liqucs et des hérétiques, voir les documents du saint-siège, dans Lettres apostoliques de Léon XIII, édit. Bonne Presse, t. I, p. 41 ; t. il, p. 51, 234-235 ; t. iii, p. 65-67, 69, 219 ; t. iv, p. 175, 221, 229 ; Lettres de Pie X (ibid.), t. i, p. 113, 217 ; Collectanea S. C. de Propaganda fide, in-4o, Rome, 1907, passim ; Analecta ecclesiastica, Rome, 1899, p. 98-99. Cf. Questions ecclésiastiques, Lille, 1912, t. ii, p. 194 sq. ; Ami du clergé, Langres, 1900, p. 1604 ; 1904, p. 112, 879 ; 1907, p. 287, 600 ; 1908, p. 444 ; Mgr Nègre, Les écoles, Paris, 1911. 3° Problème canonique.
1. Sources : Décret de Gratien, c. 4, dist. XXX ; c.32, dist.L ; Causa I, q. vu ; Causa XXIII, q.vn ; Causa XXIV, q. i, iil ; c.37, 118, dist. IV, Deconsecr. ; Complément I, 1. V, tit. vi. De hæreticis ; III, 1. V, tit. iv ; IV, 1. V, tit. v, De hæreticis et manichœis ; V, 1. V, tit. iv, De hæreticis ; Décrétales de Grégoire IX, 1. V, tit. vin ; Décrétales de Clément VIII, édit. Sentis, p. 163 sq. ; Pie IX, const. Apostolicæ sedis. — 2. Auteurs : outre les grands, commentaires de Schmalzgruber, Reiftenstuel, Pirhing, . Ponsius, etc., et les manuels classiques de Devoti, De Angelis, Sanguinctti, Cavagnis, Santl, Soglia, Aichner, Laurentius, Grandclaude, Bouix, Deshayes, Wernz, on consultera avec profit, sur les peines infligées aux hérétiques dans le droit moderne, les commentateurs de la bulle Apostolicæ sedis, voir ce mot, t. i, col. 1617-1618 ; Hilarius a Sexten, Tractatus de censuris ecclesiasticis, Mayence, 1894 ; Gennari, Consultazioni morali-canoniche-liturgiche, Rome, 1902 ; trad. Boudinhon ; Heiner, Katholisches Kirchenrecht, Paderborn, 1909 ; Die kirchenlichen Censuren, Paderborn, 1884 ; Kober, Der Kirchenban, Tubingue, 1857 ; Stremler, Traité des peines ecclésiastiques, Paris, 1860 ; Muenchen, Die canonischen Gerichtsver/aliren und Slrafrecht, Cologne, 1865 ; Hinschius, Das Kirchenrecht der Katholiken und Proleslanten in Deulschland, t. iv, p. 844 ; t. v, p. 157 sq., 449 sq. ; Cappello, De censuris juxta codicem juris canonici, Turin, 1919.
On trouvera aussi beaucoup de notions utiles dans Suarez, op. cit., disp. XX-XXIII, et dans de Lugo, op. cit., disp. XXV. Sur la question des livres hérétiques, voir Boudinhon, La nouvelle législation de l’Index, Paris, 1899 ; Hollweck, Das kirchliches Bucherverboi, Mayence, s. d. ; A. Vermeersch, De prohibitione et censura librorum, Tournai, 1898 ; Lega, Prælectiones de judiciis ecclesiasticis, Rome, 1896-1902, t. iii, p. 485 ; Hilarius a Sexten, op. cfl., p. 110 ; Devoti, lnstituliones canonicæ, Gand, 1822, 1. IV, tit. iv, t. ii, p. 243-261 ; Périès, L’Index, commentaire de làjconslitution apostolique Officiorum, Paris, 1898, et les autres auteurs cités au cours de l’article.
