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CLÉMENT D’ALEXANDRIE


t(xte-ï Peed I. I, e

. / G I nu, col. 323 i l

avoir rappelé la loi o i ir, il’i eal mon

tament noovi au i cril en -dti < -’, ’x A : » ’)/ / -.vi’i av.. Ibid.

Cf. Strom., il. c. ii, P.’., I. vin la crainn

csl -- !  : I I. I. (. VI. /’. G..

t. VIII. col

| / flise et tradition, [.Maintenant une » euU , /, . |, , atholiqut. « /< » e « l moyen de a Iu(.- l’Église. ilément ient de montrer <|ue l’Ecriture est la source de loute véritable foi, Strom., VII, c. xvi, /’. c, ., t. i. col. 529 ; il rail voir le « rime de ceux qui pu abusent, col. 541, 544. L’intelligence de l’Écriture est nécessairement le privilège d’nne élite, du gnostique vieilli dans l’étude du texte, conservant la rectitude, 5p60TO(iiov, apostolique et ecclésiastique dogmes, col. ôii. Il reconnaît fréquemment l’autorité des anciens, notamment.’m commencement de Strom., 1. cf. sommaire, col. 147 ; Harnack, Geschichte der ait. christ. Lilt., Die Veberlieferung, p. li’Jl sq., a dressé la liste des citations que fait Clément des paroles des presbytres. Quant aux hérétiques, ils sont des voleurs, ils ont dérobé la règle de l’Église, col. 544 ; cf. Strom., VI, c. xv. P. (’., t. ix, col. 348, 349 : ce qu’est le dépôt divin, napaB ^xT) « no£(Sou.évi] 0 : r… intelligence et connaissance pratique de la tradition, conforme à l’enseignement du Christ reçu par les apôtres, nécessité de recourir à la règle ecclésiastique, c’est-à-dire conformité de la Loi et des prophètes avec l’ordre de choses traditionnellement établi, selon la napoucta du Seigneur.

L’Église est donc le moyen providentiel de salut : création de l’Esprit-Saint, elle est son vouloir salvifique même, Pasd., I. I, c. i, 1’. G., t. viii, col. 281, 300 ; elle est la cité céleste, la Jérusalem, gouvernée par le Ad-roc-Slrom. , IV, C. XX, P.G., t. vin. col. 1381. Aussi, comme conclusion du Pédagogue, ibid., col. 677, chaleureux appel aux disciples pour les envoyer au maître, à celui qui est l’époux de l’Église, à l’Église elle-même. Cf. Strom., VII. c. v, P. G., t. ix. col. 437. L’Église est facilement reconnaissable à la continuité de sa tradition, toutes les sectes sont des nouveautés. Strom., II, c. xvii, col. 5Ô2. Unité de l’ancienne et catholique Église ; sa conformité à l’unité suprême. Ibid. Vaine est l’objection des Grecs, quand ils allèguent la multitude des sectes ; les sophistes sont inexcusables, àvaiioX6 - pf)TO{ r, xpfoic ; les hommes de bonne volonté peuvent reconnaître que la parfaite gnose est dans l’unique vérité et dan- ; l’antique Église. Strom., VII, c. xv, P. G., t. ix, col. 528.

2. liien que Clément se soit peu occupé de la hiérarchie, il la mentionne ; il y fait, du moins, allusion : il parle des nombreux préceptes scripturaires concernant les personnes élues, noéaiaitci i/.’/v/.-ix, prêtres, évoques, diacres. Psed., 1. III, c. xii. P. G., t. viii, col. 676, 677. Cf. Strom., VI, c. xiii, P. G., t. ix. col. 328, où la hiérarchie visible est l’image d’une hiérarchie dans l’Église invisible ; Strom., VII, c. i, col. 40ô, où il ne s’agitque de prêtres et de diacres ; lire la note de Potter, ibid. Dans le Quis dioes, c. xxi. P. G., t. ix, col. 6’25, saint Pierre est l’élu, le choisi, le premier des disciples, pour qui seul avec lui-même le Sauveur a paé le tribut.

La philosophie.

1. Sagesse et philosophie. — La

sagesse est la science des choses divines et humaines, des choses passées, présentes et à venir ; elle est en même temps une tendance morale et une vertu. Paul., 1. II, c. ii, P. G., t. viii, col. 120 ; Strom., I, c. v. col. 7-21 ; VI. c. vu. /’. (, ’., t. i. cl. 277 ; c. xvii, col. 392, File est la connaissance du Fils de Dieu ; elle est le Christ même, son opération salvifique, transmission de la gnose par les prophètes. Ibid., col. 277. 284. Aussi, en plusieurs endroits. Clément identifie à peu près la isse et la gnose. Strom., I, c. v. /’. G., t. viii, col. 721 ; VI, c. vii, 1’. G., t. IX, col. 284 ; c. xi, col. 313.

