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ECCLÉSIASTIQUE (LIVRE DE L']

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Les nouveaux fragments, Paris, 1901, p. 18 sq., et biblio- graphie, IV; 1. Lévi, L'Ecclésiastique, II" partie, Paris, 1901, p. wiii sq.; J. Knabenbauer, Cummenlarius in Ecclesia- sticutn, Paris, 1902, p. 7 sq. ; Ryssel, Die neuen hebràischen Fragmente des Bûches Jésus Sirach und ilire Herkunft, dans Theologisrhr Studien und Kritiken, Gotha, 1900, t. lxxiii, p. 363 sq., 505 sq. ; 1901, t. lxxiv, p. 75 sq., 269 sq., 547 sq. ; 1902, t. lxxv, p. 205 sq., 347 sq., combattu au même titre que I. Lévi par N. Peters et A. Fuchs, op. cit.

L'auteur de l'Ecclésiastique adopta pour son livre la forme poétique et l'écrivit probablement tout entier en distiques. Là où le distique attendu fait défaut, il semble que l'on doive conclure à une altération du texte. Cf. N. Peters, op. cil., p. 86'.

Pour les questions de la mesure du vers et de la strophique, voir les essais de S. Margoliouth, Bickell, Nôldeke, D. H. Mùller, Grimme, Schlôgl, N. Peters, bibliographie dans N. Peters, op. cit., p. vm. sq., et Tony André, Les apocryphes de l'Ancien Testament, Florence, 1903, p. 271 sq. — Pour le psaume intercalé, dans l'hébreu, entre LI, 12 et 13, voir .1. Touzard, Les nouveaux fragments, p. 7 sq. ; I. Lévi, L'Ecclé- siastique, II' partie, p. xlvii sq.; A. Fuchs, op. cit., p. 102 sq.

//. VERSIONS. — 1° Versions immédiates. — 1, Ver- sion grecque des Septante. — La traduction grecque de l'Ecclésiastique fut exécutée « en Egypte », entre les années 132 et 120 avant notre ère, par le petit-fils de l'auteur venu de Palestine au pays des Pharaons « l'an 36 du roi Évergète », Ptolémée VII. Voir plus loin, col. 2042. Elle nous a été conservée dans la Bible des Septante.

Pour la tradition du texte dans les manuscrits, tous issus, pour l'Ecclésiastique, d'un seul et même archétype, voir Fritzsche, Die Weisheit Jesus-Siracli's, Leipzig. 1859, p. xxi; Hatch, Essays in biblical Greek, Oxford, 1889, p. 247 sq. ; Schii- rer, art. Apokryplien des Allen Testaments, dans Bealency- clopddie fur protest. Théologie und Kirche, Leipzig, 181*6, t. i, p. 629 sq. ; Ryssel, Die Spriiche Jésus, des Holmes Siraclis, dans Kautzsch, Die Apijkryphen, t. i, p. 244 sq.; N. Peters, Der junyst unederaufgefundene hebràische Text des Bûches Ecclesiasticus, Fribourg-en-Brisgau, 1902, p. 35' sq. — Pour la critique, voir : 1. avant la découverte des fragments hébreux, Edersheim, dans The Apocryphu, de Wace, Londres, 1888, t. II, p. 23 sq.; Hatch, op. cit., p. 250 sq. ; Bois, Essai sur les ori- gines de la philosophie j udéo-alexandrine , Paris, 1890, p. 345 sq.; Nestlé, Marginalien und Mater ia lien, Tubingue, 1893, p. 48 sq.; Klostermann, Analekla, Leipzig, 1895, p. 16 sq., 26 sq. 2; depuis la découverte: J. Touzard, L'original hébreu de l'Ecclésiastique, dans la Bévue biblique, Paris, 1898, t. vu, p. 33 sq.; I. Lévi, L'Ecclésiastique. 1" partie, p. xl sq.; Rys- sel, loc. cit., p. 242 sq.; Knabenbauer, Comm., p. 21 sq.; N. Peters, op. cit., p. 50" sq. : « La version grecque reste un précieux témoin du texte original, » p. 58"; « elle reste aussi, en bien des cas, préférable au syriaque et môme à l'hébreu, » p. 78'.

Éditions : 1. Dans les Bibles. Toutes les éditions des LXX, depuis la polyglotte d'Alcala, 1514-1517, qui a rétabli l'ordreration- nel des c. xxxm, 13 o-xxxvi, 16 a, avant xxx, 25-xxxm, 13 a. interverti dans tous les mss., même dans le Vaticanus gr. 346 (Holmes et Parsons, 248). cf. Ryssel, loc. cit., p. xxvm, jusqu'à celle de H. B. Swete, The Old Testament in Greek. Cambridge, 1891, t. n, p. 641 sq. — 2. Éditions des deutérocanoniques (ou apocryphes) : Krancfort-sur-le-Mein, 1694; Augusti, Leipzig, 1804;Apel, Leipzig, 1837; Fritzsche, Leipzig, 1871.— 3. Ecclésias- tique à part : Dav. Hmschel, Sapientia Sirachi, sive Ecclesia- sticus, Augsbourg, 1604 ; Alb. Fabricius, Liber Tob., Jud., Or. Man., Sap. et Ecclesiasticus, Francfort et Leipzig, 1691 ;Linde, Sententix Jesu Siracidœ, Dantzig, 1795; Bretschneider, Liber Jesu Siraciilse, Ratisbonne, 1806.

