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DIEU (SA NATURE D’APRES LA RIRLE

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lirisé à cause de son incrédulité, 20. Dieu a donc été bon et sévère à la fois, sévère pour les Juifs incrédules, bon envers ceux qui sont devenus chrétiens, 22. Plus lard, les Juifs seront l’objet de la miséricorde divine, 32. profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses desseins sont impénétrables, et insondables ses voies ! Car qui a connu la pensée du Seigneur ? Ou qui a été son conseiller ?… C’est de lui et par lui et pour lui que sont toutes choses, b 33-36.

Au début de l’Epitre aux Éphésiens, saint Paul bénit Dieu de tous les bienfaits spirituels que du haut du ciel il a dispensés aux hommes par Jésus-Christ, r, 1-1 i, et il prie le père glorieux de faire comprendre et goûter aux Ephésiens ces grands biens, 15-23. Dieu, qui est riche en miséricorde, par l’amour extrême qu’il a pour les hommes, les a tirés du péché et leur a donné la vie surnaturelle en Jésus-Christ, ii, i- 10. Il a tout créé pour manifester aux puissances célestes par le moyen de l’Eglise sa sagesse multiforme, iii, 9, 10. Aussi l’apôtre prie-t-il à genoux le Père de Notre-Sei ^neur Jésus-Christ, de qui provient toute paternité au ciel et sur la terre, de fortifier les Éphésiens selon les richesses de sa gloire, 14, 15. Parmi les motifs de garder l’unité, il cite l’unité de Dieu, père de tous, qui est au-dessus de tous, par tous et en tous, iv, 0, ce père à qui il rend grâces sans cesse pour eux, v, 20. Enlin, il souhaite à ses lecteurs la paix, la charilé et la foi, venant du Dieu père, VI, 24, comme au début la grâce et la paix, i, 1, 2. Ce même souhait est adressé aux Colossiens, I, 3, avec les mêmes actions de grâces, 12. L’apôlre prêche aux Colossiens le mystère du Christ ou de la rédemption par le Christ, secret dessein de Dieu, formé de toute éternité, dont la révélation a manifesté les richesses de la gloire divine, Col., 1, 26, 27, et il veut leur faire comprendre parfaitement ce mystère de Dieu le père, qui recèle tous les trésors de sa -se et de sa science, il, 3. Les chrétiens doivent éviter les vices qui attirent la colère de Dieu sur les incrédules, ni, ">. 0. et rendre grâces à Dieu le père par Jésus-Christ, 17.

Dans la Ire Épitre à Timothée, saint Paul affirme l’unité de Dieu, du Dieu à qui il donne le titre de sauveur de l’humanité, puisqu’il veut le salut de tous, il, 8-5. A ce » ul Dieu, roi immortel et invisible des siècles, il avait rendu gloire et honneur à toujours, l. 17. Il est le seul Dieu vivant, III, 15 ; IV, Kl ; VI, 17 ;

aliments, dont toutes les créatures sont bonne-, r..) ! . i. et qui a mis abondamment tontes chose* a noire usage, vi, 17. Di< ii, qui a promis la vie éternelle, 1 1 r u ii n I |.i-,’lit., i, 2 : il est l’auteur du salut. 3 ; u. 10 ; par bénignité et amour pour les hommes, m. i I heu viendra un jour dans la gloire, u. 13.

Dieu ; i loui créé, Heb., iii, 1. et il s’est i septième jour, iv, 4, 10. C’est par la loi que nous savons’i'" I’s -eeles ont été formés par la p. noie de Dieu, iii, 3. im reste, on ne peut pas aller l Dieu el lui plaire sans croire à son exi tenci et à sa providence, m. ii II est,’il effet, l’architecte et le conslructi ur de la cité future, I". 16, el il a eu en vue pour i quelque chose de meilleur que les bii n di la ti rri promis si ur mcii mealliance, S0 ; s ; i providi nce i si loi ui naturelle aulanl que naturelle, vi, 7. Dieu n’est et il n’oublie pas pour lui et l.i i liai ii’qu’on fin ; i i. moignée, 10. Dieu enfin i I b’Dii iii, 12. ix. 11. x. :  : i ; iii, 22, le i" n si - ni. mi- -pu itui icomme un de l.i tei m. ses M-. . i-l I. Il est le juge de i b s fomicateun et les sdulmu. t. Il prend plaisir. la bienfaisante el i nutuelle. ce sont li - ai i iflci qu il Ib. Voir i m

