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FAUX (CRIME DE) — FAYDIT

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Dalloz, Répertoire historique et analijliqiie de législation, de doctrine et de jurisprudence, Paris, 1851, t. xxiv, p. 490623 ; Merlin, Répertoire universel et raisonné de jurisprudence, Paris, 1812, t. v, p. 109-182 ; Hoffron, Les codes français expliqués, II<- partie, Paris, 1863, p. 77-117 (Code pénal) ; Chauveau et Faustin Helie, Tliéorie du Code pénal. Paris, 1843, t. II. p. 283-571 ; Garraud, Précis de droit criminel, Paris, 1885, p. 835-837 ; Morin, Dic/io ; inaire de droit criminel, Paris, 1842, p. 313-326 ; Boitard, Leçons de droit criminel, Paris, 1890, p. 211-285.

V. Oblet.

    1. FAVARONI Augustin##


FAVARONI Augustin, OU Augustin de Rome, célèbre théologien de l’ordre de Saint-Augustin, était bachelier en théologie en 1389, et régent des études au couvent de Bologne, en 1392. En 1407, il fut nommé provincial et en 1419 prieur général. Il resta dans cette charge jusqu'à l’an 1430. En 1431, il fut nommé archevêque de Nazareth et administrateur apostolique du diocèse de Cesena. Sa mort eut lieu à Prato, en 1443. Le P. Ambroise de Cora, général des augustins (14761486), écrivait de lui : Aller fuit Augiistinns : sic enim Aiigustini opéra farniliaria luibebat, lit ab eo edila l’idercntur ; sic copio.ms et profundus theologus, ut flumcii qiioddain divines sapientiæ videretur. Ses ouvrages ne sont pas imprimés. En voici les titres : 1° In Apocalijpsim S..Johannis, traclaliis 1res priores, ad Caroliini de Malulesta, quorum primus inscribitur de sacramento unilatis Christi et Ecries ix, sive de Christo intégra ; secundus, de Christo capite Ecclesiæ et ejus inclilo priticipatii ; tertius, de potestate papx ; quartus de caritate Christi erga clectos et ejus infinito amorc, voir Narducci, Catalogus codicum manuscriptonim bibliotliccæ angelicse, Rome, 1892, t. i, p. 181, cod. 367, n. 3 ; 2° Lcctura super Epistolam Pauli ad Hebrœos, ibid., p. 184, cod. 376, n. 1, fol. 1-105 ; 3° Expositio super Epistolam S. Pauli ad Romanos, ibid., fol. 106-249 ; 4° Commentarius in Epistolam B. Pauli aposloli ad Galutas, ibid., p. 281, 282, cod. 642, n. 1, fol. 1-40 ; 5° Comnwntarius in Epistolam beali Pauli apostoli ad Ephesios, ibid., n. 2, fol. 41-91 ; 6° Commentarius in Epistolam B. Pauli apostoli ad Philippenses, ibid., n. 3, fol. 91-109 ; 7° Commentarius in Epistolam B. Pauli apostoli ad Colosscnscs, ibid., n. 4 ; 8° Super /"'" Sententiarum ; 9° Liber in Epistolas ad Corintttios ; 10" Concioncs ; 11 » Liber de sacerdolio Cliristi et electorum ; 12° Libri quatuor super IV libros Seidentiarum ; 13" Libri Vil in Epistolas canonicas ; 14" Liber de libero arbitrio ; 15" Liber de peccato originali ; 16" Tractatus de immaciilata ronccplionc ; 17" Commcrdarius super libros Ethicorum Aristotelis. Plusieurs de ces ouvrages se conservaient dans la bibliothèque du couvent augustinien de Saint-Jean à Carbonara (Naples), dont les manuscrits se trouvent aujourd’hui à la bibliothèque nationale de Naples, et en partie à la bibliothèque impériale de Vienne.

Le premier ouvrage, mentionné plus haut, a été condamné par le concile de Râle, dans sa XXII® session, au mois d’octobre 1435. Voir De condemnalione libelli fratris Aagustini de Roma arcliiepiscopi Nationis, Mansi, Concil., t. xxix, col. 108-110. Le concile lui reproche d’avoir enseigné que Jésus-Christ I)èchc, et qu’il a toujours péché dans ses membres ; <iue les élus seuls sont les membres du Christ ; que la nature humaine en Jésus-Christ est réellement Jésus<2hrist, c’est-à-dire la personne du Christ. La nature liumaine, adoptée par le Verbe, est réellement Dieu. D’après sa volonté créée, Jésus-Christ aime la nature immaine au même degré que la nature divine. L'âme du Christ voit Dieu avec la même clarté et intensité avec laquelle Dieu se voit lui-m ?me. Cette condamnation cependant, d’après la déclaration du concile, n’atteint pas la piété et l’esprit catholique de l’auteur.

