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CLÉMENT D’ALEXANDRIE

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I Pet., i, 17 19, il pai le de reni on par le pr< eieui

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pour les i’tre i loués.i la vérité, gvaycvvY|8tvT(c

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nu il n. i lui un ntion qui.1" rachat par le ^.u+ divin : S Iront, IV, c. vii, P. G., t. viii, col. 1236 ; c. xvii, col. 1346, dans une citation de l’Êpltre aux Corinthiens de saint Clément de Rome ; el surtout les remarquables et abondants passages du Qui » dives talvetur, qui accentuent d’une manièn tn - claire le point de vue de la rédemption par le précieux sang ; les autres points de vue j sonl parfois annexés c’est pour nous, pour nous donner la wr éternelle, que le Sauveur a souffert, c. viii, /’. G., t. ix. col. <>12 ; le Sauveur dit au chrétien : Je t’ai régénéré. .., je suis ton nourricier…, te donnant le breuvage d’immortalité ; je suis t.<n maître… J’ai subi la mort qui t’était due. Ibid., c. xxiii. col. <>28 ; cf. c. xxxiii, xxxiv, col. 61O ; c. xx.xvii, col. 641. Voir encore Strorn., V. c. x, P. G., t. ix, col. 101. Le Fils de Dieu est pour nous un sacrifice rare, Sfaopov àXïjOùç 8vu.a… ûicèp f|(nôv ; et c. xi. col. 11)8 : âXoxxpnto|Mt ôrrip qu.à>v /.a ; anopov OCij.i i Xpiard ;.

6) Conduite ver* V incorruption par la pédagogie. — Ce qne Clément entend par la pédagogie, c’est un ensemble de moyens providentiels par ou le yot ; gouverne les âmes, pour les améliorer en corrigeant leurs mœurs. Cette pédagogie est médicinale et préceptive, non point dogmatique : la doctrine ne viendra qu’après laguérison. Pmd., I. I, c. i. /’. Cf., t. vin. col. 249, 252. C’est du reste le point de vue constant des trois livres du Pédagogue. Voir une autre définition de la pédagogie, ibid-, c. vii, col. 313.

Non seulement Clément comprend dans la pédagogie les sévérités de la Loi, la dureté de ses préceptes, par conséquent tout ce que les hérétiques signalaient dans l’Ancien Testament comme particulièrement odieux, voir plus loin : apologie de l’Ecriture ; non seulement il comprend sous ce terme les avertissements sévères, les reproches et les menaces, mais encore tous les modes de purifications, de châtiments partiels et provisoires, dont il s’applique toujours à montrer la place et la convenance dans le plan providentiel. Voir moyens de régénération, de purification, d’expiation.

c) La doctrine du maiire. — Le Aoyo ; est encore le maître. 6 StSâcmaXoç. C’est lui qui nous communique la ynose, c’est lui qui la produit, par son immédiate opération, dans l’âme qui lui est étroitement unie ; il lui donne ainsi le gage de la vie future, il la déifie. Voir Foi et gnose.

Sur le Aovt.5, traités spéciaux : H. Læmmer, démentis Alr.candrini de.w, . :. doctrina, in-8°, Leipzig, 1855 ; P. Ziegert, Zwei Abhandlungen vber T. Flavius Klemens Alexandrinus. Psychologie und hogoschristologie, in-8. Heidelberg, 1894 ; le premier des deux traités, p. 1-68, est une édition corrigée et augmentée de la thèse de Ziegert, Die Psychologie des T. Ftavius Klemens Alexandrinus, in-4 Brestau, 1892 ; A. Aall, Der Logos. Geschiclite seiner Enlwicklung in der griechischen Philosophie moi der christlichen Literatur, Leipzig, 1899, t. ii, p. 396-427 : Klemens Alexandrinus.

Voir encore quelques expositii ns d’ensemble dans W’intcr, Die Ethik des Clemens von Atexandrien, Leipzig, 1882, p. 34, le /Vifo ; ci insidéré comme source de toute révélation ; Denis, J., i philosophie d’Origène, Paris, 1884, p. 72-75, le Fils ; Bigg, Tlte Christian platonists of Alexandria, Oxford, 1886, p. 66-70, le Fils ; E. de Faye, clément d’Alexandrie, Paris, 1898, p. -j ; t1256, ta ciiristi.ii.pie ; w. Capitaine. Die Moral des Clemens von Atexandrien, Paderborn, 1903, p. u-2-102, le Ad ;, ; révélateur et i ducateur de l’humanité, le docétisme, l’incarnation, conditl la rédemption.

