Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 4.djvu/99

Cette page n’a pas encore été corrigée

175

DÉCALOGUE — DECHAMPS

l’harmonie. L’organiiation du travail selon la coutume des ateliers et la loi du décaiogue,’', édit., Tours, 1871, p. l’i. L" réforme sociale en France déduite de l’observation comparée dei peuples européens, & édit., Paris, 1874, t. ui, p. 291. C’est, d’ailleurs, une vérité souvent démontrée parles apologistes chrétiens que le décaiogue aide au bien matériel des individus et des

sociétés c aintenant inviolablement les véritables

droits de l’homme et en favorisant l’éclosion des vertus morales qui. au témoign inl Thomas, De régi mine principum, l. I, c. xv. sont l’élément principal du bonheur matériel individuel et social. Cardinal l’ie, Lettre synodale portant promulgation <in tirerai du concile provincial tenu à Poitiers en jan rie, - 1868, Œuvres, Paris, 1876, t. vi, p. 351 sq. ; M » 1 Dupanloup, Lettre pastorale du 20 octobre 1878.

"2. Les codes inoraux du bouddhisme et du stoïci-imn’ont point exercé cette salutaire influence, soit parce qu’ils n’ont pu aider à l’éclosion des vertus morales sans lesquelles il ne peut y avoir de vrai bonheur individuel ou social, soit parce qu’ils n’ont eu à peu près aucune prise sur la grande masse de la population là où ils ont (’té en vogue. Il est. d’ailleurs, bien avéré que les principes mêmes du bouddhisme, en détournant de tout travail les moines et même les laïques, devaient, dans la mesure où on les appliquait effeclivemont, nuire à la civilisation matérielle. De liroglie, op. cit., p. 200 ; Hardy, Der Buddhismus nach âlteren Pdîi-Werken, .Munster, 1890, p. 139 sq. ; Aiken, op. cit., p. 317 sq.

S. Théophile d’Antioclie, Ad Aulolycum, 1. II. n. 35, P. G., t. vi, col. 1108 ; S. Irénée, Conl. hxr., l. IV, c. il, n. 6 ; exil, n. 3sq. ; c. xin et xvi, P. G., t. vii, col. 978. 1005 -<i TertuHien, Adversus Marcionem, l. II, c. xvii ; Adversus Judœu

  • , c. ii, P. L., t. ii, col. 305, 599 sq. ; Clément d’Alexandrie,

Strom., VI, c. xvi, P. G., t. ix, col. 361 sq. ; oiigène, In Exodum, homil. viii, n. 2, P. G., t. xii, col. 351 ; pseudo-Athanase, Synopsis Scriptural sacr.r, P. G., t. xxviii, col.297 ; S. Grégoire de N’azianze dans son poème théologique sur le décaiogue, P. G., t. xxxvii, col, 476 sq. ; S. Ambroise, In Ps. i.i, n. 33, P. L., t. xvi, col. 1180 ; Ambrosiaster, Comment, in Epistulas S. Pauli, In Eph., VI, 2, P. L., t. xvii, col. 399 ; S. Augustin, Quiestiones in Heptateuchum, l. II, c. i.xxi, P. L., t. xxxiv, col. 620 sq. ; Serm., viii, ix, xxxilt, cix, CCXLVIII, IX-CCLI, P. L., t. xxxviii. col. 67 sq., 75 sq., 207 sq., 636 sq., 1158sq. ; Enarratio in Ps. lvii, n. 1 ; In P «.cx/, n.33sq., P. L., t. xxxvi, col. 673 sq., 118) ; Contra Faustum manir ehssum, I. XV, c. i sq. ; 1. MX. c xviii sq., P. /… t. xi.n, col. 306 sq., 359 sq. ; De spiritu et littera, c. xiv sq., P. I… t. xi. iv, col. 215 sq. ; Contra duos epistolas pelagûmorum, l. III, c. iv, col. 954 ; S. Jérôme. Commentaria in Epist. ml Eph., I. III, c. vi, P. L., t. xxvi, col. 537 ; s. Léon le Grand, Serm., xvii, n. 1 ; xx, c. i ; i.xiii, c. v ; xen, c. I, P. L., t. uv, col. 180, 188 sq., 356, 453 ; S. Grégoire le Grand, Humilité in

Ezechielem, I. ii, 1 til. i, n. 9, P. I.., t. i.xxvi. col

S. Isidore de Séville, Qu.rstiones in Vêtus Testamentum, In Exodum, c. xxix, P. L., t. i.xxxin, col. 301 sq. ; pseudu-i De psalmorum libro exegesis, P. L., i. vin. col. 431 sq. ; Alcuin, De decem verbis tegis seu brevis expositio decatogi, P L., t C, col. 567 sq. ; s. Pierre Datnien, Opusc, . De

decem âZgypti plagia otque decalogo, P. /… i. cxlv, col. 685 sq. ; Hugues de Saint-Victor, Institutiones in decalogum

