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HILDEGARDE (SA INTE) — HILTON OU HYLTON

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1899, t. i, p. 585-586, et, sur quelques-unes des questions qui se posent au sujet de ces Vies, H. Herwegen, Revue bénédictine, Maredsous, 190-4, t. xxi, p. 396-402 ; G. Sommerfeldt, Zu den Lebensbescltreibungen der Hildegardis von Bingen, dans le Neues Archiv, Hanovre, 1910, t. xxxv, p. 572-581. Les Acta inquisitionis de virtutibus et miraculis sanctte Hildegardis (lors du procès de canonisation, en 1233) ont été publiés, d’après une copie incomplète, dans les Acta sanctorum, septembris t. v, p. 697-700 (reproduction dans P. L., t. cxcvii, col. 131-140), et, d’après l’original des trois chanoines de Mayence enquêteurs, par P. Bruder, dans les Analecta bollandiana, Bruxelles, 1883, t. ii, p. 118-129. J. Stilting, Acta sanctorum, septembris t. v, p. 467-673, a groupé quelques témoignages anciens concernant la sainte ; on peut y joindre celui de sainte Elisabeth de Schônau, dans W. Preger, Geschichte der deutschen Mystik im Mitlelalter, Leipzig, 1874, t. i, p. 33-34.

III. Travaux.

C. Henriquez, Lilia Cistercii sive sacrarum

virginum cisterciencium origo, instituta et res geslæ, Douai, 1633, t. i, p. 286-338 ; J.-A. Fabricius, Bibliotheca latina mediæ et infimse œtatis, Hambourg, 1735, t. iii, p. 770780 ; J. Stilting, De sancta Hildegarde virgine commentarius prsevius, dans les Acta sanctorum, septembris t. v, Anvers, 1753, p. 629-679, reproduit dans P. L., t. cxcvii, col. 9-90 ; dom R. Ceillier, Histoire générale des auteurs sacrés et ecclésiastiques, Paris, 1763, t. xxiii, p. 95-106 ; J. C. Dahl, Die heil. Hildegardis, Aebtissin in dem Kloster Rupertsberg bei Bingen, Mayence, 1832 ; F. A. Reuss, De libris physicis sanetæ Hildegardis commentalio historico-medica, Wurzbourg, 1835 ; Der heil. Hildegard Subtililatum diversarum naturarum creaturarum libri IX, die wertlwollste Urkunde deulscher Natur und Heilkunde aus dem Mittelalter, wissenschaftlich gewiirdigt, dans les Annalen des Vereins fur nassaunische Altertumskunde und Geschichtsforschung, Wiesbaden, 1859, t. vi, p. 50-106 ; C. Jessen, XJeber Ausgaben und Handschriften der medicinischnaturhisloricben Werke der heil. Hildegard, dans les Sitzungsberichte der K. Akademie der Wissenschaflen, Math.-natur. Classe, Vienne, 1862, t. xlv, p. 97-116 ; Deutschlands ersle Naturforscherin, dans l’nsere Zeit, Leipzig, 1881, t. i, p. 305-310 ; W. Preger, Geschichte der deutschen Mystik im Mittelalter, Leipzig, 1874, t. i, p. 13-27, 29-37 ; J.-P. Schmelzeis, Die Werke der heil. Hildegardis und ihr neuesler Kritiker, dans les Historisch-politische Blàller, Munich, 1875, t. lxxvi, p. 604628, 659-689 ; Dos Leben und Wirken der heil. Hildegardis, Fribourg-en-Brisgau, 1879 ; Kirchenlexikon, 2e édit., Fribourg-en-Brisgau, 1888, t. v, col. 2061-2074 ; Richaud, Sainte Hildegarde, sa vie et ses œuvres, étude théologique, Aix, 1876 ; A. von der Linde, Die Handschriften der K. Landesbibliolek in Wiesbaden, Wiesbaden, 1877 ; J.-B. Pitra, Analecta sacra, Mont-Cassin, 1882, t. viii, p. i-xxii ; A. Battandier, Sainte Hildegarde, sa vie et ses œuvres, dans la Revue des questions historiques, Paris, 1883, t. xxxiii, p. 395-425 ; J. Martinov, dans la Revue du monde catholique, 3 « série, Paris, 1884, t. xxiv, p. 839-854 ; L. Aubineau, Épaves, Paris, 1886, p. 368-393 ; F. W. E. Roth, Zur Bibliographie der heil. Hildegardis, dans Quartalblàtler des historischen Vereins fur das Grossherzogthum Hessen, Darmstadt, 1886, p. 221-233 ; 1887, p. 76-86 ; Die Codices des Scivias der heil. Hildegardis O. S. B. in Heidelberg, Wiesbaden und Rom in ihrem Verhàltniss zu einander und der Editio princeps 1513, ibid., 1887, p. 18-25 ; Beitràge zur Biographie der Hildegard von Bingen, O. S. B., sowie zur Beurtheilung ihrer Visionen, dans Zeitschrift fur kirchliche Wissenschaft und kirchliches Leben, Leipzig, 1888, t. ix, p. 453-471 ; H. Delehaye, Guibert, abbé de Florennes et de Gembloux, dans la Revue des questions historiques, Paris, 1899, t. XL VI, p. 5-90 ; E. Vacandard, Vie de saint Bernard, abbé de Clairvaux, Paris, 1895, t. ii, p. 317-327 ; Benrath, Realencyklopàdie, 3e édit., Leipzig, 1900, t. VIII, p. 71-72 ; P. Kaiser, Die naturwissenschaftlichen Studien der Hildegard von Bingen, Berlin, 1901 ; P. Franche, Sainte Hildegarde, Paris, 1903 ; dom H. Herwegen, Les collaborateurs de sainte Hildegarde, dans la Revue bénédictine, Paris, 1904, t. xxi, p. 192-203, 302-315, 381-403 ; cf. Analecta bollandiana, Bruxelles, 1905, t. xxiv, p. 302-304 ; Die heil. Hildegard von Bingen und das Oblateninslitut, dans les Studien und Miltheilungen zur Geschichte des Benediktinordens und seiner Zweige, Salzbourg, 1912, t. xxxiii, p. 543552 ; J. May, Die heilige Hildegard von Bingen aus dem Orden des h. Benedikt (1098-1Il U), Kempten, 1911 ; L. Baillet, Le miniatures du Scivias de sainte Hildegarde conservé à la bibliothèque de Wiesbaden, Paris, 1912 (extrait des

