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ECCLÉSIASTE (LIVRE DE L’)


p. 51 sq. ; Cheyne, op. cit., p. 256 sq. et 262 ; G. Gietmnnn, Commentarivs in Ecclesiasten, Paris, 1890, p. 23 sq. ; G. H. II. Wright, The Book 0/ Koheleth, Londres, 1883 et 1893, p. 121 et 488 sq. ; S. Driver, An Introduction to the titerature of the OUI Testament, Edimbourg, 1897, p. 473 sq. ; P. C. Siegfried, Preiiiger… Grrttingue, 1898, p. 13 sq. ; D. G. Wildeboer, Die fûnf Mendiât, Tubingue, 1898, p. 114 ; A. H. MacNeile, An Introiliirtinn tu l’.rclesiastes, Cambridge, 1904, p. 39 sq.

Le texte massorétique de nos bibles contiendrait beaucoup de fautes de copiste « commises dans l’alphabet hébreu moderne » ou « carré ». E. Renan, L’Ecclésiaste, Paris, 1882, p. 53 ; corrections proposées, p. 151 sq. Cf. aussi S. Euringer, Der Massorafi-text <li’s Koheleth kritisch untersuchl, Leipzig, 1890 ; Mac Neile, Introduction to Ecclesiastes, Cambridge, 1904, p. 56-9’*, passim.

Éditions critiques : S. Bær, Quinque Yolumina, Leipzig,

1886, p. 20-31 : notes de la Massore, p. 60-70 ; S. R. Driver,

Ecclesiastes, Leipzig, 1906, à part et dans Biblia hebraica, édit.

H. Kittcl, Leipzig, 1905-1906, p. 1136-1147, apparat critique au

bas des pages.

Selon V. Zapletal, Die Metrik des Bûches Kohelet, Fribourg (Suisse), 1904, et Das Buch Roitelet, 1905, p. liS sq., le livre de l’Ecclésiaste serait tout entier rédigé en vers groupés en distiques et en tristiques ; seules, quelques locutions proverbiales incorporées à l’ouvrage y seraient rapportées sans avoir subi les modifications nécessitées par la mesure.

Avant Zapletal : H. Grimme, Abriss der biblisch-hebriiischen Metrik, dans Zcitschrift der deutschen moryenlàndischen Gesellschaft, 1897, p. 689 ; Sievers, Sttidien zur liebraischen Metrik, Leipzig, 1901, p. 562 sq.

/L versions. — 1° Versions immédiates. — 1. Version des Septante. — Le texte grec de l’Ecclésiaste, tel qu’il se présente dans nos Bibles, représente-t-il en réalité une version alexandrine de ce livre, (version attestée par Origène (5e colonne des Hexaples), saint Jérôme, Comm. in Eccle., prmf., P. L., t. xxiii, col. 935 sq., et la version syro-hexaplaire, exécutée à une date qui « ne doit pas être de beaucoup antérieure au commencement de l’ère chrétienne, » ou qui peut même « être moins ancienne, » A. Loisy, Histoire critique du texte et îles versions de l’Ancien Testament, Paris, 1892-1893, p. 22 ; cf. aussi H. B. Swete, Introduction to the <>ld Testament in Greek, p. 25 sq., et corrigée, par la suite, principalement d’après la version d’Aquila, A. Dillmann, Uber die griechischen Ubersetzung des Qolielet, dans Sitzungsberichte der kôniglick-preussischen Akademie der Wissenschaften zu Beilin, 1892, t. i, p. 3 sq., et E. Klostermann, Delibri Cohelet versione alexandrina, Kiel, 1892, p. 37 sq. ? Ou bien les fragments de la version d’Aquila qui nous ont été conservés par Origène n’étant, comme le pensait déjà Mon t faucon, Origenis Hexaplorum quæ supersunt, Prseliminaria, Paris, 1713, p. 48, qu’une « seconde édition » (cf. S. Jérôme, In Ezech., ni, 15, P. L., t. xxv, col. 39), le texte grec actuel de l’Ecclésiaste ne serait-il pas plutôt un représentant de la première édition même de la traduction exécutée par le célèbre disciple d’Akiba ? Cette hypothèse soutenue par Grætz, Kohelet oder der Salomonische Prediger, Leipzig et Heidelberg, 1871, p. 179 sq. ; Salzberger, Monatschrift de Grætz, 1873, p. K18 sq. (le texte réel d’Aquila ne serait pas la 3e colonne des Hexaples, mais le texte de nos bibles) ; Leimdor fer, Kohelet im Lichte der Geschichte, Hambourg, 1892, et E. Kônig, Einleitung in dus Mie Testament, Bonn, 1893, p. 427 sq., hypothèse qui semblait rejetée définitivement par les critiques, a été reprise et fortement défendue, appuyée sur une comparaison détaillée du texte réputé celui des Septante et de celui des fragments d’Aquila, par Mac Neile, An Introduction to Ecclesiastes, Cambridge, 1904, p. 115 sq. Le texte de l’Ecclésiaste,

