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œcuméniques. Quoi qu’il en soit, il y a lieu de s’étonner que la Confession de Dositliée, malgré ses concessions à la théologie occidentale, ait été rangée au nombre des livres symboliques de l’Eglise grecque. Les patriarches d’Orient l’envoyèrent même au synode de Saint-Pétersbourg (1723) comme un résumé précis de la foi orthodoxe. Macaire, Pravoslavnoe dogmatitcheskoe bogoslovie, Saint-Pétersbourg, 1895, t. i, p. 63. Mais les Russes jugèrent opportun d’en donner une version corrigée, dans laquelle les infiltrations latines étaient supprimées.

Les actes du concile de Jérusalem ont été édités pour la première fois à Paris en 1676 sous ce titre : Synodus betlileemilica advenus calvinislas liseré ticos, orientaient Ecclesiam de Deo rebusque divinis hærelice cum ipsis sentire mentienles, pro reali potissimum prsesentia anno 1672 sub patriarcha Rierosolynwrum Dositheo celebrala, interprète Domino M. /’.e congregatione sancti Mauri, ordinis sancti Benedicti. L’éditeur était le P. Michel Foucqueret. Legrand, Bibliographie hellénique du XV Ue siècle, t. ii, p. 336337. Réimprimée en 1678, t. v, p. 115-116, elle a été insérée encoredans llardouin, Acta conciliorum, Paris, 1715, t. xi, p. 179-274. Quelques extraits ont été publiés par Schelslrate, Acta Orientalis Ecclesise contra Lutheri hæresim, Rome, 1739, t. H, p. 651-652. Elle a été reproduite par Rimmel, Libri symbolici EcclesiœOrientalis, Iéna, 1843, p. 325-488 ; Mesoloras, EuuëoXixr, , llapio-rjj.1, Athènes, 1893, 1. 1, p. 55-129 ; Michalcescu, 0ï-, Ta-jpb ; t— ? ! ? àp8080Çîaç, Leipzig, 1904, p. 123-182. Le pasteur protestant J. Ayinon en donna un commentaire haineux dans les Monuments authentiques de la religion des Grecs, La Haye, 1808, p. 261-451. Les actes du synode de Jérusalem sont, au jugement de Renaudot, une des plus considérables pièces que l’Église grecque ait produites depuis longtemps, et une des plus précises et des plus amples expositions de la croyance des Grecs sur l’eucharistie. Perpétuité de la foi, t. i, col. 207.

Voir, sur ces actes, lttig, De actis synodi Hierosolymitaine anno 1072 sub patriarcha Hierosolymitano Dositheo adversus calvinianos habiles, Heptas dissertationum, Leipzig, 1696, p. 412-425 ; Covel, Some account of the présent greek Church, Cambridge, 1722, p. 136-13’J, 146-151 ; Riesling, Historiæ concerlationisGrsecorum Latinorumque de transsubstantiatione in eucharistie sacramento, Leipzig, 1754, p. 310-324 ; Jugie, I.a peine temporelle due au péché d’après les théologiens orthodoxes, dans les Kclios d’Orient, t. ix, p. 325-326 ; ld.. Le mut transsubstantiation chez les Crées aptes 1622, ibid., t.. p. 73-75 ; Palmieri, De synodia orthodoxis Jassiensi (1642) atque Hierosolymitano (1672), earutnque vulore symbolico, dans Slavorum litter ; r theologiæ 1910, t. vi, p. 30-59.

3° Tô(xo ; v.aTx’P/ayr, ; (Tomus réconcilia Honis), Jassy, 1692. Ce recueil, écrit Dosilhée dans la préface, est dirigé tout particulièrement contre Allatius : il s’appelle tomus reenneiliationis, parce qu’il vise non seulement à combattre les ennemis de l’orthodoxie (les Latins), mais aussi à leur dessiller les yeux et à les ramener à l’unique bercail du Christ. Il contient les ouvrages suivants : 1. Katà AaTi’vwv, p. 1-205. Dositliée ne connut pas d’abord l’auteur de ce pamphlet fort prolixe contre les Latins. Dans {’Histoire des patriarches de Jérusalem, p. 954, il l’attribua à Macaire, métropolite d’Ancyre, qui accompagna en Italie et en France l’empereur Manuel II Paléologue (1391-1425). Démétracopoulos,’OpS’iôoSo ;’K>.)oU, p. 88-89 ; Lambeccius, Bibliotheca csesarea vindobonensis, Vienne, 1672, t. v, cod. 274, p. 223. Dositliée y ajouta les c. xix et xx. p. 22-41, qu’il rédigea d’après des matériaux tirés des œuvres de Georges Coressios et de Nicolas Kéramevs. 2. Aoyo ; àvrcp.pY)Tixb ; toO |iSÀacrç£|xo — j —Lai’1/s-jSoû ; ïpou toij êv « ÏO.copevTÉa (rjvieôévroç xarà zyy Ttpb ; Aativou ; aûvoSov de Jean Eugénique, diacre et nornophylax de

DICT. DE THÉOL. CATIIOL.

