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DEL RIO - DÉMÉTRIUS DE CYZIQU E

soulève’* si violemment les passions populaires dan questions de Borcellerie. Il convient d’ajouter à tous ces travaux les éditions < l *.s œuvres poétiques de saint

Orient et de saint Alcllieline : S. Orient*’/"

Tlliberitani Commonitorium, Anvers, 1600 ; Salamanque, 1604 ; Wittemberg, I7’.i(> ; dom Marténe a donné de ces œuvres une édition plus complète et plus correcte ; S. Aldkelmi /u-isei occidentalium Saxorum epûcopi poetica nonnulla, Mayence, 1601.

La vie de Martin-Antoine Del Rio a été écrite par le P. Roeweyde (et non par le P. Suys, sur lequel hésite Sommervogel, i. v, col. 1904) sous le pseudonyme de Herman Langeveld, Anvers, 1609. Dans la Collection de Mémoires relatif* à l’histoire de Belgique, se trouve une excellente notice due à M. De vigne, éditeur des mémoires de Martin-Antoine Del Hio sur les troubles des Pays-Bas durant l’administration de don Juan d’Autriche (1570-1578), 3 in-8° Bruxelles, 1869-1871. on peut voir encore Bayle, Réponse aux questions d’un provincial, t. iii, ». 235-2% ; (de Keillenbeigi, De Justi Li]>sii cita et scriptis, Bruxelles, 1823. Pour les écrits, Sommervogel, Bibliothèque de la C" de Jésus, t. v, col. 18’.li-19l)5 ; Hurtcr, Xomenclator, t. I, p. 191-194 ; Kirchenlexikon, t. III.

1’. Bernard.

    1. DÉMÉTRACOPOULOS Andronic##


DÉMÉTRACOPOULOS Andronic, l’un des meilleurs théologiens de la Grèce moderne. Né à Cala vr y ta, dans le Péloponnèse, en 1825, Démétracopoulos alla achever ses études en Allemagne, où, depuis 1857, il se lixa définitivement comme curé de l’église grecque de Leipzig. Nommé, en 1869, docteur honoraire de l’université de Leipzig, il mourut d’une bronchite, le’21 octobre 1872, au retour d’un voyage d’exploration en Orient. Paléographe distingué, il attacha son nom à un bon nombre d’éditions d’anecclota. On a de lui : 1° NixoXctoo è7ti(7y.o7tov ; MsO’ôvv* ; Xôfoi o-jo y.a-i : î ; alpÉo-cto ; T(ov XeyJVTbiv tï)v o-cor-fjptov -JTtEp r, u.u)V f)-j<7 : av [j.ï| xr, Tp’.T-j7roTTiT ! i) Ûïôt^Ti TipoTOc/Or, va : , à).Àk nït 7taTp p.ôvw, in-8°, Leipzig, 1865 ; 2°’ÊxxX-nnaaTtXT) piëXio-Sqxir ] Èu.7tepii/_o, j’7a IXXïjvrov f)EoX6-i, a>v 0°jvYpip.|j.aTa, in-8°, Leipzig, 1866, t. i ; ce I. i, le seul qui ait paru, contient des traités inédits de Zacharie de Mitylène. Nicétas Sté-Ihatos, Jean de Phourna, Lustrale de Nicée, Nicolas de Méthone, Nicéphore Blemmide, Georges Acropolite ; 3°’IoTOpc’a to-j <7j£i<xii.aTo ; ttî XaTtvtxr, ; sxxXr|o- ! a ; aTib x^ç ôpOîâoÇo’j ÉÀXvivticTjç, Leipzig, 1867 ; 4° Eîtyeviov toï '>'j-j’t, -(ipt(ù ; 7cpo£"(xaT£ta uEpi MouatxîjCi Trieste, 1868 (extrait de la Néa’Ilp-épa) ; 5° Na8xvar|X XOya tov’A’jr, vxt’o’j Èy/Eipt’ôiov 7t£p to-j 7rp(i)Tc :’o’j to-j Ilpa, Leipzig, 1869 ; l’éditeur n’a pas connu l’excellente réfutation en trois langues qu’a donnée de ce pamphlet le conventuel Egidius a’Cesaro dans ses Apologiæ in Catalatinon A Ht lianaclis Xhichse Atheniensis, Venise, 1678 ; 6° AoLcu, iov ïtepl tov (3 : ou xoù to>v avyy p au.u.c<7 wv Mï|Tpo ?âvou{ tvj KpiToJto’jXo’j 7ra7p’.àp/ou’A).£ ; avôp£ : aç, in-8° Leipzig, 1870 ; 7° llpoirOrjxac xx’t ScopOwæt ; si ; riv NeoeX> r, viy.r l v’l’iXoXo-p’av Rtovfffavtfvovi — iOa, in-8°, Leipzig, 1871 ; 8 4 "’EiravopBcdffete o-focXuÂTcov icapaTTipriŒ^vTûv Èv t NsoeXXvjvtxTj $iXoXoff « roû K. i.iOï, in-S", Trieste, 1872 ; 9°’OpOoSoÇoç c EXXà{ iytot -iy. rôv Ypatf/âvt ov xarà A.atfv<ov -Lai Ttîp’i 0°UYypa ; j.|xâTa)V ocvtûv, in 8 Leipzig, 1872. Lien que dirigés contre les Latins, t animés de la passion habituelle aux Grecs en ces maliiTes, ces (liiers ouvrages sont des plus utiles à consulter, car l’information de l’auteur est généralement sûre. L. Petit.

