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DESCARTES — DESCENTE DE JESUS AUX EX FEUS


Paris, 1901 ; .1. N. Huber. Die Cartesian Beweise vum Dasein Gottes, Augsbourg, 1851 ; P..1. Elvenich, Die Beweise fur das Dasein Gottes nach Cartesius. Breslau, 1868 ; F. Pillon, l.a première preuve cartésienne de l’existence de Dieu et la critique de l’infini, dans [’Année philosophique, 1891 : E. Boutroux, De verilatibus.vternis apud Cartesium, Taris, 1875 ; E. Melzer, Augustini atque Cartesii placita de menti* humanx sui cognitione quomodo inter se congruant n seseque différant, quæritur, diss. inaug.. Bonn, 1860 ; Ant. Koch, Die Psychologie Descartes, systematisch und historisch-kritisch bearbéitet, Munich, 1881 ; P. Nathorp, Descartes Erkenntnisstheorie, eine Studie zur Vorgescliichte des A’i iticismus, Marbourg, 18s2 ; M « " Mercier, Les origines de la psychologie contemporaine, Louvain, 1897 ; J. Prost, Essai sur l’atotnisme et l’occasionalisme dan* la philosophie cartésienne, Paris, 1907. On trouvera dans la bibliographie de l’article Anselme (Argument de suint), l’indication d’autres ouvrages sur la preuve cartésienne de l’existence de Dieu, t. i, COl. !

Sur l’eucharistie, un manuscrit de Chartres, n. ; î6(i, contient plusieurs opuscules inédits : Conjectures du P. Daniel, récollet, sur un moyen que M. Drscarti s dit avoir dans une de ses lettres, pour expliquer le mystère de l’eucharistie, fol. 818 ; Lettre du R. P. Le Bossu, chanoine régulier de Saintvugustin, lequel, ayant eu communication du présent manuscrit, en dit son sentiment, et expose, en même temps, une façon d’expliquer le mystère de l’eucharistie, selon la pensée de M Descartes, mais d’une autre manière que ce "e contenue dans il. 829 ; Lettre du même au P. de Rragclongne,

sur le sujet de la lettre précédente, fol. 904 ; Mémoire, en forme de lettre, du R. P. Aubert, chanoine régulier, touchant la concomitance, fol. 917 ; Lettre de M. Gravelle de Revei la lettre du P. Le Bossu, fol. 925 ; Lettre de dom Antoine Vinot, bénédictin, ou il n’approuve pas les relations de jésuites et de M. Clerselier, particulièrement avec le P. Bertct, et lui fait en.i]sdes difficultés sur la manière d’expliquer le

-sacrement, suivant les pensées de M. Descartes, fol. 651 ; le P. — 1 1. dan-, la Bibliothèque de la C’de Jésus,

>. i, col. 1374, signale un manuscrit inédit « lu P. Bertet : Traité de la prèsenci la transsubstantiation, du

sacrifice de la messe où toutes les disputes sur ce sujet sont recueillies avec une concorde des anciens Pères et des cotirnes ; Vernet, Pièces fugitives sue l’eucharistie, Gen tet, Dissertations théologiques et

Paris, 1727 ; Brève o tulum quo geo monstratur possibilitas prsesenlise corporis Christi, 1729 ; E. Levesqui uvelle explication

1900.

! .. Carrau, Exposé critique de la théorie des passions

branche et Spinosa, thi bourg, 1870 ;

.M. Heinze, Die Sittenlehrt l

le ethica < ; <>. ir, : , e K senserit, Paris, 1883 ; P. liiricL, La morale dans les Annales de

1898 ; V. de Su n Kleutgen, La philosophie scolastique, trad. Sierp,

i i Papillon, iiist, , ire ite in philosophi par Ch. Levêqui. l’a : , 1876 ; Kun. Ges

; lue. Munich, 1878, t. i ; i leberwegItichte lier Philosophie, part. ni.

i 1901, i

A. Cimi i DESCENTE DE JÉSUS AUX ENFERS. La formule Descendit ad inféras constitue la première partie du’< article du symbole, selon l’exposé du’(In, oncile’le I renie. I. | : lai de la

question. II. Démonstration théologique du fait et du

i aux enfers. Ml. Expli n doctrinale du fait de la descente aux enfers. IV.