La philo -sse,

Strom., I. c.. 1’<’., l mu. col. 721 ; elle i

i ique, coni

VI, c. mi. P. G., t. ix, col. 277. i.i. Pmd, 1 11,

C. II. /’.’.. t MM.

D’ailleurs, l< terme ptVoToçfa prend. « t.

comme ch temporains, cf. Win hik

une très

grande extension : il désigne, par exemple, i reuse disposition < la vertu, Strom., Il, c. vin. / t. vill, col. 1269 ; an martyn Ibid., col. 1276, 1277. A la philosophie appartient la recherche de la vérité et de La

IiatlJle deelle-. Strom., I. r. v. /’. G., (. Vlll.

elle est une tendance vers l’être, et <qui y conduisent, ji/o^-.n ;,

&VTOC "/-ii T&v ei ; -.’y. -..-.un (j.a’jr, avTo

II. c. IX. /’. G., t. viii. col. 981. Klle n’a

pour objet, interprétation de Sap.. vii, 17-22. la -, . bttopioi, le monde des phénon

nir qui se déroule dans le /.o-rno ; ai<r6r ( TÔ ;, ri

le monde des causes suprasensibles, twv votjtôiv. Ibid.,

c. ii. col. 996.

l’ailleurs, cette vérité, cette réalité que recherche la philosophie, c’est le Ariyo ; lui-même ; celui qui croit au Ao-’, ; connait la vérité et la réalité. Strom., I, c. viii, y.. ;., t. viii. col. 737 ; II. c. iv, col. 94* ; c. n. col.’.t. v’J. Sur la vérité, i/T’j ; ’.a. comme but de la philosophie et sur les voies variées qui y conduisent, cf. Capitaine, o/i. cit., p. 198. 199.

2. Les larcins de la philosophie grecque.

Clément avait affaire à des chrétiens ad de la philoso phie. Ils étaient nombreux, o ! r.o’iJ.oi, cf. de Faye. loc. cit. ; ils s’en prenaient a la méthode de Clément, à toute tentative de rapprocher des choses au>si disparates que la philosophie grecque et le christianisme. Ils disaient que son invention était œuvre mauvaise, funeste aux hommes. Strom., I. c. i, P. G., t. viii, col. 708. A entendre, elle viendrait même du diable. ]bid., co~ On lui appliquait la parole du Sauveur : « Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands, » Joa.. x, 8 : elle n’était point l’ouvre des tuvoyés, des serviteurs de Dieu, mais le fruit d’un larcin. Ibid. Acceptant cette position avec la terminologie rabolique empruntée à l’Évangile, admettant la distinction entre ce que fait la providence pour le bien de l’homme, et le mal qu’elle permet, le ramenant à un plus grand bien — sans vouloir d’ailleurs préciser la nature de la cause seconde. B-jva[ « ç, ayyt/.o ;, à laquelle s’appliquait la métaphore, Clément s’évertue à montrer que la providence a laissé agir les causes secondes ; de la l’origine et le développement de la philosophie. nements permis, et diriges vers des fins utiles, en ce. sens providentiels, ibid., col. 796. 797. 800 ; on v voit une curieuse digression philosophique sur la coo| lion négative, sur la responsabilité de l’omission, par exemple, de celui qui n’arrête pas un incendie, ou qui n’empêche pas un naufrage ; c’est la théorie de la providence permissive.

Conclusion : il y a des envoyés de l>iiu. des ins ; Rlto<roc) i’/tî ; xai è(jLïrvev<j6évTE ; j-b toC xvpfou, ibid., col. 796, ce sont les prophètes ; et il y a les voleurs, c’est-à-dire les pseudo-prophètes, et en général tous ceux qui n’ont pas été envoyés, dans la rigueur du terme, o xr, xupittf i-o<7Tx’/.£vTE ;. Ibid-, col. 800. Le larcin, dont la philosophie est inculpée, C’est d’avoir osé s’attribuer comme son ouvre et seii bien propre les vérités qu’elle devait à la révélation ; c’est de les avoir tantôt défigurées, tantôt maladroitement mêlées è son travail humain : c’est d’avoir cherché sa gloire et non celle de Dieu. Ibid., col. 801. Ci. Strom., VI. c. xiii. P. (.’., t. ix. col. 377. où est encore qualifié de vol le crime de celui qui s’attribue la gloire des œuvres dn et pour la désignation des voleurs dans Joa., x. Strom.,