2e édit., Oxford, 1882. Daniel Rock, chanoine de Southwark († 1871), écrivit deux ouvrages de valeur : The Churcli oj our falhcrs, où il étudie la foi et les pratiques religieuses en Angleterre au moyen du rite de Saruin, et Hierurgia, or the hohj sacrifice of the mass, réédités à Londres, le premier en 1903, l’autre en 1900. Jacques Spencer Northcote publia, en collaboration avec Guillaume Brownlow, Roma solterran^a, intéressant abrégé de l’ouvrage de J.-B. de Rossi.
Hurtcr, Nomenclator literarius theologiæ calholictu, 3e édit., Inspruck, 1903-1913 ; Leslie Stephen et Sidney Lee, Diclionarij o/ national biograpluj, Londres, 1908-1913, ouvrage excellent, où les biographies des catholiques sont écrites avec impartialité ; Gillow, Literary and biographical dictionanj o/ Englisli catholics, Londres, 1885-1902. Voir aussi les ouvrages cites a la fin des articles spéciaux sur certains auteurs anglais.
A. Gatard.
- GRANDI Antoine-Manie##
GRANDI Antoine-Manie, religieux barnabite, né
à Vicence en 1761. Il étudia au collège d’Udine, et,
le 28 octobre 1777, il prit l’habit religieux au noviciat
de Monza. Ordonné prêtre, après avoir eu le diplôme
de docteur en théologie à l’université de Pavie, il
enseigna les mathématiques et les belles-lettres à
Milan, à Crémone, à Bologne. Les troubles survenus
en Italie à la suite de la Révolution française l’obligèrent
à se réfugier à Vicence auprès de sa famille.
En 1801, il fut appelé à Rome par ses supérieurs et prit
une part très active aux travaux de l’Académie de
religion catholique. Le 19 avril 1807, il fut nommé
procureur général de sa congrégation ; le 10 novembre
1819, pro-vicaire général et, le 27 mars 1822.
vicaire général. Il mourut la même année, le G novembre.
La plupart de ses ouvrages imprimés ne
rentrent pas dans le domaine de la théologie. Nous
nous bornons donc à citer : 1° Disserlazione suite
viriazioni in dottrina obbicllate al Chicsa catlolica, le
quali non pregnidicano punlo alla verità ed infallibililà
di Ici, Rome, 1805 ; 2° Opérette divole dcl Rcmo
l’adre Franccsco Luigi Fonlana, proposlo générale dei
ehierici rcgolari di San Paolo, con la vila di lui, Rome,
1823. Le P. Piantoni donne la liste complète de ses
écrits imprimés et de ses dissertations théologiques
médites, p. 117-120.
Ccsari, Elogio latino c italiano dcl reuerendissimo Padrc Antonmaria Grandi, vicentino, vicario générale délia congregazionc di S. Paolo, Vérone, 1823 ; Nardurti, Notizie biografiche intorno al R. P. D. Antonio Maria Grandi vieariu générale dei PP. barnabiti, Rome, 1823 ; A. C. (Cesari), Per la morte dcl P. Antiono Grandi vicentino, vicario générale dei barnabiti in Roma, epistola, Vérone, 1822 ; Piantoni, Elogio storico al reuerendissimo Padre don Antonmaria Grandi barnabila, Rome, 1858 ; Colombo, Profili biograflei d’insigni barnabiti, Lodi, 1871, p. 211-211.
A. Palmieri.
- GRANDIN Martin##
GRANDIN Martin, théologien, né à.Saint-Quentin
le Il novembre 1604, mort à Paris le 16 novembre
1691. Ses premières études terminées à Noyon et à
Amiens, il vint âgé de 17 ans à Paris, et s>.donna à la
théologie. Admis au collège du cardinal Lemoine, il y
enseigna la philosophie. Docteur en Sorbonne, aprè ;
quelques années de ministère paroissial, il obtint une
chaire de théologie en 1638, et la conserva jusqu’à sa
mort, estimé de tous autant pour sa science que pour sa
piété. Il se l’efusa à souscrire à l’enregistrement des
quatre articles. Grandin était principal du collège de
Dainville et supérieur de plusieurs communautés religieuses.
Après sa mort parut : Martini Grandini docloris
cl socii Sorbonici, sacrée facultalis Parisicnsis decani,
emerili in theologia professoris, opéra, 5 in-l°,
Paris, 1710-1712. Cet ouvrage fut publié par les soins
de Charles Du Plessis d’Argentré, plus tard évêque de
Tulle, qui y ajouta quelques dissertations.