complic pare Christ dan— —a descente aux’t tu i question. — Au début de cette étude,

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le sépulcre. Mais cette croyance en enveloppe évidemment une autre. Puisque le symbole dit : le Christ est descendu aux enfers, c’est donc que la personne du Christ, je veux dire la divine personnalité du Verbe, se trouva, elle aussi, durant ce temps, dans les enfers, avec son âme séparée de son corps : Une nobis credenilum proponitur, Christo jam mortuo, ejus animant cul inféras descendisse, ibique tamdiu mansisse, quamdiuejusdem corpus in sepulcro fuit. His autem verbis simul etiam confitemur eamdem Christi personani, eodem tempore, … apud inféras fuisse. Catechismus ad parochos, pari. I. c. vi, n. 1, Rome, 1902, p. 55.

Cette croyance fut commune et expresse, parmi les fidèles, dès les origines ; nous le constaterons. Elle a cependant, à travers les âges, rencontré des opposants qui retenaient le mot ou la formule, mais en niaient le sens ou la chose. — Abélard d’abord, puis Durand de Saint-Pourçain, admettaient bien l’existence du lieu souterrain que sont les enfers. Quant à la descente du Christ, ils lui reconnaissaient quelque réalité, mais pas celle de l’interprétation traditionnelle. Dans leur pensée, l’âme du Christ ne s’esl pas rendue aux enfers véritablement et réellement, avec sa substance individuelle. La descente aux enfers est une expression impropre, ou plutôt inadéquate, signifiant que l’âme du Christ a montré ou exercé son pouvoir dans les enfers, en faisant du bien aux âmes des justes. — Au x Ie siècle, avec son scepticisme accoutumé, Érasme commence l’ébranlement de cet article du symbole, dans son Catéchisme, c. iv. Il n’ose l’attaquer de front, ni le répudier trop expressément, à cause de l’autorité de l’Église. Néanmoins il laisse entendre qu’il ne le trouve

pas très solide ni établi, et il n’est pas éloigné’d’x

voir une interpolation introduite dans le symbole. — Bientôt les protestants, plus audacieux, rejetèrent l’existence même des lieux infernaux. Par suite, ils dénièrent à la formule le sens propre d’une réelle et vraie descente aux enfers. Selon Calvin, l’article du symbole est une métaphore qui désigne la tristesse intérieure qu’éprouva le Christ, la lutte qu’il soutint, au temps de sa passion el île sa mort et qui lui causèrent véritable m et réellement les douleurs mêmes de l’enfer,

Institut., I. II, c. xvi, n. 8 sq. Pour d’autres, comme itor, Arminius, la descente aux enfers signifie la

mort du Christ ; pour Bèze, elle exprime sa sépulture, et pour MarheineKe, sa charité envers les pécheurs. 1° <

Welle. Hase y voient celle simple indication que lieux i e

du Chris ! est salutaire pour tous, sans exception.

Sur ce terrain comme sur les autres, les rationalistes ont fait écho aux protestants ; avec eux. ils ont travaillé a effaci r ce poinl de la doctrine. Puis les mistes —oui venus, el n’ont iiv dans ce dogme,

e me dans Ions les aulres. qu’un produit Ires variable

de l évolution vitale du sentiment religieux. Il se peut qu’à certaine époque, la fui collective comme la foi individuelle des chrétiens aient tenu pour réelle el

ente du Christ aux enfers ; partant, le dogme a pu avoir, à certain moment, celle signification. Mais aujourd’hui, avec le progrès de la pensée religieuse, la formule ou le symbole dogmatique est demeuré i lement le même, mais [| s’esl vidé de sa signification théologique et traditionnelle pour prendre de— sens tout différents, plus en rapport avec le développement

do la science et a ee la i, I | moderne du COU

de la personne du I —I par un effet de

perspective que nous cro] evoir l’identité dans

nification de— formules, aux di |uee l’ai

l’effel d’une smie de mirage uou concluons que le

udu par nous, dans les articles an. i. n— de la

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ra fidi les. Ces ! une erreui duc a ce que nous

1 1 critique de nos