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DIEU (SA NATURE D’APRÈS LA RIRLE ;


."). Cf. Duhm, op. cit., p. 219-222 ; Van Hoonacker, op. cit., p. 459-460.

Tandis que Juda agonisait et allait devenir la proie des Babyloniens, les Israélites, transportés depuis 721 en Assyrie, conservaient, en partie du moins, la foi monothéiste de leurs ancêtres. Tobie qui. dans sa jeunesse, n’avait pas adoré les veaux d’or d’Israël et était demeuré fidèle à Jahvé, Tob., i, 4-8, n’abandonna pas la vraie voie au pays de sa captivité, 2. Il apprit à son (ils à craindre Dieu et à s’abstenir de tout péché, 10. Parce qu’il se souvenait de Jahvé de tout son cœur, .lahvé lui lit trouver grâce aux yeux de Salmanasar, 13. Sous le règne de Sennachérib, Tobie continua ses bonnes œuvres, 19-21 ; il, 1-9, craignant Dieu plus que le roi. Il supporta patiemment comme Job l'épreuve de la cécité que Jahvé avait permise, et il attendait de Dieu la récompense de ses bonnes actions, II, 12-18. Objet de moquerie pour ses amis, ses parents, et même sa femme, il se confia en la justice de Jahvé, dont les voies sont miséricorde, vérité et droit, et demanda au Seigneur d’oublier ses fautes et celles de ses pères, iii, 1-6. De son coté, Sara, fille de Raguel, recourait à Dieu dans les mêmes sentiments, espérant de sa bonté la lin de ses épreuves et bénissant son nom malgré tout, 12 23. Dieu exauça les prières de ses deux bons serviteurs.

24. Tobie conseille à son Mis la fuite du mal, la pratique de la vertu et la fidélité constante à Jahvé, iv, 6-20. En cela consiste le vrai bien, 23. Raguel bénit le jeune Tobie et Sara au nom du Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, vii, 15. Le jeune Tobie bénit aussi Jahvé, le Dieu de ses pères et le créateur de toutes choses, vm, 7, 8. Raguel désire que le Dieu d’Israël soit reconnu par toutes les nations comme le seul vrai Dieu sur toute la terre, 17-19. L’ange Raphaël appelle Jahvé le Dieu du ciel, qui a eu pour agréables les bonnes œuvres de Tobie, tout en éprouvant la vertu de ce juste, xii, 6-1."). Le vieux Tobie célébra alors les louanges de Jahvé, sa grandeur, son règne éternel et sa providence universelle. Lis Israélites, dispersés parmi les nations qui ignorent Dieu, doivent raconter ses merveilles et le proclamer comme le seul Dieu tout-puissant. Il les i châtiés à cause de leurs iniquités, il les sauvera par miséricorde. Il faut donc le bénir comme le Dieu des siècles ; il a manifesté sa majesté contre un peuple pécheur. Les Israélites doivent se convertir, être justes et espérer ensuite eu -..-i miséricorde, xiii, 1-8. Jahvé rétablira Jérusalem, 11-23 ; xiv, 6-H.

Les menaces divines contre Jérusalem et Juda commençaient < se réaliser. Sons Jéchonias, fils de .lo-i.is. les Chaldéens investirent Jérusalem et einmenèrent en captivité le roi et la majeure partie de |a nation. II (IV) Reg., xxiv, 10-16. Cinq ans après, Barucb, ancien sécréta in de Jérémie, lut aux Juifs captifs sa prophétie, Bar., i, _' i. i i ceux-ci amassèrent de l’argent pour faire offrir à Dieu des sacrifices au temple de Jérusalem, encon debout, pour demander le coi

upporter l'épreuve et la lumière pour réparer leurs 1$1-$23. Ils reconnaissaient la justii Jahvé leur Dieu, qui les avail justement i har|

usion à cause de leur incrédulité el de leur idolâtrie, 15-22 ; il, 1-10. Ils imploraient la miséricorde du Dieu d’Israël, 11-19, qui les avail par ses prophètes menacés de châtiment, s’ils ne se convi rtissaient, 20-30, ei qui avait prédit que leur rerail

qu’au pays de la captivité, 31-35. Reconnaissant leui m ni donc i ec confiance au I heu huit ant, éternel i miséricordieux d’Israël, iii, l-S. La lu lie de liai m ii, dont la I produit chez le

sentiments, .i une exhortation du pi o ph< ie.m p< i j |.e ibirii sur la terre étran