Moréri, Dictionnaire historique, t. v b, p. 335 ; I’icot,
Essai historique sur l’influence de la religion en France pendant le XVIIe siècle, in-8°, Paris, 1824, t. ii, p. 314 ; Quérard, La France littéraire, t. iii, p. 446 ; Hurter, Nomenclator, 1910, t. IV, col. 322-324, 1005.
B. IIeurtebize.
- GRANDVILLERS Jacques##
GRANDVILLERS Jacques, théologien suisse, né
à Delémont en 1674, entré dans la Compagnie de Jésus
en 1690, enseigna la philosophie, puis la théologie
scolastique à l’université de Dillingen de 1712 à 1721.
Il se fit un nom qui reste avec honneur dans l’histoire
de l’apologétique par un ouvrage dirigé contre les
athées de son temps : Deus argumenlis moralibus ab
alhcorum impietale vindicalus, Ingolstadt, 1710, et
surfout par son Ecclesia romana, sola credibilis et vera,
Dillingen, 1716, qui est un des premiers essais de
systématisation de la théologie fondamentale. Ces
deux ouvrages ne forment d’ailleurs qu’un résumé
succinct de son enseignement où il se distingua surtout
comme un initiateur. Devenu recteur des collèges de
Fribourg en Suisse, de Soleure et de Porrentrui,
instructeur de la troisième probation, il mourut à
Ebersperg, le 25 août 1752.
Sommervogel, Ribliothéque de la C" de Jésus, t. iii, col. 1672 ; Hurter, Nomenclator, 3e édit..Inspruck, 1910, t. iv, col. 1376.
P. Bernard.
- GRAPPIN Jean##
GRAPPIN Jean, né à Vellemenfroy (Haute-Saône),
au diocèse de Besançon, le 8 décembre 1791,
entra dans la congrégation de la Mission ou des
lazaristes le 27 septembre 1819. Il fut supérieur du
grand séminaire de Saint-Flour, puis assistant du
supérieur général de sa congrégation. II mourut le
4 novembre 1846. Pendant qu’il était à la tête du
séminaire de Saint-Flour, il a publié un livre qui a été
discuté dans les controverses où, vers 1840, la presse
irréligieuse attaqua violemment l’enseignement des
séminaires. C’étaient les Collationes practicee in sexlum
et nonum Decalogi preeceptum neenon in conjugatorum
officia, jussu illustrissimi et reverendissimi D. D. Francisco
Maries Eduardi de Gualy episc. S" Flori éditée et
pro seminario suo adoplatæ, in-12, Lyon, 1833. Un
ministre protestant, Athanase Coquerel, attaqua
violemment l’ouvrage de Grappin dans une brochure
intitulée : Lettre à M. l’archevêque de Paris, sur la
querelle de l’université et de l’épiscopat, et sur les
Collalioncs practiese à l’usage du séminaire de Saint-Flour,
in-8°, Paris, 1844. Voir l’Univers du 8 février
1843, le Journal des Débals du 15 mai de la même
année, ainsi que l’Ami de la religion. L’auteur n’avait
fait que reproduire sous une forme méthodique, en
inclinant d’ailleurs vers les opinions un peu sévères
qui prévalaient à cette époque, l’enseignement des
principaux écrivains qui ont traité cette partie de la
théologie morale. C’est aussi Grappin qui est l’auteur
d’un petit manuel de piété intitulé : Veni mecum,
destiné aux élèves du sanctuaire, du séminaire de Saint-Flour,
suivi de l’office de la sainte Vierge, in-32,
Saint-Flour, s. d.
Notices bibliographiques sur les écrivains de la congrégation de la Mission par un prêtre de la même congrégation [E. Rosset], in-8°, Angoulême, 1878 ; Semaine catholique du diocèse de Saint-Flour, 3 mai 1899.
A. MlLON.
- GRASSI François##
GRASSI François, lazariste, naquit le 26 octobre
1715 à Castiglione, au diocèse de Lodi (Italie).
Il entra dans la congrégation des lazaristes à Gênes,
en 1731. Saut quelques années où il fut supérieur du
collège Albcroni à Plaisance (Italie), sa vie tout entière
fut consacrée a l’enseignement. Il mourut à Plaisance
en 1773, âgé de 58 ans. Quelques thèses qu’il fit soutenir
par ses élèves au collège Alberoni à Plaisance donnèrent
lieu à d’assez vives polémiques. Il expliqua en détails
sa théorie, sur les points contestés, dans un ouvrage