dans les manuscrits des Septante, présentant de grandes ressemblances avec celui des fragments d’Aquila, les rapports de ce texte avec le texte hébreu massorétique seraient les suivants : a) beaucoup de variantes du grec impliquent un texte hébreu antérieur à la recension d’Akiba (celle de nos bibles hébraïques, celle que traduisit Aquila), p. 138 sq. ; b) d’autres, peu nombreuses, trahissent des altérations opérées dans la dite recension postérieurement au temps d’Origène, voire de saint Jérôme, p. 153 sq. ; c) un grand nombre de variantes du grec sont dues enfin à des altérations du grec lui-même causées soit par l’influence de la recension hexaplaire, soit par des méprises de copistes, p. 156 sq. Mac Neile « croit que pour sa première édition Aquila lit usage d’un texte hébreu pré-akibain. » Que si l’on veut, avec Dillmann, faire fond du témoignage d’Origène d’une version alexandrine du livre de l’Ecclésiaste, le texte actuel, alors, celui même qu’Origène aurait cru « des Septante », ou bien fut la « première édition » d’Aquila, ou bien fut en réalité une revision, d’après Aquila représenté par les fragments, d’une version alexandrine des Septante. Dans le premier cas, cette première édition d’Aquila aurait eu le temps (un siècle) de prendre place dans la Bible alexandrine, en l’absence de toute autre version grecque, pour être ainsi crue « des Septante » par Origène. flans l’autre cas, le texte primitif (non revisé) des Septante, qui doit alors avoir existé quelque temps encore après Aquila, pourrait avoir survécu au temps d’Origène lui-même, et l’unique solution possible du problème de l’origine de notre texte serait qu’il est une retranscription orir/cniste, influencée par le texte d’Aquila, du texte primitif. Or, non seulement notre texte diffère, dans un grand nombre de passages, des fragments d’Aquila, mais pour quarante pour cent environ des leçons où il diffère du texte massorétique, il diffère aussi de la version syro-hexaplaire exécutée sur le texte d’Origène. Trop différent des fragments d’Aquila, d’une part, et, de l’autre, trop différent aussi du texte origéniste, mais parent tout de même de la version d’Aquila par sa liftéralité tout à fait caractéristique, il resle donc un représentant de la première édition d’Aquila, p. 134.

Sur la version des LXX, voir aussi : E. Renan, p. 54 sq. ; Wright, p. 50 sq. ; Gietmann, p. 53 sq. ; Wildeboer, p. 119 sq. ; Siegfried, p. 24 sq. ; Zapletal, p. 41 sq. ; Cheyne, p. 276 sq.

2. Versions d’Aquila, Théodotion et Symniaque. — Ouelques fragments. Voir Field, Urigeuis Hexaplorum i/me supersunt, Oxford, 1875, t. ii p. 380—’il ».").

3. Targum palestinien des cinq Megilloth. Celui de l’Ecclésiaste renferme des fables rabbiniques aussi bien que celui des autres Megilloth, sauf Ruth. A. Loisy, op. cit., p. 199 sq.

Édition : Première Bible rabbinique de Romberg, 1518. Reproduite pur l’. de Lagarde dans Hagiographa chaldaice, 1873. i linsburg l’a traduit enanglais, Cuhelelh, Londres, 1861, p.503sq.

4. Version syriaque.

Dans la Bible Peschito. Cf. Middeldorpp, Symboles exegelico-criticx ad librum Ecclesiastis, 1811, et E. Janichs, Animadversiones critiese, 1871. Son texte a subi de nombreuses altérations intentionnelles qui le rapprocheni de celai dit des Septante. Cf. W. Wright, art. Syriac literature, dans Encyclapedia britannica. Influences hagadiques signalées par Ginsburg, np. cit., p. 496 sq.

5. Vulgate latine.

Voir Gietmann, Commentarius in Ecclesiasten, Paris, 1890, p. 50 sq. Saint Jérôme avait exécuté auparavant de licbrxo une version de l’Ecclésiaste, base de son commentaire de ce livre, « en inclinant vers les LXX là seulement où ils ne s’écartent pas beaucoup de l’hébreu », et « en tenant compte aussi quelquefois d’Aquila, Symmaque et Théodotion ». Comm. in Eccle., prsef. ad Paulam et, Eustochium, P. L., t. xxiii, col. 1061. Bossuet a repro