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DEBONNAIRE — DECALOGUE


Pères repoussée, in-12, Rotterdam, 1740 ; Essaidu nouveau conte de ma mère l’Oie, ou les entuminures du jeu de la Constitution, in-8°, 1743 ; La religion chrétienne méditée dans le véritable esprit de ses maximes, 6 in-12, Paris, 1745 et 1784, en collaboration avec le P. Jard, doctrinaire ; La règle des devoirs que la nature inspire à tous les hommes, 4 in-12, Paris, 1758 ; L’esprit des lois quinlessencié, 2 in-12. On lui attribue les notes qui furent ajoutées à l’ouvrage de l’abbé Fleury : Discours sur la liberté de l'Église gallicane, ainsi que celles qui accompagnent l'édition de 1735 du livre d’Arnauld : Remarques sur les principales erreurs du livre intitulé : De l’ancienne nouveauté de l’Ecriture sainte. Louis Débonnaire passp en outre pour être l’auteur des écrits suivants : Chanson sur Vair des Pendus à rencontre des Gensinislres ; Lellre à Nicole sur son principe de la plus grande autorité visible, 1726 ; Observations apologétiques de l’auteur des Examens (1733) ; Lettres sceptiques ; Réponse de l’auteur des Trois Examens, 1734 ; L’esprit en convulsions ; Lettre de l’auteur des Trois Examens aux évêques de Sene : cl de Montpellier ; Réponse raisonnée aux réflexions judicieuses de Delan : Jugement sommaire de la lettre de l'évêque de Sene :  : Trois réponses détaillées de l’auteur des Trois Examens ù la lettre de M. de Sene : .

Quérard, La France littéraire, in-8. Paris, 1828, t. ii, p. 102 ; Nouvelles ecclésiastiques, 1733, p. 180 ; 1734, p. 9, 177 ; 1735, p. 80, 118 ; 1730, p. 12, 130, 134, 100 ; 1737, p. 19, 179 ; 173K, p. 13, 55 ; 1739, p. 102 ; Liaibier, Dictionnaire (1rs anonymes, 4 in-8°, 1872-1879 ; Michaud, Biogropliie universelle, i. x, p. 239-240 ; IngolJ, Supplément à l’Essai de bibliographie oratorienne ; Grosley, Troyens illustres.

B. Heurtebize.

DEBORS-DESDOIRES Olivier (1650-1701), oratorien français, publia un opuscule intitulé : De la meilleure manière de prêcher, in-12, Paris, 1700, et le V volume de La science du salut renfermée dans ces les : Il u a peu d'élus, <>a traite dogmatique sur le nombre des élus, in-12. Rouen, 1701 ; le t. n est resté manuscrit.

Batterel. V ques, t. iii, p. 383-384.

A. Ingold.

    1. DEBRECINUS Jean##


DEBRECINUS Jean, théologien hongrois du xvil siècle, a publié 1° Exercitationes m holaslicæ de scientia pei, in-12. 1 raneker, 1658 ; 2° Joannis Thaddsei conciliatorium publicum, in-12, Utrecht, 1658.

Hoefer, Nouvelle biographie générale, t. xiii, col. 292.

E. Makcenot.

    1. DECALOGUE##


DECALOGUE. Le nom singulier, 6 ou r, 6ex£XoYO{, usité dans la langue ecclésiastique pour désigner les dix commandements moraux, révélés par Dieu à Moïse, rencontre pas dans la Bible. Il a cependant son fondement dans le Pentateuque, qui appelle ces dix préceptes : "" r- : ï. les dix paroles » de Jéhovah,

Exod., xxxiv, 28 ; Dent., iv, 13 ; x, i, dans les Septante, ol 'Àvi /'>', : ou : i SÉxa '.fir-y. I. Révélation divine. II. Classification et nature des préceptes. III. Obligation morale. IV. Pie ris l’instruction moral.' des catéchumène : di fidéli V. Différences entre hdécalogue mosaïque ou chrétien et les l moraux non chrétiens. I. Révélation divine.

