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DIEU (SA NATURE D’APRÈS LA RIRLE)


l'éternité à l'éternité, xxxix, 19, 20. Celui qui se confie au Seigneur ne souffrira aucun dommage, 23 ; le malheur ne lui surviendra pas, et s’il est éprouvé, Dieu le délivrera, xxxiii, 1. Dieu est l’auteur de l’inégalité des conditions, 10-13 ; ses œuvres sont diverses et opposées l’une à l’autre, 15. Le Seigneur est un juge, qui ne fait pas acception des personnes ; il écoute la prière de l’opprimé, de la veuve et de l’orphelin ; il juge selon l'équité et rend justice. II punira les oppresseurs, individus ou peuples, et prendra en main la cause d’Israël opprimé, xxxv, 11-19. Le tils de Sirach prie, pour la délivrance de son peuple, le souverain Seigneur, Dieu de l’univers, qui manifestera aux nations sa puissance et sa grandeur, comme il a manifesté sa sainteté en punissant Israël coupable, et leur apprendra qu’il n’y a pas d’autre Dieu que lui, xxxvi, 1-5. Il fait appel à l’alliance, 8, pour que Dieu ait pitié de son peuple premier-né, 12. Que tous les habitants de la terre reconnaissent que Jahvé est le Dieu des siècles ! 17. Il remercie le Seigneur, roi, son sauveur, qui l’a fait échapper lui-même à un péril mortel, i.i, 1-12.

Sous l’influence de la philosophie grecque.

Le fils de Sirach était un juif de Palestine, tout pénétré de l’esprit de sa race ; l’auteur de la Sagesse est un juif alexandrin, qui a subi l’inlluence de l’hellénisme. Comme l’Ecclésiaste il parle au nom de Salomon, mais sa langue est le grec vulgaire de l'époque. La sagesse qu’il recommande consiste dans la justice et la droiture morale, conforme à la volonté de Dieu et à sa loi. Au contraire, les pensées perverses séparent de Dieu, et la sagesse ne s’associe pas à l’iniquité. L’esprit saint et sage de Dieu aime les hommes ; néanmoins, il punit l’impie, dont Dieu sauve le cœur, car son esprit remplit l’univers et lui qui contient tout entend tout ce qui se dit. Dieu punira donc tous les discours et toutes les pensées des impies, 1-10. Dieu n’a pas fait la mort, et il n'éprouve pas de joie de la perte des vivants, 13, 1 i ; la justice est immortelle, 15 ; le péché et l’impiété font mourir. 13, 10. Les impies oppriment le juste, qui prétend posséder la science divine et se nomme lils de Dieu, se vantant d’avoir Dieu pour père et d'être finalement heureux, m. 12 Kl. Si le juste est fils de Dieu, Dieu prendra sa défense et le délivrera des mains adversaires, 18. Mais si, selon les secrets desseins de hieu, le juste est éprouvé ici-bas, Dieu le rémunérai a plus tard, car il a créé l’homme pour l’immortalité, 2-2. 23. Il l<- récompensera, après l’avoir éprouvé, ni, 1-9. Les impies, qui se sont éloignés de hieu, seront châtiés, 10. Le juste est agréable a Dieu, iv, 10. 14, qui brisera les impies. 18-20. Les iustesviventéternellement, et leur pi i après du Seigneur, cf. vi, is ;

le tout-pin uci d’eux > ! il les protégera contre

les insensés, v, 15-23. Les rois doivent chercher la l.i force leur a élé donnée par le Seigneur et li puissance par le Très-Haut, qui examinera leurs

el sondera leur pensée. Ministres de la royauté de Dii u. ildoivent pratiquer la loi et faire la volonté divine ; sinon, ils seronl jugés sévèrement, vi, ! -<>. Le

rain de tous ne reculera devanl personne il est le créateui d< grands et di - petits, el il prend soin des uns et des autres, 7.

