Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 5.djvu/245

Cette page n’a pas encore été corrigée
465
466
ESCLAVAGE


rPste l’exii hcation, col. 672 : « H iaut se servir des serj vi eu s comme de soi-même ; ils sont hommes comrne, viteurs COI ^^^ j^ ^^^^, ^^2 pour :

Th^mm^n^rrerpo^ur les esclaves Môme origine donc et à l’occasion valeur morale égale. » Slrom ?V 8 ibid col 1277 : « Eussent-ils à soufirir soit du iyan^oït du ma tre, l’épouse et l’esclave sont capa-We de philosopher.’» D’ailleurs, la vraie servi ude, l’Écriture l’a dit, c’est le péché. Strom., IV, 3, c d 122r, , vT Slrom Iir, 5, col. 1148 : « N’appelez donc pas, Ubertïras’seVvisse ment au plaisir. Nous avons appris cette libeedont le Seigneur seul "ous peut grat fier en nous afîrauchissant des plaisirs, des désirs et Se’passions. » Origène rapporte en quels termes, Cese’^'eirochaitaux premiers chrétiens le nombre d’eclave^s qu’ils comptaient parmi eux Con. Ce. j ni 44 : « Si quelqu’un est ignorant, faible d esprit ^-^ns sivoir ou naïf.qu’il vienne avec confiance^ Car en avouant bien que ceux-là sont dignes de leur Dieu ils montrent qu"i ?s ne veulent et ne peuvent se faire ohei 1 "ue des sou, des hommes de rien insignifujnts que des esclaves, des femmes et des enfants. » P. G., t x, col 976-977. D’ailleurs, les philosophes ne fon-ils

î phUosopher leurs esclaves. Les chrétiens veueM

montrer à leur serviteur, comment en a>ant ^-ne ame iTbre ils peuvent être ennoblis par la religion. Conl. ^t’S' : l « ^î ;  : i : -^^s les écrits des premiers apoloSSe^^fant inteiîoger Jes-tc^des martyrs^ ^ar le martyre surtout a réhabilite les escKnes, a îr^terniTé de soufirances et d’espérances, plus que toute autre chose, a rapproché les ^--^^-^lll^^^’^ authentiques et ceux d’une époque postérieure, donnent la même impression.

^°0n sait la réponse de sainte -Agathe, Acla scuuUu^m t t fehruarii P 621 : Quinlianus dixil : Si "W"^" Ise musTZcur moribus serva : pcrsonam indmsU.’"Ij’ti^S : Recle ta çuidrn, ; nom a : u.lla snm, Christi, proplereaque servam nv profitcor.

Un des compagnons du martyre de « ""^t Justin Evelpistus, Cappadocien à la question : Ta.r^o m, isnam es ? répond : Servus quidem Cvsnns sum, ZZstianus aCIuislo ipso’iberiaicdo.u.U.. A «  S Justini, n. 3. De même, saint Maxime d Asie, %ers t^O Proconsul dixil ad e.um : quis vocaris ? Respo, uia Maxirrrus dicor. Proconsul dixil : cii, us’« "’/ ; °" 5 : Maximus dixil : Ingenuus nains «  « "’", ’^.f J^ : ’Acla n 1. Eusèbe rapporte que les mesures de pers^. Itio’n comprenaient expressément les esc aves comme les autres. De marlijr. PalesUnæ, ’r'^’J’J^.’J ; ^ ^J ; col 1492. Il fallait forcer a sacrifier et à faire acs iTbat ons les hommes et les femm.s les esda^ese le enfants. La lettre des Églises de Lyon et de Vienne .appenel’hérojsn^des^t^HUimJineeUa_.ian^