I" Cin de cette iinn, . Dieu lui-même a promu' préceptes du liant du Sm.ii. mi présence de toul Israël w. 1-17. Il le lit ; , h. mi, , voix, du milieu du feu et de la nu ' wi ajontei.1 autn ! p. noies en ce jour olennel, comme Moisi li rappelai) plus tard aux Deut., v, 'J’i heu les écrivit ensuite sur deux tabli di pierre, qu’il n mil > Moïse, durant i n

séjour de 1° jours <, . ', 0 nuittur la mon'

Exod., xxiv, 12 ; xxxi, 1* Ces tables sont dites en ce dernier pa les tables du témoi| pari '

qn’ei i. tit la volonté 1 formelle de Dieu Mofsi

DICT. DE THÉOL. CVTHOL.

les rapportait dans sa main, écrites des deux côtés ; quand il vit les Israélites qui adoraient le veau d’or, il les brisa au pied de la montagne. Exod., xx.xii, 15, 16, 19. Lorsque Dieu, sur la prière de Moïse, consentit à renouveler l’alliance violée, il ordonna à Moïse de prendre deux tables, semblables aux premières, pour y écrire les dix paroles de l’alliance. Moïse les écrivit et les rapporta en descendant de la montagne. Exod., xxxiv, 1, 27-29. Elles étaient destinées à être placées dans l’arche. Exod., XXV, 16, 21. Cf. III Reg., viii, 9. Plus tard, Moïse rappelait tous ces faits aux Israélites. Deut., iv, 13 ; v, 22 ; ix, 8-17 ; x, l-5. Cesdixprescriptions morales expriment les volontés divines sous forme de discours direct de Dieu à Israël. Toutes, sauf la dixième, sont renouvelées à l'état isolé en divers endroits de la législation mosaïque. Elles ne constituent pas cependant un choix de préceptes divins, elles forment plutôt un tout organique, comprenant des ordonnances positives ou des prohibitions, dont quelques-unes sont accompagnées de leurs motifs ou de leur sanction. On ignore de quelle manière les dix paroles étaient disposées sur les deux tables. Philon admettait cinq préceptes sur chaque table, et beaucoup de critiques modernes adoptent cette disposition, qui correspond, selon eux, à pielas et à probitas. R. Hanina ben Gamaliel acceptait la disposition des préceptes sur les deux tables dans le même sens que Philon. Mais d’autres rabbins prétendaient qu’ils étaient en entier sur chaque table. R. Simon ben Yohaï disait même qu’ils se trouvaient deux fois sur chaque pierre, et R. Simaï pensait qu’ils étaient inscrits quatre fois, formant un total de 40 textes. Talmud de Jérusalem, traité Scheqalim, xi, l, trad. Schwab, Paris. 1882, t. v, p. 302. Saint Augustin a distingué trois préceptes relatifs à Dieu et sept relatifs aux hommes.

Théories des critiques modernes.

1. Sur la forme primitive du décalogue. — Comme le texte du décalogue nous est parvenu au moins en deux recensions, qui sont d’accord pour l’ensemble et qui se trouvent, l’une dans l'écrit élohiste E, Exod., xx, 1-17, l’autre dans le deutéronomiste D, Deut., v, 6-18, on s’est demandé laquelle des deux était la plus originale et quelle pouvait bien avoir été la forme primitive du décalogue. Les principales divergences des deux recensions portent sur l’observance du sabbat et l’interdiction des mauvais désirs. Le motif d’observer le sabbat est fort différent : dans le Deutéronome, c’est un motif d’humanité, pour que le serviteur et la servante se reposent ce jour-là comme leur maître, au souvenir de li délivrance de la servitude d’Egypte, tandis que, dans l'élohiste, le motif allégué est la création du monde en six jours, suivie du repos divin. La disposition de la prohibition de la convoitise diffère ainsi : dans E, la Femme fait partie de la maison ; dans D. elle en est distinct. < » n a remarqué, en outre, que le décalogue élohiste avait des expressions caractéristiques du Deutéronome, et on en a conclu ou bien qu’il avait éti retouché par un écrivain deutéronomiste, qui revisait E, ou par un reviseur de JE, qui lui aurait donné sa place actuelle en tête du livre de l’alliance. Par suite,

on le tient généralement coi plus pur et plus

ancien que le décalogue il i n l’i onoinisle.

Mais est il le décalogue piimilif'.' Suivant une hypo

émise par Ewald, le décalogue. à l'étal originel, ne contenait que des préceptes divins, sans les motifs de les observer. Cette forme aurait été conservé) li i l '.n. 7- et 8 r command' ments. Il faudrait donc ramener le 2° a i « Tu ne dois faire aucun. image sculptée.. m en toi du jour du sabbat que tu dois sanctifier, i le 5 Honore ton père et la mère, etc. Wellhausen, DU Composition des IIteurii s. Berlin, i-^' 1 p ; -J7 : i ; î : >. a cru retrouver dans le document jéhoi Iste i une pn mi logue. l xod. kxxjv, li 26. Selon lui. le récit précédent

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