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DAVID D’AUGSBOURG


temporibus antea édita nunc primum uno fasce coniprehensa conjvnct inique evulgala, ibid., 1745.

Eugène (métropolite), Slovar istoritcheskyi o pisateliakh dukhovnago tchina, Saint-Pétersbourg, 1827, t. i, p. 104-106 ; Serebrennikov, Kiévskaia Akademia oploviny xviii vieka do preobrazovaniia eia v 1810 godu, Kiev, 1897 ; Iablonovysky, Akademia kijoivsko-mohilanska : zarys historyczny, Cracovie, 1899-1900, p. 236 ; Russkii biographitcheskyi Slovar, lett. D, Saint-Pétersbourg, 1905, p. 7.

A. Palmieri.

    1. DAVID Pierre##


4. DAVID Pierre, sur lequel les bibliographes franciscains sont pauvres de renseignements, était cordelier de la province parisienne. Les titres seuls de ses ouvrages fournissent quelques renseignements sur lui : Summula traclatus de prædestinaiione ad nientem doctoris subtilis, cjusque fidelissimi inlerprelis magistri Angeli a Monte Pitoso ord. FF. minorum conventualium. Hujus sumntulse verilatem docebal V. P.Petrus David, lector jubilatus et in convenlu FF. minorum Sagiensium primarius theologiæ professât’, anno Domini 1646, in-8°, s. 1. n. d. Cet opuscule de vin-40 pages est dédié au duc de Luine par la Schola théologies Sagiensis. On attribue aussi à David une Summula philosophiez ad nientem Scoti, Paris, 1 6 ï-9 ; Octava de Christi erga /tontines charitale in eucharislia ; Octava de assumptione B. Mariée Virginis figurata in quibusdam mulieribus Veleris Testamenti, in-S°, Paris, 1653, 1661 ; Le chemin de vérité qui conduit une âme désireuse de faire son salut à la perfection de la sainteté, in-8°, Paris, 1656 ; 2 in-12, 1661 ; Sermones adventus île adoplione filiorum Dei, in-8°, Paris, 1663.

Sbaralea, Supplementum et castigatio ad scriptores ord. minorum, Rome, 1808 ; Migne, Dictionnaire de bibliographie catholique, t. ii, col. 407, 803.

P. Edouard d’Alençon.

    1. DAVID D’AUGSBOURG##


5. DAVID D’AUGSBOURG. - I. Vie. II. Œuvres. III. Doctrine.

I. Vie.

Né à Augsbourg dans les dernières années du XIIe siècle ou les premières du XIIIe, David, jeune encore, obéit à l’attrait qui le poussait vers les ordres mendiants. Dès 1221, les frères mineurs sont à Ratisbonne ; dès 1226, ils y ont un couvent ; et c’est là que David demande à prendre rang dans la milice nouvelle. Telles étaient son ardeur, son application, sa piété, sa vertu, et tels furent ses progrès dans la vie religieuse qu’il mérita bientôt de remplir la charge de maître des novices. Il l’exerça d’abord à Ratisbonne ; et lorsque, en 1243, l’évâque d’Augsbourg, Sibot, offrit aux franciscains un établissement, David rentra dans sa ville natale, toujours chargé de la formation des novices. Il s’appliqua à ces fonctions avec succès ; ses dirigés en retirèrent des avantages si précieux qu’ils le prièrent de consigner par écrit les admirables leçons de son enseignement oral. De là son Epistoia ad riovitios Ratis de eoriim in formatione, qui est, pour ainsi dire, la préface a sa double Formula novitiorum de exterioris hominis reformalione, en 10 chapitres, et De oris hominis reformalione, en 62 chapitres ; de la aussi son De seplem processibus religiosi, en 42 chapitres, qui résume son enseignement en matière de formation religieuse. Mais la direction des novices fut loin d’absorber loui son temps et toute son activité. 1 prit pari.i l’évangélisation des milieux populaires avec l’un de ses disciples de la première heure, Berthold de Ratisbonne, son ami et son émule, devenu bientôt par son action oratoire un entraîneur de foules. Dieu qu’il ne lui cédai pas en éloquence, il se m on humble compagnon et ur. Il fut avec lui