l.DÉMÉTRIU8Chomatlanua, archevêque d’Achrida el canoniste grec du un* Biècle, De sa vie même, on ne sait que forl peu de chose. Chartophylax de l’archevêque

il iiirida. il devint titulaire de ce siège en 1216 ou 1217. Il l’occupai ! encore en 1234 ou 1235 : cette date

nous est fournie par la consultation qu’il eut à donne] dans un long procès d’héritage engagé devant le métro politain de Thessalonique. Pitra, Analecta ta

tsica, t. vii, col. ISS. Parmi les principaux actes de

sou administration, il faut citer. I cause de U tionnelle importance, s ; , lettre i saint Sabas, l’archevêquede Serbie, sur la juridiction respective des deoi Églises d’Achrida etd’Ipek, en mai IMO ; lecouron ment « lu despote Théodore Du

de 1223, el la correspondu ne.- avec le patriarche de Nicée Germain II au sujet de l’ordination de l’évéque rvia, acte tenu pour anticanonique par le patriarche de Nicée cel échange de lettres aigres-douce » eut lieu vers 1233, loide la mission en Kpire de I exarque patriarcal Christophore d’Ancyre. Au reste, si les lettres du prélat d’Achrida ne -ont pas to

es, elles présentent toutes un intérêt capital tant pour l’histoire de l’époque que pour la connaissance du droit canonique byzantin, dont Chomatianus est l’un des meilleurs représentants. Elles ont été édil pour la première fois par le cardinal l’itra, d’après le manuscrit 62 de la bibliothèque de Munich, dans le t. vu de ses Analecta sacra et classica Sjncilegto Solesmensi parala, in-8°, Paris, 1891.

M. Drinov, Sur certains travaux de Démétrius Chom nus comme documents historiques (en russe). Viz. Vrel nik, t. I, p. 319-340 ; t. ii, p. 1-23 ; A. M., mplierraU>s, ibid., t. n’, p. 426-438 ; J. Palinov, Christian skoé Chténié, 1891, f asc. 3-4 ; 1892, fasc. 5-6 ; D. Ruzie, Die Bedcutung des Demetrios Cltornatianos fur dte Grunduurjsqeschichte der serbiscKen Autokephalkirche, in-8°, Iéna, 18 I

L. Petit.

    1. DÉMÉTRIUS DE CYZIQUE##


2. DÉMÉTRIUS DE CYZIQUE, apologiste grec du Xe siècle. De sa vie nous ne savons que deux choses, qu’il fut métropolitain de Cyzique, et qu’a la demande de Constantin Porphyrogénète (912-959), fils de Léon le Sage (886-911), il composa un petit traité sur les erreurs des Jacobites et des Chalzitzariens ou Arméniens, dont l’origine a fort tourmenté les éditeurs. Publié une première fois en latin par Possevin dans son Apparalus, p. 100, et reproduit par la B, théque des Pères de Lyon, t. xii, p. 813. il fut édité en grec et en latin par CombeRs dans son Auctanum novum, t. il, p. 261, comme une œuvre anonyn, ne fut qu’après coup, par l’inspection d’un manuscrit palatin, que l’érudit dominicain découvrit le véritable auteur et signala sa méprise dans une note à son i dition. Cela n’empêcha pas Galland, sur la foi de je ne sais quelle autorité, d’attribuer l’opuscule à Philippe le Solitaire, qui écrivait sous Alexis Comnène I0811118) ; et, chose surprenante, c’est sous le nom de Philippe le Solitaire que l’opuscule se trouve dans lligni. P. G., t. cxxvii, col. 879-902. Il est vrai que : conde partie du traite*, la Narratio est reproduite une seconde fois par Migne, sous le nom d’Isaac l’Arménien, au t. rwxii. col. 1237-1257 ; niais il se pourrait que cette partie de l’ouvrage ne fût pas de Démétrius, question qu’une nouvelle enquête i travers les manuscrits permettrait seule de trancher. S] cette partie est du métropolitain de Cyzique, comment expliquer qu’il ail arrêté sa liste des catholicos d’Arménie i Isaac 1Il Isoraporétsi 677-703), a moins qu’il ne -e soit contenté de copier sans plus son prédécesseur dans la matière. Quoi qu’il en soit de la Narratio de rébus Arménie. il est certain que le traité contre les Jacobites est bien de Démétrius, au témoi, 1 un grand nombre de manuscrits, par exemple. VAlhous 927, 3666, 3758, 1501 ; le Vaticanus Palal 356, le Scorialensis 11. 1. 15 ; le ConstantinopoliU SanctiSepulcri 391, le Mosquensis 319 el 323. Dans la plupart d’entre eux, l’ouvrage s’ouvre par une épllre dédicatoire encore inédite à l’empereur Constantin.

Quelques critiques, comme l.equien et récemment encore l’auteur du Répertoire des sources historique* , /„ m bibliographie, 2 édit., Paris, 1904,

t. i. col. 1166, identifient le controversiste dont il ient