plCT. DE THÉOL. CATHOL

Gesncr-Simlcr, Bibliotlteca, Zurich, 1, ")74, p. 78 ; Possevin .4ppa ; -(j/ » A « R-ei-.Venise, 1606, 1. 1, p. 147 ; Wharton, .4ppen(ii.i ; ad historiam lilterariam Guilelmi Cum Oxtord, 1743, p. 121 ; Mandosio, Bibliolheca romana, Rome, 1682, t. i, p. 186, 187 ; Gandylfo, Dissertatio hislorica de duccntis ccleberrimis scriptoribus (uigustinianis, Rome, 1704, p. 73 ; Ossinger, Bibliothcca augustiniana, Ingulstadt. 1768, p. 329-332 ; Tiraboschi, Sloria delta letleratura iUtliana, Milan, 1833, p. 004 ; Lanteri, Postrema sœcula scx rcligionis auqustinianie, 'r, )lentin, 1838, t. i, p. 252-254 ; Hurler, Nomenclator, t. ii, col. 809, 810.

A. Palmieri. FAY (Pierre du), dominicain belge, naquit à Bruges vers 1584. Le 28 janvier 1001, à l'âge de dix-sept ans, il prit l’habit au couvent de sa ville natale et y fit profession, le 10 juin 1603. Il fut ensuite envoyé en Espagne, à Valladolid, pour y étudier la philosophie et la théologie. De retour dans lesPays-B.is, il enseigna la philosophie à Louvain en 1610, puis la théologie à Arras en 1613. Dans cette dernière ville, il sut se conciTer la confiance et l’amitié île l'évêque, Hennan Ortemberg, qui se montra toujours à son égard un Mécène généreux. Il prit le doctorat en théologie à l’université de Douai et reçut la maîtrise dans l’ordre au chapitre général de Lisbonne (1018). De retour à Bruges, il enseigna la théologie morale au séminaire épiscopal, pendant plusieurs années. Il gouverna aussi, en qualité de prieur, le couvent de Bruges (1625-1627) et de Bruxelles. Il mourut à Bruges, le 20 janvier 1639. On a de lui : 1° De pœnilenlia qua viriute qua sacramento disputationcs Iheologicx circa lextum D. Tliomæ Angelici et conmmnis ac quinti Ecclesiec doctoris a q. L.X ! V 1 1 l’K partis ad xvi Supplementi, Doum, 1626 ; 2° De preliosissimo sanguine salvaloris noslri Jesii Cliristi, qui Briigis asscrvatiir, tractatus tlieologicus et historicus : avec Relatio prodigiosæ probationis ligni SS. Crucis nostri rcdenijdoris in Ecclesia collegiata D. Virgini sacra ciinlatis ejiisdem asscrvati, in-4°, Bruges, 1633 ; 3° Discursus de perpctuitate approbationum retigiosorum ad cxcipiendas confessiones et prœdicandum verbiim Dei, ad perilluslrcs et amplissimos DD. cunsiliarios in consilio status et privalo regiæ suæ Majestalis a religiosis Tolctanæ diœceseos, ex hispano a noslro Pelro latine reddilus. avec Disciirsiis circa jiirisdictionem regularium, qua miinus ubcunt prœdicandi (ce traité est de notre auteur), in-4°, Gand 1636 ; de nouveau imprimés à Cologne sous le titre de Cltjpeiis ordinuin mendicantium, in-8°, 1037.

Echard, Scriptores ordinis preedicatorum, Paris, 17191721, t. II, p. 504 6 ; Bern.de Jonghe, SeZ(7nnii dominicanurn, Bruxelles, 1719, p. 181-182 ; Regest. indulorum et projessor iiii conuentus Rrugensis [Arch. conv. Gand. ord. præd.], ms. ; Necrolog. Brugen. (ibid).

l. COULOX'.

    1. FAYDIT Pierre##


FAYDIT Pierre, né à Rioni en 1644, y mourut en 1703. Entré à l’Oratoire en 1662, il y enseigna avec succès les humanités, mais dut en sortir en 1671 à cause de son cartésianisme. iprès avoir publié diverses brochures plus ou moins malicieuses et excentriques contre Innocent XI, à propos de la régale, contre Tillemont, contre Rossuet, il fit imprimer en 1695 des fklaircissements sur la doctrine et l’histoire ecclésiastique des deux premiers siècles, Mæstricht, et en 1606, un écrit intitulé : Altération du dogme Uxéologiqiic par la jihilosopliie d’Aristole, ou fausses idées des scolastiqucs sur les matières de religion. Le t. i, seul paru, traite de la Trinité, et il y soutenait que la doctrine de ce mystère avait été altérée par la scolastique et défendait le trithéisine ; ce qui le fit enfermer pendant quelque temps à Saint-Lazare. Le P. Hugo, abbé d'Étival, en fit une réfutation en 1099. Faydit publia une réplique : Apologie du système des saints Pères sur la Trinité contre les tropoledrcs et les sociniens,

704. Sorti de prison, il publia encore divers ouvrages

V. - 67