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DENYS (SAINT) — DENTS D’ALEXANDRIE (SAINT)


pliquer. Celui-ci envoya une justification en quatre livres intitulés : Réfulalionet Apologie, dontsaint Athanase nous a conservé des extraits, et qui dut satisfaire l’orthodoxie romaine. Voir Feltoe, The Letters andotlter remains of Dinnysius of Alexandria, Cambridge, 1904, p. 18-2-198.

En résumé, en toute cette afl’aire, Denys de Rome apparaît comme un homme de gouvernement et de doctrine : il prémunit à jamais les Alexandrins contre

^nisme qui était à la hase des théories de Denys, et les prépare de loin à la lutte contre l’arianisme lorsqu’il naîtra cinquante ans plus tard parmi eux. 3° Lettre à l’Église de Césarée.

Denys écrivit

: à l’Église de Césarée en Cappadoce, affligée par

l’invasion des Perses. Il lui envoya des secours en argent pour le rachat des fidèles, entraînés en captivité par les barbares. Sa lettre était précieusement conser’lans les archives de l’Eglise, au temps de saint Basile, qui dans sa correspondance avec le pape Damase la rappelle, en appelant son auteur Aiovitatov LxEÏvov, —’ri ! ijz]io ; ti.) : jit’jv lictaxoitov. Epist., LXX, P. G.. t. xxxii, col. 436. Cet acte de charité, succédant aux rapports tendus qui avaient existé peu auparavant entre

I irmilien, évéque de Césarée, et les prédécesseurs de Denys, était de nature à resserrer l’union des Eglises orientales avec Rome. Cf. Salmon, Injallibility of the Church, p. 375.

On trouve encore le nom de Denys de Rome, comme nataire de la circulaire adressée par les évéques à la suite du dernier concile d’Antioche contre Paul de Samosate : elle arriva peut-être à Rome après sa morl /L E., iiv : s<>, P. G., t. xx, col. 709 ;

S.Jérôme, De viris, 71. P. L., t. xxiii. Eusèbe, H. E., vil, 9. P.’P., t. xx, col. 657, mentionne une autre lettre de Denys d’Alexandrie à Denys de Rome, sur Lucien, doute le prêtre d’Antioche, dont se réclamait Paul de Samosate ; cette lettre ne nous est pas parvenue. i Développement de l’Eglise de Rome. —Le Liber (icalis,’dit. Duchesne, t. i, p. 157, d’après quelque document un quelque tradition, rapporte que hein— lit mie nouvelle délimitation des’-lises et cimeins doute désorganis pr< la persécution Galérien. Cf. Duchesne, ibid., introduction, p. C.

II signale aussi —es ordinations et ajoute seulement quecepape fui enseveli au cimetière de CaJixte.

rtouth, Heliquise sa l. m ; Manst, Concil., t. r,

i Feld, t. i, p. 22 ; 1. édlt.

Duchesne, t. i, p. 157 ; Harnack, Geschichte der altchristlichen i

; onn, 1881, p 353 i lui i

6, t. i, p. 486 ; i l. Chevalier, Répertoire.

lit., t. i. col. 117.". Voir l’article suivant.

. Cl l.nv.w.

2. DENYS D’ALEXANDRIE (SAINT) naquil

la ville de ce nom | ment avant l’an 200,

parents païens. Amené au christianisme par de

ludes. il suivit les leçons d’Origène. En 231

: >. il succéda.i lléraclas dans la direction de

chétique, el’iP1 an— plus tard, sans ci

le-t-il, son enseignemenl.i l’école, dans la chaire

pal’l..’i le lut un enchaînement de

. Il put —e soustraire par la

ion de Dèc< 250 251. m. h— durant

! . de Valérien reli guer d a

phro en Libye, puis en un endroit i encore plus

, dit Eu » i «. au pays d » Colluthioo dans

i Mi m. h a. en mari 262, il’.un. il mourut

! .1’tatioche contn Paul de

lui a ai. ni pas

ndi e.