P. L., t. clxxvi, col. 9

I a, part. XII, c. v, col. 352 ; Pierre Lombard. Sent.. 1. III. . xvii, P. /… t. x. 1 1. col. 881 sq. ; Alexandre de Haies, Summa iheologUe, part. m. q. xi. Cologne, 1629, i. m. p. 197 sq. ; s. Thomas, s, tm. theol., [ II —, q. c ; s. Bonaventure, hi IV s, „ ! ..]. rn, dist.XXXVIl Quaracchi, 1887, t iii, p.M2sq ; Dons Scot, In IVSent., l. iii, dist. xx . Vi t. iii,

p. 331’. Bq. ; Richard de Ûiddletown, In IV se, , t., i. m. dist. XXXVI Breacla, 1591, I iii, p. 441 sq. ; Dauys le chartreux, h, iv Sent., l. iii, dis) wxvii, q. ii, n. tm. ; an, In llP, i. i ; Dominiqn justitia et jure, l. iii, q. iii, Venise 1589, p. 100 eq pli Enehirtdion sive manuale confessariorum et pstntientium, exi, n. 2 sq., Rome, 1590, i B2 sq : Battus, in IV Sent., I. m. dxxxvii. p. m. v. i, 6, 1748, 1 iv, p. 216 sq. ; Suaitz, Os legibus, I. il, cxv, n 16 sq. ; Sylvlus, In / //, q. c,

I //, tr. VI, diaf xii.

a. 1. Anvers, 17’iV t. iii, p..’, 17 ; Bain] a>

alis, ir XXI, c i o. 14 ; GoW, I, , / //, Ir. V, q. iii, dub. v, Vei Muller. //

[. ; Bouquillon, Théolo gie moratts / » <

Paul Rentscbka, Du h)n-se des heiligen A.

nus, Kempun, 19 2- édit., Leipzig,

t. iii, c..l. 1428-1480.

! .. Dl BLAKCHY.

1. DECHAMPS i AGARD DE CHAMPS

Etienne, né s Bourges, le’> septembre 1913, dans la Compagnie de Jésus Paris en 1830 ; professa

la rhétorique à C.ien, la philosophie et la thé,

à Paris ; il remplit les principales charges de son i en France ; confesseur du grand Condé dans les déni dernières années de sa vie, *ïl aida le héros à mourir en chrétien (1686 : lui-même mourut à La Flèche, le’il juillet 1701. Le P. Dechamps fut un des premii des plus vigoureux adversaires du jansénisme. Son coup d’essai, déjà très remarqué, fut Defensio censuras sacrât facultatif Parisiensis latte xxvii jut -ma,

seu disputatio theologica de libero arbitrio,’/ « a evincitur merito ab sacra facullale I lam nalam esse propositionem owi Libertas et nécessitas eideni conveniunt respeclu ejusdem, et sola viole répugnât libertati hominis naturali. Auctore Antonio Kicardo theologo, in-8°. Paris. 164Ô. La censure dont il s’agit dans cet ouvrage venait d’être tirée de l’oubli parle P. Petau et critiquée par un janséniste anonv me. Le P. Dechamps la défendit en combattant surtout la "théorie de Jansénius sur le libre arbitre, de laquelle dérivent ses erreurs. Cet ouvrage avait déjà eu trois éditions à Paris et avait été reproduit en Belgique, quand Libert Frornond. un des deux éditeurs de VAugustinus, essaya de le réfuter, sous l, - pseudonyme de Vincentius Lenis. Les deux réponses que lui fit le P. Dechamps se retrouvent, avec d’autres additions, dans la 3e édition de sa Disputatio theologica de le arbitrio, Cologne. 1650. l’a même temps, pour combattre plus efficacement la propagande de la secte, le P. Dechamps donnait en français un abrégé’de ce traitésous le litre : Le secret du jansénisme rt et refuté par un docteur catholique, in-12, Paris ; 2e édit.. 1651 ; 3e édit., avec des reflexions sur la response des jansénistes, 1 G."> : i. Enfin les cinq propositions extraites de VAugustinus, dénoncées au saint-siège par les évêques français, ayant été condamnées, après deux ans d’examen, par le pape Innocent X, le 31 mai 1653. le P. Dechamps publia presque aussitôt le grand ou i qu’il préparait depuis longtemps pour justifier la tence pré-vue : De hæresi janseniana, ab apostolica merito proscripta, libri très. Opus anie m m sub Antonii Ricai inchoatum, in-fol., Paris, h ;  : . ; , avec dédicace à Innocent X. L’auteur présente avec raison cette publication comme la suite de son traité théologique sur le libre arbitre. Ce qu’il avait fait en 1645 pour la doctrine de Jansénius sur la liberté, résumée dans la’-bs."> propositions, il le fusait maintenant, suivant la même méthode, pour le* cinq erreurs condamnées, montrant que Jansénius avait puisées élu/ les hérétiques et les réfutant par l’autorité de toute la tradition catholique, en particulier par l’enseignement de saint Augustin, dont la nouvelle hérésie cherchait à se couvrir. Apres la mort de l’auteur, le 1’. Etienne Souciel en donna une nouvelle édition, corrigée et augmentée d’après le manusntographe du P, Dechamps, in-fol.. Paris. 1788. Les Provinciale* devaient aussi mettre en mouvement la plume de ce savant controversiste. Pascal et son annotateur Wendrock-Nicole représentent constamment le probabilisme, qu’ils accusent, d’ailleurs injustement, de tant de méfaits, comme une doctrine propre aux jésuites, à peu près exclusivement ; c’est à cette fausseté que