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HEIBER — HEINRICH


rabilis seu brevïs descriplio imaginis B. Maria Virginis prodigiis claree quie in ccclesia Monacensi colitur, in-4°, Munich, 1724 ; 6° Lcben der seligen Rila Don Cassia, in-8°, Munich, 1737 ; 7° Devotus peregrinm in Auf. kirchen scu Modus salutandi et venerandi imaginem B. Mariée Virginis quee in Aufkirchen est, in-12 (en allemand), Munich, 1725 ; 8° Diarium indulgentiarum et gratiarum S. archiconfralernilalis B. Mariée Virginis de Consolatione, in-12, Munich, 1709 ; 9° Suspiria erga dolorosam sanctam faciem Christi, Munich, 1726 ; 10° Qualuordecim sermones pancgijrici pro diversis solemnilatibus, ms. ; 1 1 ° Sermones lempore Quadragesimee muliis annis ad populum habiti, ms. ; 12° Catalogus quindecim seeculorum, quo tam grsecomm quam latinorum Palrum, aliorumque oratorum ecclesiasticorum nomina, officia et scripla tam édita quam inedita exhibentur, ms. (ce recueil ne s’étend que jusqu’au viie siècle ) ; 13° Jésus Christus ejusque vita et doctrina in vcteri lege preefiguratus et in nova manifestatus, ms. Il faut ajouter à cette liste diverses notes, dissertations et poésies dont quelques-unes furent publiées dans la revue : Parnassus Boicus.

Revisla agustiniana, Valladolid, 1884, t. vii, p. 351 ; Lanteri, Postrema sœcula sex religionis augustinlanse, Tolentino, t. iii, p. 58, 418 ; Ossinger, Bibliotheca augustiniana, p. 344 ; Hurter, loc. cit.

N. Merlin.

H El M BACH wiathias, jésuite allemand, né à Enskirchen dans le duché de Juliers le 19 mars 1666, admis au noviciat le 21 juillet 1685. Il enseigna les humanités, puis la philosophie à Cologne et se distingua par la souplesse de sa dialectique et la subtilité de ses théories. C’est surtout dans le domaine de la logique que son talent excella. Il composa pour ses élèves de l’université un Florilegium argumenlorum, 2 in-fol., Cologne, 1703-1708, qui a pour but principalement de former l’esprit aux discussions philosophiques, mais qui rappelle trop le formalisme et les recettes de la scolastique décadente. L’ouvrage eut toutefois grand succès et compta plusieurs éditions. Son introduction à la logique : Dialcctica Aristotelico-rationalis sive manuduclio ad logicam, Cologne, 1706, 1709, 1713, etc., jouit également d’une réputation qui étonne aujourd’hui. Appelé ensuite à exercer le ministère de la prédication, le P. Heimbach se fit un nom dans la controverse par ses polémiques mordantes contre les réformés : Fuss bi-im Mahl, das ist, Behauplung der zu Mùlheim gehalten Glaubens-Bataille fiber die wesenltiche Gegenwart Christi in H. Abendmahl, in-4°, Cologne, 1706 ; Gespràch zwischen Thomas mut Slephan Buchweiss, welche caiholischer Religion, und Peler Eger-Kæss und Fie Langohr, so Reformirler Religion, in-4°, Dusseldorꝟ. 1707. Il faut citer encore comme œuvres de théologie pastorale une Rhetorica christiana, 2 infol. , Augsbourg, 1720 ; 2 in-4°, Cologne, 1730, et son catéchisme pastoral : Catcchismus christiano-catholicus in calhedram concionatoriam clevidus, 2 in-4°, Cologne, 1723, 1737, 1748. Son cours de catéchisme à l’usage des enfants : Praxis catechetica sive manuduclio pro instruendis rudibus, Cologne, 1707, était classique en Allemagne dans la première moitié du xviiie siècle. Il eut de nombreuses éditions, et fut traduit en allemand sons le titre de Der chrisflichen Kinder-Lehrer dès 1713. Enfin le P. Heimbach a laissé un sermonnaire fort estimé de son temps : Das reine Worl Gottes auf aile Sonn-und Feierteegtige Euangelia, 2 in-4°, Cologne, 1721. Une partie a été insérée dans le t. vi du recueil de Brischar : Sammlung der kathol. Kanzelredner, Schaffouse, 1871. Le P. Heimbach mourut à Cologne, après une vie d’étonnant labeur, le 6 juillet 1747.

Sommcrvogel, Bibliothèque de la C" de Jésus, t. iv, col. 218-222 ; Hurter, Nomenclator, 3e édit., Inspruck, 1910, t. iv, col. 1665 sq. P Bernard.