/II. /.£> « ÉCONOMIBS » or DISPOSITIONS SALVIFIQDBS, ôiaOr, ’*' : ANCIEN Kl NOl VBAl TBS1 IMBNT ; ÉGLISB ET TRADITION ; PHILOSOPHIE. — 1° Unité de la Loi et de

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m inde qu le tout d

Dieu existe, qu’il a |

mi ordn providentiel, étroit* synthèse de la propl el de l conomi

ii. : i. -î :. -.. E

la raison, la grâce et 1 1 ns< ignement du Sauveur.

Slroni., V. c. i. /’. <., i. ix, col. 16, 17. I j, ro videntiel <.ii I Ancien et le Nouveau restamenl forment qu’une seule Sia6f, xr„ un seul ordre salvifiq c’est une d< a conceptions fondamentales de Chinent. Il I associe étroitement avec cette Ihèse métaphysique la bonté el la justice se concilient en Dieu, a thèse morale que les menaces et la crainte sont de légitimes moyens, l’mt., I. l, c. vii, P. <., t. îx. sui col. : il7, 320, 321, nous montre le même pédaj Verbe, ange dans l’Ancien Testament, homme dai Nouveau. Puis, c. viii, contre ceux qui refusent au gneur la honte ; c. ix. qu’il n’j a point d’incompatibilité a être hon et à être juste ; c. X. que le même Iiieu même V< rbe nous ne nace et nous sauve. Les stron uous présentent encore la Loi et l’Évangile connue l’œuvre du même Seigneur, :.’, ; KV.

t. viii, col.’.t-21 ; double institution quant au nom el quant au temps, l’ancienne et nouvelle Loi ont été providentiellement départies à l’humanité en ue de

et de son progrès ; œuvre d’un pouvoir unique, elles nous viennent par le Fils d’un seul Dieu, xa6’r-Atxtaw xal JtpoxoTTrjV olxovou.ixà>( SeSopivat, £vvâ|Ut p. : i ovaai… 5cà rioî Rap’evô ; Béoî /oo( ; - ; ’/ r.v : a :. Stroni., II. c. vi, P. G., t. viii, col. 961. L’administration providentielle doit être tout à la fois souveraine et honne : ainsi doublement efficace pour nous dispenser le salut, elle châtie pour assagir, elle améliore par ses bienfaits. C’est, n réalité une seule disposition salutaire ; elle doit son origine au plan primitif du monde. M t’a pl. yàp ]>’"'’’1’Or, y.ï ; r (Tb>T))ptO(, i"o xxtxoO/t, ; zM’i’iV E :  ; t, (J.Π; SitJxovoo.

Strom., VI. c. xiii, P. G., t. ix, col. 328. Ces pasexpliquent, sans la justifier, l’exagération de Baur : a L’Ancien et le.Nouveau Testament, la Loi et les Évangiles, les prophètes et leapôtres lui présentent dans leur essentiel contenu une telle unité, qu’il ne subsiste plus, entre ces deux ordres, autre chose qu’une différence formelle. / « christliche Gnosis, p. 517. Cf. Winter. op. cit., p.’M. note 2. Il est donc faux que l’enseignement de l’aul soit contraire à la Loi : loin de là, au point de vue de Paul, toute l’Écriture est suspendue à l’Ancien Testament, êxelGev xvaxvéovra v.x >i).aï>oa. Strom., IV. c. xxi. P. (i., t. vin. col. !

2° Ecriture. Inspiration, obscurité, intelligence. — 1. Inspiration et canonicité.

Le principe de notre doctrine est le Seigneur qui nous instruit, icoX.UTpôita> «  xal icoXuu£pû(, par les prophètes, par l’Évangile et par les apôtres. Strom., Vil. c. xvi. /’. G., t. îx, col l’Esprit-Saint, bouchedu Seigneur. axita Kupfovi ?o î-iov itveOuA, Prêt., c. ix. P. G., t. viii. col. 192, qui était dans les prophètes, c’est-à-dire en général dans tous les écrivains de l’Ancien Testament ainsi que dans les apôtres. P ; ed.. I. I. c. vt. /’. G., t. viii, col. 308. Cf. Prot., c. ix, col. 188, 189, 192. Tandis que les sa^es du pagao étaient sous l’influence de causes naturelles, ces prophètes, ces écrivains étaient sous l’influence divine. Strom., I. P. G., t. vin. col - Ils étaient les

organes de la voix divine. Strom., VI. c. xvin. P. G., t. tx. col. 101. Les Écritures sent donc divinement inspirées, BsiitvtuoTot, Prot., c. ix. /’. (."., t. vin. col. 900 ; cf. Strom., I, c xxi. col. 853. Ces Écritures comp< de lettres et de syllabes saintes, l’apôtre les appelle divinement inspirées : i wv ypamtartMV xi’i oV//.atjûjv tùiv Isp&V ri ; ffvfxeipiva ; y^a ; à ; … DCTtéoToXo ; faOKVCÔ<rTOV{

xxVs :. Prot., c. ix. /’. (.’.'. t. viii. col. 197, 300. Clément

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