qu il.i ili indonm qui n’i iste ni i nez

ut. m île/ lei r., ci, na lion. m Dieu.i donn c à J lils, et à Isi bien aimé, et qui se trouve dans la loi, le livre des préceptes de Dieu, ni, 9-iv, 4. Le peuple de Dieu n’est pas vendu aux nations pour sa perte, mais parce qu’il a provoqué la colère de son Dieu. Il a irrité ce Dieu éternel, en immolant des victimes aux démons, qui ne sont pas des dieux, et en oubliant Dieu qui l’a nourri, iv, 5-8. Jérusalem se plaint aux nations voisines et à ses fils eux-mêmes de leur désobéissance aux préceptes de Dieu, qui les en a justement punis, mais qui les ramènera dans son sein ; le Saint les sauvera par miséricorde, et Israël marchera avec soin désormais pour l’honneur de Dieu, iv, 9-v, 9. D’autre part, Jérémie avait écrit aux Juifs captifs à Babylone, pour les prémunir contre le péril d’idolâtrie. Ils voyaient autour d’eux des dieux d’or, d’argent, de pierre et de bois, portés en procession et se faisant craindre des nations. Loin de se laisser séduire par leur culte, qu’ils disent au fond de leurs cœurs : « Il vous faut adorer seul, ô Jahvé, » vi, 3-5. Treize fois, le prophète répète : « Ce ne sont pas des dieux, ne les craignez pas, ne les adorez pas, » 14, 15, 22, 28, 39, 44, 46, 49, 51, 55, 63, 64, 68, 71. Cette vérité qu’il inculque si fortement, il l'établit par les raisonnements les plus simples. Ces idoles sont fabriquées et ornées de main d’homme. Elles ne peuvent se défendre contre la poussière, la fumée, l’incendie, les voleurs, la rouille et les vers. Elles ne peuvent marcher, ni se relever, lorsqu’elles sont tombées. Elles sont incapables de donner les richesses, de punir le mal, de constituer un roi, d’exiger qu’on exécute les vieux faits en leur honneur, d’accorder aux hommes aucun bien, pas même la pluie. Elles sont pareilles aux pierres de la montagne, d’où elles sont tirées. Le culle qu’on leur rend est immoral, puisqu’il comprend la prostitution des femmes. Ces dieux sont inférieurs à un roi, qui accorde des faveurs à ses sujets, au soleil, à la lune, aux astres, aux forces de la nature, qui sont utiles aux hommes, aux animaux domestiques qui peuvent fuir et rendre service à leur propriétaire. Les honneurs qu’on leur rend sont donc inutiles, et l’homme juste, qui n’a pas d’idole, sera exempt des opprobres, dont ces dieux ne peuvent délivrer leurs adorateurs, vi, 7-72.

La même année, un des captifs, emmenés avec Jéchonias, eut des visions à Tell-Abib, prés du Meuve Chobar, en Chaldée. Ezech., i, 2, '.]. La gloire de Jahvé lui apparut sur un char mystérieux, i, 4-II, I. Dieu lui traça sa mission, qui était d’annoncer aux Israélites apostats le-- châtiments de leur apostasie et de tâcher de se faire écouter de cette maison irritante, il, 3-7 ; ni, 16-21. Mai* ils ne voudront pas ('coûter le prophète pas plus que Dieu qui l’envoie, m. 4-9. Parce que Jérusalem a méprisé lesjugements de Dieu et n’a pas observé ses préceptes, Dieu la jugera aux yeui des nations et dans son indignation la dépeuplera et la rendra déserte. Jahvé l’a dit, v, 5-17. Tout le pays sera désert a < de l’idolâtrie qui y règne et ses habitants seront tués devant li * autels. Les survivants se souviendront que Jahvé a infligé celle punition aux idol lires fornicateurs, vi, 1*14. La fin de Juda approche. Jahvé irrité juge le royaume d’apn < bominations, vu. -i l. ;. il ie fera plus miséricorde. Rien ne pourra lesau* ver, ni l’or ni l’argent, dont il* ont fait les idole*. 19, i jo Le pays est rempli d’injustice et d’iniquité, 23. Dieu Ion leurs voies, el il* sauront qu’il est Jahvé, -. :. i i gloire de Jahvé emporte en vision le prophètes ileiu ei lui fail voir les abominations idolâtriques i|uis' commettent jusque dans le (empli Leui gravité ne permet plu* que Jahvé ilmer pai les pi

vm, I 18 l"n périront, iuf ceux qui sont marqués du lha, ix, 3-6. A i I « inlquib lai ibandonne

le pays tout entier ; il sei.i sans misi le, 9, 10. La

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