IV. DANS LES ÉPITRES CATHOLIQUES.

Pour saint Jacques, il est bien de croire qu’il y a un seul Dieu ; les démons croient aussi et tremblent ; mais la foi sans les œuvres est morte. Jac, ii, 19, 20. La religion pure et sans tache devant Dieu le Père consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leur aflliclion, à se préserver des souillures du monde, i, 27. Dieu est à l’abri des tentations mauvaises et il ne tente lui-même personne, 13. Toute libéralité, tout don parfait descend du Père des lumières, en qui il n’y a ni changement d’éclat ni ombre d’obscurcissement, 17. Dieu a choisi les pauvres pour leur donner en héritage le royaumequ’il a promis à ceux qui l’aiment, ii, 5. L’homme patient dans les épreuves recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l’aiment, i, 12. Le Seigneur est père, iii, 9 ; il est miséricordieux et compatissant, v, 11 ; les cris des moissonneurs frustrés de leur salaire parviennent aux oreilles du Seigneur des armées, v, 4. Celui qui veut être ami du monde est ennemi de Dieu. Dieu est un ami jaloux ; il donne une grâce supérieure aux humbles, mais il résiste aux orgueilleux, iv, 4, 6. Il est seul législateur et juge, 12. Il a mis (in aux maux de Job, parce qu’il est compatissant, v, 11.

Pour saint Pierre, Dieu a créé le ciel et la terre. II Pet., iii, 5. Il a tout prévu, I Pet., i, 2 ; il est puissant, i, 5 ; v, 8, 11 ; il est saint et il veut que les hommes soient saints comme lui, i, 15, 16 ; il est père et il juge sans faire acception des personnes, 17. Il punira les coupables et récompensera les bons, iii, 8-12 ; II Pet. n, il. Il est vivant et permanent, I Pet., i, 3. Mille ans sont comme un jour devant lui, II Pet., iii, 8 ; aussi est-il patient et longanime ; il diffère de punir les pécheurs pour leur laisser le temps de faire pénitence. I Pet., ni, 20 ; II Pet., iii, 9. Pour saint Jude, Dieu punit les coupables, 5-7. Il peut conserver les chrétiens dans l’innocence. A lui seul la gloire, la majesté, la force et la puissance pour toujours, 24, 25.

Dans ses Épitres, saint Jean adonné’deux définitions de Dieu. Dieu est d’abord lumière, en qui il n’y a point de ténèbres. I Joa., i, 5. Non seulement il est l’être absolument pur, entièrement lumineux, que ne voile aucune obscurité’et que ne limite aucune imperfection, mais il est aussi pour les hommes une source de lumière, le principe de toute pureté’, de toute sainteté et de toute vie. car le* ténèbres, c’est le mal. Par suite, quiconque marche dans les ténèbres ou le péché n est pas en société avec Dieu, puisqu’il se soustrait volontaire ni à la lumière et ne cherche pas a n^ir conformément à la volonle de Iheii. li. 7. D’autre part, Dieu est aiunur. iv. S. 16, et son amour pour nous s’est manifesté surtout en ce qu’il a envoyé dans le monde son Fils unique, afin qu’en lui nous eussions la vie.ꝟ. 10, Dieu esi donc père non seulement de Jésus-Christ, l,’.', , 7. n, 22-2 i. etc., mais aussi des hommes, il, 1, 14 ; II Joa., i, i. Son amour pour eux a consisté à faire d’eux enfants, I Joa., m. 1, qui ne pèchent pis. parce qu’ils -nui nés de Dieu et que le germe divin demeure en eux. 9, v, is. 19, qui accomplissent la justice i i aiment ii’ns, pour que l’amour de Dieu demeure en eux. l. 10. 17 ; iv. 7. S, 12. 20, 21, qui observent les commandements divins et croient en Jésus-Christ, v, lui qui fait le bien I t de Dieu, III Joa., I I. i I l.i tripl ocupi cence ne vient pas du Père, maidu inonde. I Joa., Il, 10. I.nl’m. Ilieu est dele coin ncement. I Joa., n. I. Il est au dessus de nocœui il connaît toutes choses, iii, 20. U est le vrai Dieu, que son I’fait eonn. - nous garder des idole-, qui -oui d< ailés, v, 21. . dix- ;’w/i ILTPSB, I lieD n comme père. M est plut I attributs de majesté el de toute i Voir t. i, col 1478 1477. Cependant, il sera le Dieu du vainqueur qui son Hls, xxi, 7. Cf. B. Wel hen