    1. HEINLIN Henri##


HEINLIN Henri, bénédictin du monastère de Thèresen-Franconie, fut en 1673 professeur de philosophie à l’université de Salzbourg, où il enseigna également la théologie morale de 1677 à 1680. Il publia : Logica seu philosophia naturalis, in-12, 1674 ; une seconde édition plus développée parut en 1677, in-4° ; Traclatus philosophicus de ente metaphysico, in-12, 1675 ; Thèses seleclee ex universa philosophia, in-12, 1675 ; Queestioncs selectee de principiis rerum naturalium, in-12, 1675 ; Dispulalio de generatione et corruptione, in-12, 1675 ; Disputatio de anima in communi, in-12, 1675 ; Disputatio de anima vegelativa, sensiliva et rationali, in-12, 1675 ; Traclatus philosophiæ naturalis, seu phgsicse Aristotelico-Thomislicee de anima in communi, in-4°, 1677 ; Traclatus de causis in génère et in specie, in-4°, 1677 ; Traclatus de principiis rerum naturalium, in-4°, 1678 ; Traclatus de generatione el corruplione, in-4°, 1678 ; Luslrum doctrinale ex quintuplici doctrinee génère, historiée, poeticee, philosophtcee, juridicee ac polilicee, in-4°, 1701 ; Medulla theologiee pasloralis praticee, in-12, Cologne, 1707 ; Medulla theologiee moralis cum duodecim centuriis casuum circa sacramenta singula, in-4°, Nuremberg, 1714.

Ziegelbauer, Historia rei literariæ ordinis S. Benedicti, t. iv, p. 138, 139, 147 ; (doni François), Bibliothèque générale d « ? éciuains de l’ordre de Saint-Benoit, t. i, p. 462 : Hurter, Nomenclator, Inspruck, 1910, t. iv, col. 270-271.

B. Heurtebize.

    1. HEINRICH Jean-Baptiste-Vincent##


1. HEINRICH Jean-Baptiste-Vincent, théologien catholique allemand, né à Mayence le 15 avril 1816, fit avec succès ses premières études au gymnase, puis suivit les cours de droit à l’université de Giessen pendant trois ans (1834-1837) et fut reçu docteur in utroque, le 27 décembre 1837 ; il enseigna le droit à cette université comm.3 privât doc nt on 1840. Il étudia la théologie aux universités de Tubingue et de Fribourg-en-Brisgau en 1842 et 1843, puis au séminaire de Mayence en 1844. Ordonné prêtre en 1845, il fut nommé, d’abord, chapelain de la cathédrale de Mayence, puis secrétaire des conférences du diocèse de Wurzbourg en 1848, chanoine prébende en 1850, professeur de théologie dogmatique au séminaire de Mayence en 1851. Tout en continuant son enseignement, il devint chanoine titulaire de la cathédrale en 1855, doyen en 1867 et vicaire général en 1868. De 1850 à 1890, il dirigea avec Moufang le Katholik. Il prit une part active aux congrès des catholiques allemands, et en 1863, il rédigea à Munich une protestation contre les audacieuses affirmations de Dôllinger. Il reprit son enseignement au séminaire de 1877 à 1887. Le papa le nomma prélat domestique le 16 avril 1886. Il mourut le 9 février 1891. Son principal ouvrage est sa Dogmalische Théologie, dont il publia 6 vol., 1873 sq. ; 2e édit., Mayence, 1881-1900, continuée par Gutberlet, 4 vol., Mayence et Munster, 1891-1904, t. vii-x. Huppert (t le 19 avril 1906) en fit un abrégé sous le titre : Lchrbuch der kalh. Dogmatik, 2 vol., Mayence, 1898-1900. Les autres écrits de Heinrich sont : Die Reaction des sogenannles Forlschrilles gegen die Freiheit der Kirche und des religiôsen Lebens, Mayence, 1863 ; Christus, ein Nachweis seiner geschichllichen Existenz und gôttlichen Persônlichkcit, ibid, , 1864 (contre Strauss et Renan) ; Die wahre Kirche oder das sichlbare Reich Christi auf Erden (contre le pasteur protestant Nonweiler) ; Die Beweise fur die Wahrheit des Christenthums und der Kirche, l re édit., Mayence, 1885 ; Die Klôsler in die Geschichle, Francfort, 1866 ; Die Klôsler und ihre Gegner in der Gegenwart, ibid. f 1885 ; Die kirchliche Reform, Mayence, 1869 (contre Hirscher). Heinrich composa aussi l’important article Christus du Kirchenlexïkon, t. iii, col. 241-293.

Brûck, dans Der Katholik, 1891, "t. i, p. 289-308, ’403-425^ et dans In préface du t. vu de la Dogmalische Théologie ;