Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 4.djvu/109

Cette page n’a pas encore été corrigée

195

DÉCLARATION DE II

] : 6

brai, après avoir r.ut remarquer qu’il avait été nourri ., dans des maiimea opposées A celles de l’Église de France. Bigna les quatre articles « d’autant plusvolonii. ts qu’on ne prétendait pas en faire nmdécision de

foi, mais seule al en adopter l’opinion Bossuel eûl

voulu ne publier les quatre articles qu’accompagnés d’une sorte d’apologie qu’il avait déjà préparée et où il avait prétendu réunir les meilleures preuves des doctrines gallicanes ; mais Harlay s’y opposa, probablement pour ne pas provoquer des controverses. Cf. Baussel, Histoire île Bossuet, I. VI. L’assemblée se contenta d’adresser avec les quatre articles à tous les évêques i. I tance une lettre également datée du 1 ! » mars et que rédigea Choiseul-Praslin. Il y dit l’inspiration à laquelle les députés ont obéi : le maintien de l’unité catholique et de la paix, le désir i de rappeler à l’esprit des fidèles le souvenir des règles anciennes, à l’abri desquelles toute l’Église gallicane… fût tellement en sûreté que jamais personne… ne pût passer les bornes que nos pères ont posées et qu’ainsi la vérité, mise dans son jour, nous mit elle-même à couvert de tout danger de division », le désir aussi de faire comprendre aux dissidents combien sont injustes leurs attaques contre l’Église romaine ; il y explique les principes sur lesquels reposent les quatre articles ; il conclut enfin par cette demande qui est le but de la lettre :

Nous conjurons votre charité et votre piété, comme les Pères’du I er concile de Constantinople conjuraient autrefois les évêques du concile romain, en leur envoyant les actes de ce concile, de confirmer par vos suffrages tout ce que nous avons déterminé pour assurer à jamais la paix de l’Église de France, et de donner vos soins afin que la doctrine que nous avons jugée, d’un commun consentement, devoir être publiée, soit reçue dans vos églises et dans vos universités et les écoles qui sont de votre juridiction, ou établies dans vos diocèses, et qu’il ne s’y enseigne jamais rien de contraire. Il arrivera, par cette conduite, que, de même que le concile de Constantinople est devenu universel et œcuménique par l’acquiescement des Pères du concile de Rome, notre assemblée deviendra aussi par votre unanimité un concile national de tout le royaume, et que les articles de doctrine que nous vous envoyons seront des canons de toute l’Eglise gallicane, respectables aux fidèles et dignes de l’immortalité.

Le texte.

Il fut rédigé en latin, comme, du reste, la leltre du 19 mars aux évêques et la lettre sur le bref du II avril :

Cleri gallicani de ccclesiastica potestate declaralio die 19 martii 1682.

Ecclesise gallican » ; décréta et libertates a majoribus nostris tant*, studio propugnatas, eorumqne fundamenta, sacrls cauonibus et Patrum traditione nixa, multl dirære molluntur, nec desunt qui earum obtenu] prlmatuiD îs. Pétri ejusque successorum Romanorum pontificum a CbristO instihituin, iisque débitant ai omnibus cbrlstlanis obedlentiam

, i| « -’"In ; e, ni qua Miles l’i.e.li catur et imitas servatur Kccle-Bite, revêt endam omnibus gen tlbUS inajestateiii iminiiniere

aon vereantur. Heereticiquoque

nitiil prsstermlttunt q un

atem, qua pu Ri i continetnr, Invidlosam et gra glblU’I | OpUliS esteli teni, Iisque fraudlbus sim]

animas ati Kcrlesi.-e matris

Christique adeo communione

Déclaration du clcrj ; . de 1’i-ani-e -m la pu--…., ri.siastique (kl 19 mars 1682.