Monuments et mémoires publiés par l’Académie des inscriptions et belles-lettres, Paris, 1912, t. xix) ; J. Gmelch, Die Kompositionen der heiligen Hildegard (70 chants du ms. de Wiesbaden reproduits par la phototypie), Dusseldorꝟ. 1913 ; Francesca Maria Steele, 371e life and visions o/ St. Hildegarde, Londres, 1914.

F. Vernet.

    1. HILTON ou HYLTON Walter (Gautier)##


HILTON ou HYLTON Walter (Gautier), écrivai î ascétique anglais, chanoine de Thurgarton. dans le Nottingham, décédé le 6 mars 1395. Depuis le xvie siècle jusqu’à nos jours, on a dit et répété qu’il avait été religieux de la chartreuse de Shene, dans le Surreyshire, au diocèse de Winchester, et qu’il y était mort vers 1440. Mais, outre que cette maison d’enfants de saint Bruno ne date que de 1414, des preuves certaines établissent qu’il n’a jamais été chartreux. C’est d’abord l’absence de son nom dans les listes des défunts annoncés à tout l’ordre, chaque année, par la carte du chapitre général. C’est ensuite la déclaration expresse qu’il fit qu’il n’était pas religieux dans la lettre De origine rcligionis, où il loue l’ordre des chartreux. 11 est vraisemblable que la qualité de chartreux et la fausse date de sa mort proviennent de ce que le plus ancien et peut-être le plus complet recueil de ses œuvres porte la souscription finale qu’il fut copié le 29 novembre 1433 permanus magistri Joannis Dygoun reclusi Bethlchem de Shene. Ce recueil se trouve actuellement à la bibliothèque du collège de la Madeleine, à Oxford, sous le n. 2234, 95. Cf. Puyol, Descriptions bibliographiques des manuscrits du livre De imitatione Chrisii, Paris, 1898, p. 327, n. 5. Ainsi, parce que le chartreux de Shene, Jean Dygoun, eut soin de recueillir les œuvres de W. Hilton, on a présumé que celui-ci florissait, vers la même époque, dans le même monastère. Mais, en Angleterre, depuis quelques années, on a justement protesté contre cette supposition. Cf. The scale of perfection de Hilton, publiée par le R. P. Guy, bénédictin, ainsi que l’édition faite par le P. Dalgairns et la préface de M. Ingram à sa publication des anciennes traductions anglaises de l’Im ilat ion, Londres^ 1893, p. x.

Cependant si la vie de W. Hilton est obscure, sa réputation est, au contraire, très grande. Il est, en effet, célèbre à double titre, dont l’un est mérité, l’autre sera encore longtemps problématique. Ses compatriotes le considérèrent avec raison comme un des meilleurs maîtres de la vie intérieure à cause des œuvres spirituelles qu’il écrivit. Son Échelle de la perfection, au jugement du B. Thomas More, était un des trois livres ascétiques dont la lecture fréquente pouvait entretenir la dévotion dans le peuple anglais. Cf. Puyol, L’auteur du livre De imitatione Christi, i rc section, Paris, 1899, p. 447. Mais si cette estime est fondée, il n’en est pas de même de l’honneur qu’on lui fait en le mettant au nombre des auteurs présumés des quatre livres, ou de quelques-uns des livres, qui forment l’ouvrage immortel de l’Imitation de Jésus-Christ. A notre avis, il serait téméraire de répéter encore que W. Hilton a autant de droits au titre d’auteur de l’Imitation qu’en a Thomas a Kempis. Depuis que la critique a établi qu’il était mort en 1395, et, partant, n’a pu vivre dans la chartreuse de Shene fondée en 1414, dix-neuf ans après son décès, la question est devenue plus compliquée. Aucun des manuscrits anglais favorables à cette opinion n’est antérieur à 1400, et il est certain que les partisans de Thomas a Kempis n’accepteront pas la conclusion suivante formulée par Mgr Puyol : « Hilton a fait ( ?) une recension et, sans doute, une traduction de l’Imitation, mais il ne l’a pas composée. » Op. cit., p. 340, note 3.

M. Éd. Bernard a donné le catalogue des œuvres de Hilton avec l’indication des bibliothèques où, deson temps, elles se trouvaient manuscrites : 1° Scala perfectionis, in-fol. Londres 1494 in-4° 1507, 1059