Ni usatz, enfin à Bucarest 1777 1780), et aux univerallemandea de Halle et de Leipzig. Ri venu à Sem lin ai lit d’août 1784, il ouvrit une école qu’il dépendant Bepl ans consécutifs. Il Ml de même à Vienne où il se rendit en 1794, à la demande de son frère Jean, dont les libéralités lui permirent d’imprimer les nombreux ouvrages qu’il avait composés pour ses élèves. Il mourut le’21 février/5 mars 1 <s-j : i. à Vienne, à l’âge de 65 ans et demi. De senombreux ohm nous ne mentionnerons ici que ceux <|iii se rapportent à noln’domaine I" afixpà /.x-.i t yrr, ::ïJtoi itjvto|io ? &p8080( ; o ; ôpo/ovia t>, ; àv<XToXtX7)( È//’/r, <7’.a ; ti.iv rpaixûv /, ’Puuattov, in-8o, Vienne, 1791 : traduction du catéchisme serbe approuve par le synode de Karlovil/ i n 1774 ; 2o Xupayiùylx ei ; tt, v xaXox<XY « 8fav, in-i Vienne, 1791 ; 3o’AvçocXtic bhrflltt i ; tvjv yvûxriv tûv àv6pa17ruv, in-8o, ibiil., I79."> : îfl’A/r, 'j> ; ôpô ; elç rîjv eù8atu, ov(av, in-8°. ibid., 1796 ; ô XpviaoOv lyxéXittov, in-8o, i/>io ?., 1799, traduction de Cébès et d’Épictète, suivie d’un Essai sur la providence, compost’par Darvaris ; (>° S-jvto|jlo( Eepô loropi’a : ?, : iy./’/v-Tia : tt, ; t.x-Xatâ < xàt via ; AiaOr, -/./, ;, in-8o, ifrtd., 1800, traduit du russe ; 7o’Exxetpîfitov -/piatiavixdv, explication de la messe, de l’oflice, des sacrements, en un mot de tout ce qui touche au culte, in-8o, ibid., 1803 ; 8o’Etiitou, ïi t ?, ; Upà ; taropi’a ; ->, ; èxxXrjatac Tr, ç rcaXacâ ; /.ai via ; AiaOr, y.r, ç, in-8°. î’/ ; i(/., ’1803 ; 9o Mc’/i’/r, -/.Kyrîi : îjTOt ôpOôSoEoç xpiffrtavtXY) BiSauxaXt’a rr, ; avatoXixfic ÈxxXr, <jia ;, traduction du russe, in-8o, ikid., 1804 ; 10" IIa : ôa-Y « oyôç v-toi j)8(xoi xavôveç roû Çr, v, in-8o, ibid., 1804 ; 11o IIpo71apa<7xs’jr, Et ; t/, v BeOYVCiaffMXV 8 ; à : ? ; 6 = wp ; a ; ton ovtwv, in-8 °, i 6o c/., 1807 ; 12e Mixpbv irpoffevxyi’tâpiGv, suivi des offices liturgiques, in-8o, 16<d., 1818. C’est encore à la plume féconde de Darvaris qu’est due la traduction allemande de la trop fameuse IIÉTpa « rxavSâXou d’Élie Migniati, vigoureux pamphlet contre la primauté papale ; cette traduction parut à Vienne en 1787 L’année précédente, avait également paru, mais en traduction slave, la X.pr)atOT)8sioc d’Antoine de liy/ance. Plusieurs de ces volumes, en particulier les catéchismes, ont été réimprimés plusieurs fois.
A. Pémétracopoulos, Iltioatiixai » a ! Siop8 » » ii(.’; -. Neoiiinvtxîiï <I’.'/t, /.r ; V ; « , Kmvotbvtîvou £ci.O’/, in-8 Leipzig, 1871, p. 97-98 ; ’Eicavop6.û<T£iç t’jc.’/.[a'>.ti.)v Rapax « içi)OsvT « >v tv tîS NsoeXXqvurîj’l"./.’//.v->/ : oj K. £ « « /., ’in-8° Trieste, 1872, p. 38-40. L’article de C. Sa Nîoi’/.’/ vx’, ♦tXolojfa, Athènes, 1808, p. 504, est inexact et incomplet.
L. Petit.
- DAUBENTON ou DAUBENTONNE Jeanne##
DAUBENTON ou DAUBENTONNE Jeanne, dite
aussi Piéroime d’Aubenton, hérétique brûlée à Paris,
le 5 juillet 1372. Née à Paris, à une date inconnue, dans
le courant du xive siècle, Jeanne Daubenton se laissa
séduire par la morale fort relâchée des turlupina. Voir
ce mot. Elle s’unit à l’un d’eux, se mit à prêcher et
devint l’un des principaux et des plus actifs propagandistes
de la secte. Les femmes, disait-elle. ont reçu de
Dieu, aussi bien que les hommes, le don de la prédication.
Pour marcher sur les traces des apôtres, on
doit aller pieds nus, à peine vêtu et vivre dans la pauvreté.