HERGENRŒTHER Joseph, historien allemand et cardinal, vit le jour à Wurzbourg, où son père était professeur de médecine, le 15 septembre 1824. Il fit avec succès ses premières études au gymnase de sa ville natale ; puis il suivit les cours de philosophie et de théologie à l’université, de 1842 à 1844. L’évêque Stahl l’envoya ensuite au Collège germanique de Rome. Ordonné prêtre le 28 mai 1848, il ne put achever son cours de théologie à cause des troubles de la Révolution. Il rentra à Wurzbourg, où il continua ses études. Au mois de mars 1849, il fut nommé chapelain a Zellingen. Il soutint sa thèse de doctorat en théologie le 18 juillet 1850 ; elle est intitulée : Die Lehre von gôltlichen Dreieinigkeit nach dem h. Gregor von Nazianz, dem Theologen, mil Berùcksichligung der alteren und neueren Darstellungen dièses Dogma’s, Ratisbonne, 1850. Les examinateurs furent si satisfaits de la soutenance qu’ils demandèrent que le jeune docteur devint privat-docent à l’université de Wurzbourg. Au mois de mai 1851, il présenta sa thèse d’habilitation : De cutholicæ Ecclesiæ primordiis recentiorum prolestantium sysiemata, ibid., 1851. Il fut nommé professeur extraordinaire le 3 novembre 1852. Le 15 mai 1855, il obtint la chaire de droit canon et d’histoire ecclésiastique, qu’il illustra. Ses premières publications historiques, si on excepte un article sur les Philosophoumena, récemment découverts, dans Tùbinger Theologische Quarlalschritt, 1852, portèrent sur Photius et le schisme grec. Il donna la première édition critique du Liber de Spirilus Sancli mystagogia, de Photius, Ratisbonne, 1857 que Migne reproduisit,
P. G., t. en, col. 263-542. Dans l’introduction et les notes, il résolut toutes les difficultés que le patriarche de Constantinople avait soulevées contre la procession du Saint-Esprit ex Filio. Il étudia les Amphilochia de Photius dans Tùbinger Theologische Quarlalschrift, 1858. En 1860, il reprit le même sujet dans P. G., t. ci, col. 1-20, et il fournit des collations du texte pour l’édition des œuvres de Photius par l’abbé Migne. Sur l’Église grecque et Photius, il publia successivement : Entalma græcum Patrum spiritualium ofjicium describens, avec un commentaire, Ratisbonne, 1865 ; Photius, Patriarch von Constantinopel. Sein Leben, seine Schrijlen und das griechische Schisma, nach handschrilllichen und gedrùckten Quellen, 3 in-8o, Ratisbonne, 1867-1869 ; Monumenla græca ad Pholium eiusque historiam pertinenlia, ibid., 1869. Sa connaissance de l’histoire du schisme lui permit de critiquer l’ouvrage d’Aloys Piepler, Geschichle der kirchl. Trennung zwischen Orient und Occident, Munich, 1864, dans le Chilianum, 1864-1865, t. v-vn, et dans Archiv /ùr Kirchenrecht, 1864, 1865, t. xii, xiv. Il publia aussi dans diverses revues allemandes des articles d’histoire ou de droit canon, et il prit part aux discussions théologiques qui surgirent alors en Allemagne. Notons aussi son étude sur l’histoire de l’exégèse : Die anliochenische Schute und ihre Bedeutung auf exegetische Gebiete, Wurzbourg, 1866. Dans l’audience du 28 novembre 1867, Pie IX le désigna comme consulteur, devant aider à la préparation du concile du Vatican. Prévenu par le nonce de Munich, il accepta avec reconnaissance le concours qu’on lui demandait, mais à la condition formelle qu’il ne cesserait pas son enseignement à Wurzbourg. Il pourrait aller à Rome aux mois de mars et d’avril et à l’automne, dès le début de septembre jusqu’à la mi-novembre. Le 5 février 1868, la Congrégation directrice le nomma consulteur de la Commission de la discipline ecclésiastique. Collectio Lacensis, Fribourg-en-Brisgau, 1890, t. vii, col. 1045, 1058 ; Cecconi, Histoire du concile du Vatican, trad. franc., Paris, 1877, 1. 1, p. 361. Pendant la tenue du concile, Hergenrœther prit part à la lutte que souleva en Allemagne la proposition de définir l’infaillibilité pontificale. Il rédigea avec Hettinger la réponse que la faculté théologique de Wurzbourg fit, le 2 juillet 1869, aux questions posées par le prince de Hohenlohe aux facultés de théologie et de droit des universités bavaroises, publiée dans Der Katholik, 1871, et traduite en français dans Cecconi, op. cit., t. iii, p. 460-524. Quand parut la brochure : Der Papst und das Concil, par Janus (attribuée à Dœllinger), il y répondit au bout de quelques semaines par son Anlijanus, Fribourg-en-Brisgau, 1869 : trad. italienne par Taliani, Turin. 1872. Il faisait une critique historique et théo’ogique des idées de Janus. Voir Cecconi, op. cit., t. ii, p. 438-441. Quand Dœllinger attaqua ouvertement l’adresse de la majorité des membres du concile sur l’infaillibilité pontificale, Hergenrœther lui répondit : Die Irrlùmer von mehr als vierhundert Bischôfen und ihr theologischen Censor, Fribourg-en-Brisgau, 1870. Cf. Th. Granderath, Histoire du concile du Vatican, trad. fi-anç., Bruxelles, 1911, t. ii, p. 295-302. Il publia encore des articles polémiques : Die Concilsbriefe der allgemine Zeitung, dans Historisch-polilische Blatter, t. lxv-lxvl ; Die pàpslliche U nj ehlbarkeil vorden valicanischen Concil, Passau, 1871 ; Ueber das valicanische Concil, ein theologisches Votum, Mayence, 1871 ; Katholische Kirche und christlicher Staal in ihrer geschichtlichen Entwickelung und in Bcziehung au/ die Fragen der Gegenwart. Hislorisch-theologische Essays und zugleich ein Anli-Janus vindicatus, Fribourg-en-Brisgau, 1872 ; 2e édit., 1876. Il avait publié aussi : Die Mariaverehrung in den 10 erslen Jahrhun-