LS ; re^ChHst^a mo^S^rque’ce qui est, pour les hommes, vi sans éclat et méprisable, est honore par ÎuTdun grande gloire, en raison de l’.amour qui e témoigné au Christ, » et Blandine épuise la rage de penTcutcurs, tandis que les chrétiens la suivent du ?egar " - » ; «  « tremblions tous, et sa maîtresse suivant la chair aussi. » Après « =’1" » ^ I^’^f ^"f’/^P ^i ! illustre esclave martvre est assurément sainte Uli c itt dont les actes, mémoires des m=.rl>TS terminés par les témoins, ont un caractère spécial d authenticité On se rappelle que cette esclave était assez in ruite de sa religion pour faire 1^. -1"^^^„^’PS Modo ego palior. Acta, xv. ^^r^ ^^^^ ^n, s^ que.^mjc Perpétue, renversée dans l’arène par ""e Nache furieuse lâchée h la fois sur la ma rone et sur 1 esclave, après avoir ramené ses vêlement P don potius memor quam doloris, et après avoir renoué ses

„ T., ^int mriilre en deuil : 7/rt surrexU. cheveux pour ne point P^’; "’^ ^, , ; j^^anum

martyrologes un éloge ^’^^^^^’^^^ulamegnoscujusdam niiliiis paganorum, -Î^^^V^’^ ; ’, ", , , j^ana cere velle’, ipsaque omnino recusarel, dicenschnstiaru UgeadMuJ esse prohiMium ; "’"'’Pf, ; 5 ; ’^a’nL audivissel, ab codem’^"-’/'^Î’^^^^X^P 554 laie occisa csl. Acta sanctorum, t. m marin, p. oo

Toutes les véférences sur cette quest on se trou ron dans Paul Allard, Les esclaoes <- ; ^’; "^ ; - JJ’ieuV maître, esclaves martyrs ; famille d’esclaves victimes c^^e leur

s Fraf(Msi, n. 5 ; esclaves converties par leurs’"^| j

procédure qui commençait le martyre.

40 rr « ns/ormanon.- Il faut indiquer ^^j’^^^l^JZ ions dans cette transformation de 1 ^^at des esclaves

Le paganisme les avait bamus de ses sa relémiés dans les collerjia lenmorum ; il les avait i^no IS d ms son culte. Chrétiens, les esclaves jouissent narm ks ies hrétiens, d’une égalité parfaite quant Tl relV-ion : ils reçoivent les mêmes sacrements et wèn qe cërt--s pratiques chrétiennes ou certa ms sacrements rompent les habitudes V^^^^’^^ leur assure ces avantages. Il y a, du reste, "’« me rTche chrétienne et une vie consacrée a Dieu dont la servUud n’écarte pas. Enfm, dans la v.e chr^’enne courante il y a action réciproque des maîtres et des 1 esclaves l’es mis sur les autres, et les profits sont auss’Sutuehles rères insistent sur la responsabilité des ma tres.’et parlent clairement des ^l^/^^crs couru par "r sdàves^Mais tout cela insensiblement es dune 1 efficacilé surprenante ; le jour v^’^^ où, 1 faut l-r-^h^i ;  : s^Si : ’S ;  ; u : mrii : Mesa^

1 ont ïié ïidèiiment suivis ; si, dans la ngiienr.^ d o t.

1 l’esclave aurait dû avoir, P » "--., l’^^^.’^'^.^^^ble q ne ce’nisme, l’autorisation de son maître, il semble que ce droit soit tombé en désuétude, ""^^^ 1 s -Ln^ ehrétiens se soient le plus souvent affranchis e ceue ^ÏgSn L’Église parmi ses enfants "c sonnai que des ^gaux.^alnt Jean Çhrysostoine, ^^ ;.^^^ â « .

Sîn ;  : i ; { ; n"nM ; a ; ia’; pedeDieu.ily^mên.^b^^^

neur dans l’église pour tous les ; 1’^"^ ; J’^^.^°", , Viî pauvre l’emporte en piété sur le’"'^ ^^ ^leu n fut point acception de personnes, et pour 1 Église, .1 y a ni homme libre, ni esclave. »