l’un des premier : en Ulemagne qui rompirent avec l’usage traditionnel de la prédication en langue latine ; il lui pn f( ra i idiome national, quelque Informe qu’il fui encore. El laissant résolument de côté les divisions, itinction li complication ! aussi pédantes que

subtiles de la forme scolastique, il parla au peuple la langue du peuple, cherchant à frapper l’imagination, à toucher le cœur, à convaincre la raison, en exposant simplement l’Évangile et en dénonçant avec une vigueur tout apostolique les maux qui rongeaient la société. On ne peut regretter qu’une chose, c’est qu’il ne soit rien resté de cette prédication populaire, dont Trithème affirme avoir vu quelques sermons. De scriptoribus ecclesiasticis. David ne se contenta pas de prêcher : à l’apostolat par la parole, il joignit l’apostolat par la plume et composa plusieurs traités d’édification et de spiritualité. Il mourut à Augsbourg, le 15 novembre 1271. Wadding raconte, Scriptores ordinis minorum, 2e édit., Rome, 1732, t. iv, p. 359, qu’il vécut saintement, que sa mort fut révélée à son ami Berthold, lequel, étant en chaire, l’annonça à ses auditeurs et se mit à réciter la strophe des confesseurs : Qui, pius, prudens, humilis, pudicus, etc.

II. Œuvniis. — Outre les traités, dont il a été question, et rédigés en latin en faveur de ses religieux, David d’Augsbourg a composé un traité intitulé : De inquisitione hæreticorum, publié par Preger dans les Abhandlungen der Mùnchener A kad emie, 1879, t. xiv, p. 181 sq. Quelques-uns de ces traités ont été attribués à d’autres auteurs et insérés à tort dans les œuvres de saint Bernard ou de saint Bonaventiire. C’est ainsi que la Formula novitiorum de exterioris hominis reformatione porte, dans divers manuscrits, le nom de docteur séraphique et se trouve dans sa forme originale parmi les opuscules de saint Bernard avec ce titre : Opusculum ad hsec verba : Ad quid venisli ? C’est précisément à cause de ces derniers mots que Vossius l’a attribué à saint Bernard. Il est à noter que ce traité, si on le prend tel qu’il se trouve dans le manuscrit de Munich 15312, diffère totalement par la forme de celui de l’édition d’Augsbourg, B. Fr. David de Augusta pia et devola opuscula, Augsbourg, 1596 ; d’autre part, il est identique à celui qui, dans les œuvres de saint Bonaventure, porte le titre de De inslilutione novitiorum, Lyon, 1668, t. vii, p. 613 sq. Il appartient à David, mais à vrai dire ce n’est pas à titre d’oeuvre exclusivement personnelle et originale. David aurait utilisé une œuvre d’origine franciscaine, dont il aurait écrit la préface et dans laquelle il aurait inséré des citations patristiques. Par suite, si réellement David a composé personnellement une Formula, ce pourrait bien être celle qui commence au fol. 93 du manuscrit de Munich déjà cité. C’est un problème qui reste à résoudre. Quant aux deux autres traités, le De inlerioris hominis reformalione et le De septem processibus religiosi, bien qu’ils se trouvent parmi les œuvres de saint Bonaventure sous ce titre : De profectu religiosorum, ils sont à n’en point douter de la mainde David, car ils offrent avec d’autres traités allemands, qui sont aulhentiquement de David, de nombreux passages et des chapitres entiers étroitement apparentés et trahissant une origine identique. Albert le Grand a cité souvent mot à mot le De septem processibus religiosi, dans son traité De adhmrendo Deo si ce traité est de lui. Les franciscains de Quarrach ont édité le De exterioris et intei ioris hominis cm sitione secundum triplicem stalum’mcipientium, proel perfectorum libri 1res, en 1899. D’autres œuvres de David existent encore en manuscrit et n’ont

paS été publiées, p.l V een i pie. l’expl ic : i I mil (le l ; i ivl

cains du manuscrit de Munich 15312, fol. 268 Sq Il est possible qu’un jour ou l’autre on vienne à découvrir quelques-un

Actuellement, parmi les traités en langue allemande

publié i i l’feiiler, Deutsche Mysl

Leipzig, 1845, on compta les suivants l D

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