Une fois arrivé à un certain degré de perfection,
tout est permis, on devient impeccable, et l’on peut se
livrer, sans crainte du péché, à tous ses caprici S,
assouvir ses passions et satisfaire son corps. Des
maximes aussi dépravées trouvèrent facilement un écho
dans les bas fonds de la capitale et des environs. Les
membres de la secte furent nombreux. Chacun se trouvant vite en étal île perfection. iN agissaient en conséquence et ne reculaient devant aucune turpitude, même en publie. Le débordement de leurs mœurs les rendait passibles des lois civiles. M. h-- ils avaient la prétention de mener une vie conforme à l’Évangile. L’autorité ecclésiastique dut intervenir. Grégoire excommunia les turlupins et invita les princes, notam ment Charles V. i >.i de Frani e, réprimer hérétiques. Voir la lettre du pape au roi. d nius. Annales, an. 137 : ?. n. 19-90. Est-ce a la suite de cette invitation qui lut arrêtée ? Baroniua
l’affirme, ibid., n. 21. et eit.- Gaguin. Jeanne, en effet, fut jugée, convaincue d’hérésie, condamnée et livrée au bras séculier. Gaguin raconte, Annale » Fi regum, Paris, 1521, p. clxiii, qu’on la brûla en place
(le Grève avec le ( ; ;, | ili-ci,
en effet, était mort en prison avant la sentence. Il avait été’avec Jeanne l’un des principaux prédicateurs d.- la secte ; son corps fut conservé dans la (baux pendant quinze jours et finalement brûlé avec uand
celle-ci dut monter sur le bûcher, le." » juillet 1372.
Gaguin, Annales Franco) xiii ;
Baronius. Annales, an. 1373. p. 19-21 Etenchut
hseresium, ’îl, art Tur lu}..’ussarium,
y Turlupins ; Migne, Dici. des ht-elle biographie générale, Paris, 1855, t. xiii, p. 1o
L. LaI.HI.LE.
- DAUBERMESNIL François-Antoine##
DAUBERMESNIL François-Antoine, homme politique
français, ne à Salles (Tarn d 1748, mort à
Perpignan en 1802. Envoyé par le département du Tarn
à la Convention, 1792, mais républicain modère, il
démissionna en mai 1793 ; déjà pendant le procès du
roi, prétextant une maladie, il n’avait pas pris part au
vote, l’n décret spécial du 21 thermidor an III Il août
1795) le rappela à la Convention ; il fut alors membre
du comité d’instruction publique. Il figura aux Cinq-Cents,
mais il en sortit en l’an V pour y rentrer en l’an
VI, toujours comme représentant du Tarn. Il protesta
contre le 18 brumaire, aussi fut-il exclu du corps
législatif par Bonaparte et même un moment exilé dans
la Charente-Inférieure. Sa mort suivit de prés. Daubermesnil
est surtout connu pour ses idées et ses tentatives
religieuses. Afin de se débarras : la superstition » et pour lutter contre le » péril prêtre. la
Convention et plus encore le Directoire tentèrent de
fonder une religion civile, dans le cadre décadaire.
L’un des législateurs les plutélés autour de cette idée
fut Daubermesnil. comme le prouvent ses longs discours,
sentimentaux et optimistes, aux Cinq-Cents. Mais trouvant
lente et incomplète l’action des pouvoirs publics,
il essaya de lancer.de son initiative prive, les institutions
religieuses et morales qu’il rêvait. Dans les premiers
mois de l’an IV 1797, il faisait paraître un
livre descendu du ciel (e cœlo descendit), disait l’épigraphe,
sans nom d’auteur et avec ce titre : Extrait
d’un manuscrit intitulé : i Le culle des Adorateu
contenant des fragments de leurs différents !,
sur l’institution du culte, les > h *’-rcances religieuses.
r instruction, les préceptes ci l’adoration, in-8. I
Ce livre, qui s’inspirait de Voltaire dans ses jugements
sur les religions positives et île Rousseau pour la
construction de la religion nouvelle, prétendait ramener
sur la terre la seule religion vraie, la religion naturelle,
celle des patriarches qui gouvernaient leurs
familles selon les lois de la conscient i. sans --ans
mystères, les dogmes que « levaient croin
Adorateurs riaient ainsi uniquement l’existenci chilien
et l’immortalité de l’âme ; 1> -, qu’ils
devaient observer énuméraient les devoirs naturels
envers Dieu, envers le prochain, envers-oi-niéme et envers la cite. La partie originale du livre concerne inisation du cuit’. Il y a un culte public et un culte privé. Le culte public - dans Y as de on
temple ; l’année rituelle commence, comme l’année républicaine, i l’équinoxe d’automne, et chaque saison est l’occasion d une grande fête commune à ton-Adorateurs. Il n’y a pas de prêtres à proprement parler : leur rôle est joue par des chefs de famille élus chaque année et qui revêtent un costume minutieusement décrit et ridicule. Tous les neuf jours, huit jours con-