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DEVOTION — DIACONESSES


tkeologia divi Thomæ, q. lv, disp. I, a. 14, Turin, 1891, t. ii p. 90 sq. ; S. François de Sales, Introduction à la vie dévote, 1. I, c. i ; Jean de Jésus Marie († 1615), Opéra omnia, Florence, 1772. t. ii, p. 518 sq. ; Antoine du Saint-Esprit († 1677), Directorium mysticum, tr. III, disp. II, sect. xvi, n. 195 sq., Paris, 1904, p. 292 sq. ; Philippede la Sainte-Trinité. Summa theologise mysticx, Paris, 1874, t. II, p. 256 sq. ; Scliram, Theologia mystica, 2’édit., Paris,’1818, t. I, p. 138 sq. ; Meynard, Traité de ta vie intérieure, 3° édit., Paris, 1899, t. I, p. 85 sq., 207 sq., 403 sq., 530 sq. ; Frederick William Faber, Groivth in holiness, 2’édit., Londres, la r >5, p. 396 sq.

E. Dl’BLANCHY.

DEZ Jean, controversiste, né à la Neuville-au-Pont près de Sainte-Menehould (Marne), le 3avriH61’3, entra dans la Compagnie de Jésus en 1660. Après avoir enseigné la rhétorique et les mathématiques à l’université de Pont-à-Mousson et exercé un ministère fructueux à Sedan, un des centres principaux du calvinisme franil fut premier recteur du nouveau séminaire épiscopal de Strasbourg (1682-1691) ; recteur, par deux fois, de l’université épiscopalede la même ville (1704-1708 et 1711-1712) ; il gouverna aussi plusieurs provinces de son ordre, la Champagne trois fois, la Gallo-Belgique et la France (Paris) ; il mourut à Strasbourg, le 12 septembre 1712. Il s’occupa beaucoup de la réunion des protestants, mais ne fut pas d’abord trop heureux dans son programme en quatre pages, contenant 31 articles : Articuli fideiprœcipui ad unionem utriusque Ecclesise, Romano-catliolicæ et lutlieranæ, qui fut publié à son insu et sans nom d’auteur, à Strasbourg, en latin et en allemand, 1685. Vivement attaqué par les docteurs luthériens d’Allemagne, ce programme fut mis à l’Index de Rome, sans doute comme ne sauvegardant pas la plénitude de l’enseignement catholique. En 1687, il donna La réunion des protestans de Strasbourg à l’Église Romaine également nécessaire pour leur salut, et facile selon leurs principes, in-8°. Ce volume, qui porte en tête, entre autres approbations, celle de Bossuet, très élogieuse, a été réédité à Strasbourg (1689) et à Paris (1701), augmenté des réponses de l’auteur aux écrits que deux ministres avaient publiés contre son ouvrage, Une traduction allemande, due au savant converti Ulrich Obrecht, préteur royal de Strasbourg, parut dans cette ville, in-8°, 1688. Un autre travail considérable du P. Dez, La foy des chrétiens et des catholique » justifiée conti tes, les Juifs, les Maho inélans, les satinions et les autres hérétiques.ouvrage où l’on réduit la foy à ses irritables principes, et où

l’elle est toujours conforme à lu m ne fui édité qu’après la mort de l’auteur par le I’. de Laubrussel, >-n i in —12. avec dédicace au roi, Paris, 171 i Le P. H’/ publia sous le voile de l’anonymat deux opuscules pour la défense’l’— Fénelon contre Bossue ! n 1697 el 1698. Enfin on lui attribue la rédaction de quelques-uns des mémoires qui furent présentés à la du Saint Office, en 1697 el Kilts., .„ faveur de la pratique des missionnain — de la Compagnie de h concernant la tolérance des rili

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1.0 Oriçi i

des femmes, vierges ou veuves, officiellement chargées de certaines fonctions attenant au ministère ecclésiastique. Leur institution n’est pas, comme celle des diacres, rapportée dans les livres du Nouveau Testament. Il n’est pas douteux cependant qu’elle ne remonte à l’âge apostolique. Dès les débuts des communautés chrétiennes, on dut sentir le besoin de créer, pour le service spirituel des femmes, surtout pour sauvegarder les règles de la décence dans les cérémonies du baptême, qui se conférait habituellement à des adultes et toujours par immersion, un office qui serait confié à des personnes du sexe féminin. Les textes ne manquent pas du reste, qui en attestent l’ancienneté.