Le’< nom de ami i.

i Mexandi ii et peut-être lui fut-il atti ibui pai

contemporains. En tout cas, il est déjà employé par saint Pierre d’Alexandrie, dans un fragment conservé de sa Myslagogie, P. G., t. xviii. Ce titre a été consacré par Eusèhe, H. E., 1. VII, préface, P. G., t. xx, col. 657. Rien qu’il fût l’homme d’action plus que de doctrine, saint Athanase le qualifie de xaOoXexîjç’ExxX^o-t’a ; 61oi^xa), oç. Epist. de sentent. Dionys., c. vi, P. G., t. xxv. col. 487. Saint Rasile l’appelle xavovtxév, attestant ainsi son autorité et l’orthodoxie de sa foi. Epist., I. II, epist. clxxxviii, P. G., t. xxxii, col. 664. Il intervint énergiquement et avec succès dans les questions qui s’agitaient alors dans l’Eglise, aussi décidé contre l’erreur que doux et prévenant pour les errants. Il ne publia guère que des écrits de circonstance, en vue d’un besoin pratique, dans un style alerte et vivant, non exempts d’obscurités dogmatiques, mais toujours animés du zèle le plus pur. Nous n’en possédons malheureusement que des fragments, la plupart sauvés par Eusèbe, recueillis trop incomplètement par Migne, P. G., t. x, col. 1233-1344, 1576-1602. Cf. Pitra, Analecta sacra, t. iii, p. 596-598 ; t. ir, p. xxxvi-xxxvii ; fragments syriaques et arméniens, t. iv, p. 169-182, 413422 ; cf. Prol., p. xxm-xxv. M. Feltoe a recueilli d’une façon plus complète les fragments des.envies de saint Denys, Aiovûtriou Xe » f/ava— The Letters ami other remains of Dionysius of Alexandria, Cambridge, 1904. Il les a groupés en six catégories : , 1° les lettres, parmi lesquelles il faut noter les cinq épîtres baptismales ; 2° IIcp’.. âitayYsXewv ; 3° Ilept cp’Jistoç ; 4° la controverse avec Denys de Rome ; 5° les fragments exégétiques ; 6° des fragments divers. Il a utilisé des fragments publiés par Holl, dans Texte ttnd Unlersuchungen, 1900, t. x. el par Sickenberger, ibid, , 1902, t. xxil, fasc. i, p. 62, 78-79, 82, 85, 86, 98. La liste des ouvrages de saint Denys a été donnée par saint Jérôme, De viris, 69, P. L., t. xxiii, col. 677-681. Il faut signaler la lettre à saint Denys de Rome, lkp’i A.ouxtavoû, l’èitt<rroXT| 81axovwr| ôt’l l70toXut6u, l’épître totç xctfi’Aïyv71Tov 71epi psTavofocc, l’épître à Conon, l’épître ÉftioHteoTix*), la lettre à Origène, nepl p.apT’jp(ou, etc. On ne connaît aussi que le titre.lu Livre sur les tentations, o Trspi JtEtpa<ru.ô>v >.6yoi, Eusèbe, op. cit., 1. Vil, c. xxvi, 2, P. G., t. xx. col 705. Les livres sur lu nature, ol itepl çûo-ew « yoi, Eusèbe, loc. cit., ei Prtep. ev., I. XIV, c. xxm-xxvii. P. G. t t. xxi, col. l272-l L 28ii. probablement antérieurs à l’épiscopat.le Denys, étaient une solide réfutation du matérialisme épicurien, D’un commentaire sur les pre iniers chapitres de l’Ecclésiaste, i, l-in, 11, Eusèbe,

/L E., I. VII, C. XXVI, 3, COl. 705, qui semble de la

même époque, une chaîne donne des fragments considérables, certainement authentiques dans l’ensemble. I i — ii, ua livres sur 1rs promesses, Ttepi inayYeXt&v ovo

iu-cYpiu.iJ.aTa, Eusèbe, op. vit., 1. VII, c xxiv-wv.

col. 692-704, écrits vers 253-257. étaient dirigés contre Népos, un évéque de la région d’Arsinoë, et —a llrfulalion < ! <* allégorisles. Voir Népos. Dans le i. i Denys combattait les rêveries millénaristes de V il traitait, dans le I. II", de l’autorité de l’Apocalypse,

composée par g un Saint, inspiré de Dieu, n

Jean, mm toutefois par saint.ban l’évangéliste. Voir 1. 1, col. 1469. L’adhésion de plusieurs évéques de Lin

lie de Sabellius fut l’occasion du concile d’Alexandrie de 261 el de la lettre > tmmonius et Euphranor ;

pendant qu’il m qu à fuir l’écueil d >

dalisme, Denys faillit tombei sur celui.lu subordinatia nisme ; pour exprimei avec toute la netteté possible la distinction personnelle.in r. re et du i ils, il emploie des tei mes et d ona qui impliquent une

distinction substantielle, accusé.1. lii.rieur— bu

du pape saint Denys, 1 1 1. 1 1 |..i i le ile rnuiain de

, tifler, il répondil d’abord par une i. Itre, S. Alhan i e, 1 pist.de tentent i I / Q, i w,

col. W6, et ensuite plu— explicitement par une Réfuta