis, ordine alphabelico exhibens qutecumque phrases, rilus, dogmala, hæreses et hujus modi alia speclant, aux mots Eip^vuô ;, Kavovr/.d :, etc., 2 in-fol., Amsterdam, 1682 ; cardinal Baronius, Annales eccle-