La - ! - - se, 'i et de nature dn ine.

elle e-i le souffle 'l.- I.i puissance île hieu, mie pure

émanation de la gl du tout-puissant ; elle est l<

plendissement de la lumii re éternelle, le miroir on de l’activité de hieu et l’image de §a bonté, » tl, 25, 56, - i hieu n’aime-t-i) que celui qui habile 28. Klle-méme habite avec hieu. <i. qui elle dérive, el le Si igneui de toutes choses l’aime, vin, 3, L’auteur la demande au Dieu de les peu Dieu de nu éricorde qui.i fui i univers par m parole 't qui. pai établi l’hommi poui i agir le

monde dans la sainteté et la droiture et exercer l’empire sur les autres créatures dans [la droiture de son cœur, ix, 1-3. Dieu, créateur de l’homme, x, 1, a puni les Sodomites coupables, 8 ; il a combattu pour les Israélites, 20, en faisant périr les Égyptiens, comme un roi sévère et en éprouvant les survivants comme un père qui avertit, xi, 10 ; ceux-ci reconnurent dans la défaite la main du Seigneur, 13. Cette main toute-puissanle, qui a fait le monde d’une matière informe, aurait pu frapper l’Egypte d’autres plaies, 17-19 ; mais Dieu a tout réglé avec mesure, nombre et poids, car la souveraine puissance est toujours à ses ordres, et personne ne peut résister à la force de son bras. Le inonde est devant lui comme un atome, comme une goutte de rosée ; mais, parce qu’il est puissant, il a pitié de tous, et il ferme les yeux sur les péchés des hommes pour les amener à la pénitence. Il aime toutes les créatures, qu’il a faites par amour. Elles ne subsistent que parce qu’il le veut ; il les conserve, parce qu’il les a appelées à l’existence, 20-25. Il ne châtie les coupables que par degré, il avertit et reprend les pécheurs, pour qu’ils renoncent à leur malice et croient en lui, xii, 2. L’auteur cite en exemple la conduite de Dieu à l'égard des tribus chananéennes, 3-11. Si Dieu a été indulgent pour elles, ce n’est par crainte de personne, car personne ne peut demander des comptes à Dieu. Il n’y a pas d’autre Dieu que lui, qui prend soin de toutes choses afin de montrer sa justice, règle de sa conduite, et c’est parce qu’il est le Seigneur de tous qu’il use d’indulgence envers tous. Maître de sa force, il juge avec douceur, car il aura toujours la puissance à sa disposition pour châtier quand il le voudra, 11-18. Cette conduite de Dieu a appris à son peuple que le juste doit être humain et que, s’il pèche, il aura le temps de se repentir, 19-22. Les Égyptiens, qui regardaient comme des dieux les plus vils animaux, ont été punis, et voyant dans les plaies qui les frappaient la main de hieu, ils l’ont reconnu pour le Dieu véritable, 23-27.

L’auteur du livre part de là pour prouver la folie de l’idolâtrie et la possibilité' pour l’homme de connaître, par le spectacle du monde, le Dieu créateur, xiii, 1-9. C’est la première fois que nous rencontrons dans la Bible une preuve rationnelle de l’existence de hieu ; il a fallu que les Juifs fussent en conlact avec les Grecs sceptiques pour sentir le besoin de démontrer hieu par ses œuvres matérielles, Auparavant, le spectacle de la nature manifestait seulement aux yeux des purs Sémites les attributs divins, la puissance, la bonté, la sagesse, la providence. L'écrivain Bacré tourne aussi en ridicule les idoles et buis adorateurs. Il ne procède pas de la même manière qu’Isaïe et Jérémie ou les psalmistes. Il disserte sur la manière dont on fabrique les idoli - i i sur l’inutilité' du culte qu’on leur rend. xiii, 10-xiv, 21. Cest Dieu lui-même qui. par sa providence (itpovo(a), gouverne l’idolâtre, qui a invoqué son dieu, xiv, 8-5. Il liait également l’impie et son impiété, 9. L’idolâtrie a été introduite dans le monde par la folie dehommes, pour honorer leurs morts, en déiliant des hommes, I 1-22. Ce ne fui pas OSSeZ d’errer sur

la notion de hieu, on rendit aux idoles un culte immoral ci cruel. 22-29. Les idolâtres seront punis de cette double prévarication, 29-31. hieu a agi autrement a l'égard des Israélites, lui qui est bon. Adèle et patient, qui rne tout.née miséricorde, w. I. Les Israélites, ne nelorsqu’ils pèchent, savent qu’ils appartiennent à Dieu et reconnal - ni -< puissance, car connaître Dieu

est I.i jiislice parfaite. e| reconiiailie —, i puissano

me de l’immortalité, 2, 3. Ils i

i me l’s Idolâtres, qui adorent les obu i iflfei h..mi. ni le m. il. 'i ie L’ouvrier, qui

fabrique une Idole, méconnall ion r iti ur, 1 1. 1 1 tur

ni lui (ail commet ! i ne, 12. h. en

crimim U onl tu il ci un qui tiennent pour des dieux.