Sainte-Sophie à Constantinople, frère de Marc d’Ephèse, p. 206-273. Krumbacher, Gesc/iichle der byzantinischen Litteratur, p. 117. 3.’Ey^siptStov my. zf, ; èy.jTrjp£J<j£ti) ; toj "Av. IIve-ju.aTo ; , par Georges Coressios de Chio, p. 276-410. Voir t. iii col. 1847-1848. 4. IIpô ; A « t£vouç, oti to).lysiv xai Èx toû VIo-j tô Dveû[J.a zb "Ayiov èy.Tropî’JETOac, o : Jzz àvayxaïov sttiv, àXXà xaivoroui’-i. t9| ; opOoooEo’j rJ.nzn.K, par Macaire Macres, p. 412420. Krumbacher, p. 113-114. 5.’XnoXoyia. des évêques etprètresde Constantinopleà l’empereur Jean VIII Paléologue (1425-1448) contre les décisions du concile de Florence, p. 422-431. Ce document date probablement de l’année 1443. Démétracopoulos,’Ioropia to-j o’Xta’u.aTOï, Leipzig, 1867, p. 157. 6. IIspî xoiv 8-jo çvo-eujv toj Kvpsov, par saint Maxime le Confesseur, et ï>j).âoyy] èx Tàiv àyt’wv xaxà xâ>v Aaft’vwv, par Théodore Agallien, hieromnimon de la Grande Église (xv siècle), p. 432439 ; le premiei recueil de saint Maxime le Confesseur contre Arius, Sabellius, Nestorius et Eutychès est mentionné par Ehrhard comme inédit. Krumbacher, p.G4. 7. Mépoç Ëx xtvo ; Ldyo-j xïii.Uu’ïmv rcept rr, ; ÈXTTopsûoîu ;  : oJ’Ay. I Ive-juxto ; , p. 439-441 ; Dositliée ignorait le nom de l’auteur de cet écrit. 8.’Ex toO [îiëX’û-j xarà Aatîvcov, par.Matthieu Dlastarès, polémiste du XIVe siècle, p. 441-456. Krumbacher, p. 110. 9. ïl’jvooo ; iazizr, ï’i K<i)VOT<xvTtvo’JTrri).£t ÏT^.xù.ii’iiifio. èv ryj àyîy. Do^ia, p. 457-521 ; ce sont les actes du fameux concile de Sainte-Sophie qui aurait eu lieu à Constantinople, en 1450. Démétracopoulos,’Ioropi’a roC 7/^u.aTo ; , p. 161. Allatius avait déjà démontré la fausseté de celle pièce. De Ecclesise Occidentalis atque Orientalis perpétua consensione, Cologne, 1648, col. 1379-1395, Son authenticité, soutenue par Dosithée, AtoÔExàêtg).o. ; , p. 9 1 i-9 1 7 ; Adam Zœrnikav, Usp zï, ; ixitopsû<îso> ; to*J’Ay. IIv£Jii.aTo : , Saint-Pétersbourg, 1797, t. ii, p. 677-708 ; et Constantin Œconomos, Tà Tco’ôpiEva è-A%r, <ji*atfx.ii <Tuy7pâ|AuaTo<, Athènes, 1862, t. I, p. 449451, a été rejetée d’une manière décisive par Papaïoannes, Les actes du soi-disant concile de Sainte-Sophie et leur valeur historique (en russe), dans Vyzantiisky Yremennik, 1895, t. ii, p. 394-415. Une note à la fin de l’ouvrage annonce que son impression a été achevée au mois de février 1694.

4° To(j.o ;’Ayoéiw) ; , Jassy, 1698. Ce recueil, écrit Dositliée dans la préface, porte le titre de Tomus amoris, parce qu’il traite les Latins avec charité et douceur. Kt cependant, il n’y a pas, dans ce gros volume, d’expressions grossières que Dosithée ne verse à pleines mains sur l’Eglise catholique. Le recueil paraît dirigé surtout contre la Tàpya zr^ jz.gzzm— rvjç ptojxatxr, ;’Exx).r, <Tiaç, publiée à Paris en grec vulgaire en 1658 par le P.François Richard, S. J. Legrand, Bibliographie hellénique du x e siècle, t. ii, p. 104 ; A(o8exâ316Xo ; , p. 1177. La préface est suivie de deux pièces : 1.’Avasopà t<3v àp/_t£p£(ov itpb ;’Avvav tyjv IlaXatoXoyivav ; 2. IIpoTTay|i.a’Itoâvvou to-j Kav-raxouÇv)voù, etc., reproduites dans P. G., t. cli, col. 767-774. Le recueil lui-même contient : 1.’Ioropi’a tri ? aipio-Eoi ; RapLaàu. xal’Axiv8 ! >vo-j, par Dosithée, p. 1-114. Il y a inséré, p. 4-7, un extrait de la A(i)3£xàê’.ê)o ; , p. 845-847 ; 1 "Ay.op’.Ti’Lb : toixo ; ûitèp Tôjv tepâ)v qqux*ÇôvT(i)v, p. 34-39 ; deux traités synodiques contre llarlaam et Acindynus, p. 40-85, reproduits dans P. G., t. CLi, col. 679-691, 718-764 ; le T6[ioç « uvoSty.’o ; contre Prochorus Cydonius, p. 93-114 ; P. G., t. cli, col. 693-716 ; la profession de foi de Grégoire Palarnas, p. 85-88 ; P. G., t. CLI, col. 763-767 ; 2. Ka-à tâ)v p).a(T9T|(j.ioiv toû Ppriyopi, par Pbilotbée de Constantinople, p. 1-239 ; P. G., t. cli, col. 773-1186 ; 3. llpb ; riva tô)v çiXaiv èp(OTY|iTavTa uepl ttjç toO u.axapt’o-j HeoSwpou toO Poauroû p^o-eo) ; , par Georges Scholarius, p. 239-252 ;’P. G., t. clx, col. 619-664 ; 4. "Ex8eo-i ; itep Tr, ; toO’Ay— HvE’jp.aToç inzoG-zimiùç 86Çï ; ç, parle même, p. 252-291 ; P. G., t. clx, col. 665-714 ; 5. Kaxà tr, ;

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