Plusieurs s’elTbrcent de renverser les décrets de I i gallicane, ses libei t. soutenues avec tant de tête nos ancêtres, et leurs fondements, appuyés sur les saints canons et la tradition dos Pères. Il en — i qui sous le prétexte s libertés ne craignent pas de porter atteinte à la prii nt Pierre et des pontifes romains, Si 9 seurs, Institués par i tu ist., i [ t.. i--..iu-e qui leur est due par tous les elip ti. ns

et a la majesté, bI vénérable aux yeux de toutes les nations du aii

soigne la fol et l’unité de l’Êglii l que*, d’autre part, n’orai rien pour présenter cette puiaqul renferme le paix de se comme Inaupi ortal le

ni Qua ut IDC ininodu

propulsemus, Nos, are]

copl i t episcopi, Pai i v nmanda gallicanam repræsentanti cum i

nobiscum depulatis, dlligentl tractatu babito, ba

et declaranda esse diximu- :

i. Beato Petro ejusqui

bus i : liristi vicaiiis ipsique fct cleew rerum ;  : ïri< ja lium et ad a-ternam pertinenlium, non autem civilium ac temporaliiiiii. traditam potestatem, dicente Domino : Iiegnum meun est de hoc m un do : et iterum : fiedilite ergo qum sunt Cxsaris Cœsari, et qux su><t Dei Deo : ac deinde stare apostolicum illud : Omni » mu, un putestatibus eublimioribu » subdita sit : non est enim potestas nisi a Deo : qux autem sunt, a Deo ordinatse sunt. Itaque qui potestati résistif Dei ordination i résistif. Reges ergo et principes in temporalibusnulli ecclesiastic.e pr.testati Dei ordinatione subjici. neque auctoritate clavium El directe vel indirecte deponi, aut illorum subditos eximi a fîde atque obedientia. ac pra> stilo fidelitalissacramento solvi posse, eamque sententiam pubticaatranquillitatinecessariaaa, nec minus Kcclesi ; e quam imperio utilem, ut verbo Dei, Patrum traditioni et sanctorum exemplis consonam omi i tinendam.

11. Sic autem ini liesse sedl ad Pétri successori-Inis i.lu’isti vicaiiis rerum splntiialium pleiiiini potestatem, ut siinui valeaut atque immota consistant sanctas oecumenicas Bynodl Consl

apostolicacomprobata, Ipsoque Romanorum pontiticum ac t.>tius Ecclestse usu conflrmata, atque ab 1 licana

perpétua religioni décrets de auctoi llorum generalrom qu sione quai ta et quints contlnentui. nec probarl s gallicans

: i, i. qui eorum di

1 1 1 nt quasi dul.i.e Mut.

te minus approbata, robur Infringant, au ! ad aolum matls tempus ooncilil dicta detorqui

i | ai r.iit s que -que »,

: ar ordre du

roi, .-iii-i : les autres


une m. ne délibération, d’établir et de déclarer :

I Que ai et ses

.li-SUS Cbrist, et que toute I Kglise

mèmi le puissance

de Dieu que sur les rhonog spir

rituelles et qui concernent le

salut, et non pointeur les choses

temporelles et ci

i.hn-t nous apprenant lui-même

que son royaume

de ce monde ; et en un autre

it, qu’il faut rendre à César ce qui est « César et < Dieu ce qui est ii Df qu’ainsi ce précepte de 1 saint Paul ne) eut être en rien altéré ou ébranlé : Que toute personne soit soumise aux

onces supérieures, car il /P ; / « i point de puissance qui ne vienne de Dieu, et c’eetluiqui ordonne celles qui soiit sur ta terre : celui donc qui e’i puissances

>i rordre de Dieu N déclarons en conséquence que les rois et les souverains ne - omise aucune puissance eccli -iastique par l’ordre de Dieu danempe relles ; qu’ils ne peuvent être - directement ou indirectement par l’autorité.1. s chefs de l’Kglise : que lei jets ne peuvent être di> : de la soumission et de l’obéis lu’iis leur doivent ou relevés du serment de fidélité, et que cette doctrine, nécessaire pour la tranquillité publique <t ni n moins utile à l’Kglise qu’à l’État, doit être inviolablement suivie, comme conforme à la parole de Dieu, à la tradition des Pères et aux exemples des

II Que la plénitudi

I ii ssance que le

— successeur !

I res de

.1. -n- -i spiritui

méniq. dans

V

I le.-aint-s lique, confirmés par la pratique de toute 11 --enient par toute gallicane, demeurent dans toute leur force que l’Église de Fram e preuve | as l’opinion di qui donnent atleil

u qui les. en disant que li

1, H.qu’ils ni