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1.7.1

CLÉMENT D’ALEXANDRIE

c. il. le I ils nous : ipp : irMt comme une activité lurémi-Deote, principe i tcellent, TeXeitotôrr, …^. ce principe est étroitement conjoint a l’activité toute puissante, ;

pouvoir "i’avec la volonté du

Père, « erra qru’il contemple

les mystérieuses notions « le l’intellect divin. -/ ; « xo, / i.. i, i. col. 108. Plus

loin, i’i ils est la puissance même du Père, 3-jvocu.ic narpixT) ûwâpxtov, col. 112 ; cf. Pœd., . III, c. xii, P. G., t. vin. col. (177. iyaôoû lx-yj-, iyaùiv y, ’.ir ; i.-x c’est c H, - même identification à la volonté du Père qu’il oppo-r, dans un passage important, a la notion, cal riquement n jetée’in Aoyo ; irpoqpopixb ;, Strom., V, c. i, 7’. Gr., t. i. ccil. Ki : il est la puissance sans limifa est l.i volonté toute-puissante, « 5 icavxparf) ;,

ia jtavroxpaTopixôV En résumé, l’activité intellectuelle est appropriée au Fils. Aoyo ;  ; la production créatrice au Père, navroxpârcop ; mais l’unité dope-ration extérieure est afGrmée avec insistance.

Assurément, du fait de ces appropriations, il subsistera toujours quelque obscurité sur la véritable pensée de Clément ; elles apparaissent le plus souvent comme des images symboliques, dis tâtonnements d’une langue théologique en voie de formation. Aussi, beaucoup de critiques ont-ils voulu voir le subordinatianisme chez Clément ; mais après de nombreux travaux, l’opinion semble définitivement fixée : sur ce point capital, la pensée de CI. nient fut orthodoxe.

2. Des passages très explicites en font foi.

Aucun être n’est objet de haine ni pour Dieu, ni pour le Verbe, car ils sont un, Dieu lui-même, vi yxp aiJ. ?(o, ô 0eo ;, puisqu’il est dit : Dans le principe était le Verbe, Joa., I, 1. Pœd., 1. I, c. viii, /’. G., t. viii, col. V<± : >. Aussi le Verbe est-il proclamé vraiment et évidemment Dieu : 6 tpavepûraTo ; ô’vno ; Bebç, £ tù SiT-orr, t’.iv ô/.mv ÉÇttTto6e(ç, iV- « /., c. x, P. Gf., t. viii, col. 228 ; il est dans le Père et le Père est en lui, Pæd., 1. I, c. vii, ibid., col. 312 ; on les invoque et on les honore avec l’Esprit, ibid., 1. III, c. xii, col. 680, 681 ; il prend soin de l’homme qu’il a créé, ibid., 1. I, c. m. col. 256 ; il remédie à tous les maux de sa créature, âme et corps, et comme Dieu il remet les péchés. Ibid.

La génération du Fils est éternelle, point important, où les écrivains apologistes laissaient à désirer : sa génération n’a pas eu de commencement, ivip^to ; yev6u « voç, Strom., VII, c. il, /’. G., t. ix, col. 409 ; le Père ne peut être sans le Fils, dés qu’il est Père, il a un Fils. Strom., V, c. I, col. 9. Surtout Clément allègue la connaissance intime du Père, qui est le privilège du Fils, l’étroite union et la conformité qui en résulte : le Fils connaît le Père, il voit le Père agir, sans quoi il ne pourrait rien faire par lui-même. P. G., t. ix. col. 63, 408. Autant d’allusions à Joa., v, 19, et à Mat th., xi, 27.

Tout ceci implique évidemment la vie et la distinction des personnes divines. D’ailleurs, le caractère abstrait du Verbe platonicien disparait totalement dans les très nombreux passages où le Verbe est dépeint comme le pédagogue, le Seigneur et le chef d’Israël ; voir notamment Pœd., 1. I, c. vii, surtout t. viii, col. 317, attribution au pédagogue, des apparitions de Dieu à Abraham, à Moïse ; c’est le pédagogue qui se dit Dieu et Seigneur, ô 0£Ô ;, 4 K’jpioc ; avanl d’être homme, il est vraiment le Dieu innommé, col. 317, 32(1. En un mot, c’est lui qui est Dieu, lui le Eogos, le Pédagogue : i >.. ?6 ; ivxi o t>so.-. 6 Aoyo ;, 6 Ilaioayioyô ;, col. 320.

Le Saint-Esprit.

Il est associé’au Père et au

Fils ; on leur doit le même honneur. Pœd., 1. I, C. VI.