2. Version syriaque. — Elle a été faite (peut-être déjà avant l'an 200 de notre ère, I. Lévi, L'Ecclésias- tique, II e partie, p. lx) par un seul traducteur (voir pourtant I. Lévi, op. cit., l re partie, p. LIIj II e partie, p. lx, note 1) sur un texte hébreu représenté par celui des fragments retrouvés, mais plus ancien et mieux conservé. Eichhorn, Einleitung in die apokriphischen Schriften des All.Tesl., Leipzig, 1795, p. 84; Fritzsche, op. cil., p. xxiv; Kaulen, Einleitung in die heiligen Schriften, Eribourg-en-Brisgau, 1898, Jj 333, tenaient

pour un original grec, contre Rendtsen, Spécimen exercitationum criticarum in Vet. Test, libros apo- cryphos, Gœltingue,1789, p. 16, 29 sq., 45, qui conclut le premier à un original hébreu et fut suivi par la plupart des savants. Cf. Ryssel, loc. cit., p. 250 sq.; N. Peters, o/>. cit., p. 62'. L'examen des mss. A, R, C, D a rendu cette conclusion certaine.

Pour la tradition du texte, voir N. Peters, op. cit.. p. 59' sq. ; pour la critique : Hatch, op. cit., p. 254 sq. ; I. Lévi. op. cit.. I" partie, p. L sq. ; J. Touzard, Bévue biblique. 1908, t. vu, p. 45 sq. ; Ryssel, loc. cit., p. 251 sq. ; Knabenbauer, op. cit., p. 32; N. Peters, op. cit., p. 61' sq. Selon ce dernier, « la ver- sion syriaque représente un texte plus récent que celui de la version grecque, mais plus ancien que l'archétype d'A, B,C, D; en d'innombrables passages où le grec généralise, elle a la vé- ritable leçon originale plus concrète », p. 92". Peters rejette l'opinion de I. Lévi, des deux traducteurs.

Éditions : dans les polyglottes de Paris (ou de Le .lay), 1629- 1645, t. vm, p. 358 sq.; de Londres (ou de Walton), 1654-1657, t. iv ; A. de Lagarde, Libri Vet. Test, apocryphi syriace, Londres et Leipzig, 1861, p. 2 sq.

2° Versions dérivées. — 1. Anciennes latines. — a) Celle de la Vulgate, que ne retoucha point saint Jérôme, Prœf. in libros Salomonis juxta Sejiluag. interprètes, P. L., t. xxix, col. 404, et qui fut exécutée, non sur l'hébreu, comme le jugeait possible Sabatier, Bibliorutn sacror. lalinse versiones antiipise, Paris, 1751 , t. Il, p. 390, et l'admettaient Corneille de la Pierre, In Ec- clesiaslicum prolegomcna (Comm. in Eccli.), Anvers, 1723, p. 20, et E. G. Bengel, dans Eichhorn's atlge- meine Bibliolhek der biblischen Literatur, Leipzig, 1796, t. vu, p. 832 sq.; cf. aussi de Wette, Lehrbuch iler hist.-krit. Einleitung in die Bibcl, édit. Schrader, Rerlin, 1869, t. i, p. 599, mais sur le texte grec des Septante dans une recension différente de la nôtre et corrigé d'après le texte hébreu. Voir Herkenne, De veleris latinse Ecclesiaslici capitibus i-xuif, Leipzig, 1899, p. 9 sq.; I. Lévi, L'Ecclésiastique, II e partie, p. LVIII.

Tradition du texte et critique : Sabatier, op. cit.; Fritzsche, op. cit., p. XXIIi; Hatch, op. cit., p. 254, 256 sq. ; Herkenne, op. cit., p. 14 sq. ; Die Textùbcrlieferung des Huches S.racli. dans Biblische Studien. Fribourg-en-Brisgau, 1901, t. VI, fasc. 1 et 2, p. 136 sq.; P. Thielmann, Die lateinische l'bersel- zung des Bûches Sirach, dans Archiv fur latein. Lexikogra- phie und Grammatik. Leipzig, 1893, t. vm, p. 501 sq. ; 1894, t. ix, p. 247 sq., puis Bericht ùber dus Mater ial einer krit. Ausgabe der latein. Cbersetzungen. extrait des comptes rendus de l'Académie royale de Bavière, section de philosophie et d'histoire, t. XIII 6, p. 214 sq. Cf. aussi Sam. Berger, Histoire delà Vulgate. Paris, 1893, p. 22-200, passim; Ryssel, loc. cit., p. 248 sq. ; I. Lévi. op. cit., p. lv sq. ; N. Peters, op. cit., p. 39' : « La version latine est un très précieux témoin indirect de la grecque..., quelquefois elle a gardé seule la vraie leçon )>, ibid.. p. 42'; Knabenbauer, op. cit., p. 33 sq.

Éditions : Toutes celles de la Vulgate: Heyse et Tischendorf, lliblia sacra latina Veteris Testamenli, Leipzig, 1873; de Lagarde, Die Weisheiten der Handschrift von Amiatina, dans Mitteilungen, I, Giettingue, 1884, p. 285 sq.

b) Autre version latine, plus récente que celle de la Vulgate et serrant de très près un texte grec presque identique à celui de l'édition Sixline, Vêtus Testant. juxla Sept., Rome, 1587; représentée seulement par un feuillet manuscrit d'écriture visigothique contenant Eccli., xxi, 20 6-xxn, 27, et retrouvé dans les archives de la Haute-Garonne par C. Douais. L'écriture en remonte pour le moins au IX' siècle.

Edition critique avec fac-similé : C. Douais, Une ancienne version latine de l'Ecclésiastique. Paris, 1895. Cf. Bévue biblique, 1895, t. IV, p. 282; Herkenne, op. cit., p. 17 sq.

2. Autres versions dérivées des Septante : a) Syro- hexaplaire. — Nous a été conservée dans un manuscrit du vm-' siècle publié en photolithographie par A. Ce- riani, Codex syro-hexaplaris A>)ibrosianns jdtololi-