1. Trois passages de saint Paul peuvent s’y rapporter. a) Le premier, qui se lit Rom., xvi, 1, paraît absolument probant. L’apôtre y recommande aux Romains de « recevoir dans le Seigneur, comme il convient aux saints, notre sœur Phœbc, diaconesse de l’Église de Cenclirées : 4>o : êr, v rijv àci), z>rfi fiixôiv, o’Tiaav xoù Stâxovov tt ( ; èy.xvr, (îc’a ; èv Ksvypeat ; . » Il les engage à « l’assister dans tous ses besoins, elle quia assisté bien des gens parmi lesquels Paul lui-même. » Malheureusement, il ne nous fournitaucune indication sur la nature de son ministère. Les deux autres passages appartiennent à la I re Epitre à Timothée. — 6) Au c. iii, ꝟ. 11, dans ce qu’il dit des qualités nécessaires aux diacres, l’auteur intercale cette proposition : « Que les femmes pareillement soient dignes, n’ayant pas l’esprit de dénigrement, sobres, fidèles en toutes choses. » Il est clair qu’il ne parle pas des femmes en général, mais d’une catégorie spéciale, d’une élite parmi elles. A-t-il voulu désigner les épouses des diacres, comme le pense saint Thomas ? C’est possible, mais non probable ; car alors il eût sans doute rattaché ce verset aux précédents, en disant : Que leurs femmes. Aurait-il eu en vue les épouses des prêtres et des évoques, comme le veut Estius’.’Ceci se comprendrait à peine, puisqu’il n’est question dans le contexte ni desévêquesni des prêtres. Il est bien plus vraisemblable que la mention incidente de ces femmes a été amenée par la similitude, par le rapprochement naturel de leur office et de l’office des diacres. Aussi beaucoup d’interprètes catholiques concluent-ils, à la suite de saint Jean Chrysostome, Homil., xi, in 1 Jim., P. G., t. t.xii, col. 553, qu’il s’agit là des diaconesses. Cf. Eslius. In om.net Pauli epislolas comment., I’fini., iii, 11. — c) Nous rencontrons au c. v, ꝟ. 9-11, de la même Epitre un troisième passage qui mérite également attention, mais dont le sens est plus douteux : « Qu’on n’inscrive comme veuve que celle qui n’a pas moins de soixante ans et qui> n’aant eu qu’un mari, mérite bon témoignage sous le rapport des bonnes œuvres, qui a bien élevé ses enfants, l’hospitalité, lavé les pieds des saints, secouru les affligés, accompli toutes sortes de bonnes œuvres, Mais écartes les jeunes veuves, i Selon certains commentateurs, cette règle concernerait indistinctement toutes les veuves pauvres nourries aux frais de la communauté, ses pensionnaires habituelles. Le nom de sérail in employé’comme il l’est, Atl.. VI, I, à propos de i Église de Jérusalem. Estius, "P cit., m ii lue. Mais d’autres pensent, el avec plus de raison, ce Bemble, qu’il B’agit, dans notre texte, d’un collège de veuves spécialement consacrées a Dieu, telles qu’il en exista certainement un peu plus tard, ri secondant plus ou moin i le < lergd’lin son min I

social. Autrement, l’espliqucrait-on la sévérité des condition ir l’apôln’il paraîtrait* exorbi tant, dii M. Bellamy, d’exigei a la fois ni el une perfection m haute pour l’admissibilité a des distributions <i matériels, — En revendu

d< conditions toutes naturel ! * i pour (aire pai ! " d’un corps officiel et choi-i folle., . i. précl ment,