P. (’.., t. viii, col. 300 ; 1. 111, c. xii. col. 681 ; <Jms dire*, c. xi. il, P. G., t. ix, col. 652. Clément nomme expressément la sainte Trinité. t/, v iyiàv rpiiSct, à l’ocras]., n d’un texte de Platon où il croit la retrouver. Strom.,

UV, /’. C, I. IX. Col i nt -Esprit r-<=t p :, r , . /’< :, t. viii. col. ; joo. H habite

particulièrement Les r sa

nt s.jii on, I. II, c. mm,

I. g., t. viii, col.’.7_. vu. c. i ii,

col. 189. Il y rient par la foi, il s’implante en quelque suite dans la créature limitée, illimité lui-même, ix » . „-, . Strom., VI. /’.. t. i. col.

A la croyance phil..-, ". ; hu main meorigine dh ine, il

chrétienne : venue du Saint-Esprit dans I.’une Qdi T-.j KETrtimvxOTi KpoatmiMÎvQ v. V, c. xiii, col. 129

ii nous comme une émanation de

Dans hs Adumbralionet, P.’/'., t. ix. col.’.

ilier, ou hFils et le Saint-Esprit soir peints comme vertus primitives i < producti

substantiellement immuables, pr*, - ac

primo creatæ, immobiles existenles secundum substantiam.

3 » Le A4yo ; intermédiaire de Dieu et du monde ; le Aoyo ; illuminateur et réi élateur ; sa participation daiit lescréainre* intelligentes. — Toute œuvre d’intelligi est appropriée au Fils ; en conséquence, c’est par son intermédiaire, îi* ftoO, c’est par le Aôyo ; que s’opt i création, voirplus haut. col. 1Ô8. la providence, passage signalé, Strom., VII, c. ii, /’.’/., t. IX, col. 389 lui est attribuée l’activité providentielle, exercée par le ministère des anges. Sans doute, le Aoyo ; est i comme s’avançant, -ooe’/W/, au moment de la création, Strom., V, c. iii, col. 'S> : mais cette image est corrigée plus loin : le Fils de Dieu ne s’éloigne jamais de son poste élevé, rïj ; s-jto-j rrepiu>7rr, ;  ; il ne se partage, ne se divise point, ne passe point d’un lieu à un autre ; il. st partout et n’est contenu nulle part. Strom., VII, c. ii, col. 408.

C’est par l’intermédiaire du Aôyo ; que le monde rceoit la révélation naturelle ou surnaturelle. Conformera Matth., xi, 27, parce que le Fils seul connaît le Père, il lui appartient de le révéler. Il est le soleil, l’illuminaleur de l’âme humaine. Prot., c. vi. /’. G., t. viii, col. 173 ; il est surtout le pédagogue remédiant à notre faiblesse, fortifiant notre vue, qui nous conduit du monde sensible au monde intellectuel : son secoui indispensable pour connaître la vérité. Strom., I, c x. /’. G., t. viii. col. 813, 816. 817 ; VI, c. xv. P. G., t. ix. col. 31(i ; Pœd., 1. 111. c. xii. P. G., t. viii. col. 663. Activité providentielle et illuminatrice, connaissant et. vernant jusqu’aux moindres choses, faisant briller partout la connaissance de Dieu, éducateur de l’humanité, le Aoyo ; est universellement répandu sur la face de la terre, t : xvtt, xeguiiivo ;, Strom., VU, c. m. P. G., t. ix, col. 428 : c. il, col. 408 : Prot., c. x. /’. ( ;., t. viii, col. 228 ; c’est ainsi que se fait la première production de la vraie lumière, en qui U par qui nous est dei toute possession de béatitude ; c’est ainsi que ton : gesse créée est une participation. |tl8e|i ;, de cette sa. primitive, vrai soleil île vérité, esprit du Seigneur, qui se distribue sans se partager à ceux qui sont sanctifiés par la foi. sagesse engendrée par le Tout-Puissant avant le ciel et la terre. Strom., VI. c. xvi. P. G., t. ix. col. 364 ; cette participation d’ailleurs est une participation de vertu, et non d’essence, r, piÉOîJ :  ; r, xati ôj.i(j.iv où v.TL-.’<jii’: 3.-i Xéyco. Ibid. Cette illumination, diffusion, participation, i lement présentée comme une création continuée, création de lumière et d’intelligence dont le Fils, le Aoyo ;, la Soyfa est l’intermédiaire, ou mieux l’agent ministériel. Mais cet intermédiaire est l’énergie toute-puissante, contenant tout effet, Véritablement divine, intelligible à ceux mêmes qui ne veulent point la reconnaître, vouloir créateur, Ûv « |uc -i jj -ay/.paTr, ; y.a’t râÔVTlOtîa’o-jSs toi ; [iT.opioÀo-.