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t’., ; d’ailleurs équivalent [mur le sens,

termes écartent touteidée de division, de cha ment, de séparation et de confusion dans les opérations ne dans les natures. Reprenant ensuite chacune des deux formules : 8-Jo

pufftxà’i.i i’1-j..-j. et Bûo pUtTCxà ; l. IVreS les

développent et les précisent. Pour ce qui est des deux volontés, ils s’appliquent à écarter toute confusion entre l’unité physique qu’ils repoussent et l’unité morale qu’ils admettent et dont ils précisent la portée. Cette distinction était d’autant plus opportune que toute uræntation des monothélites en faveur de l’unité de volonté reposait sur une confusion, involontaire chez quelques-uns, consciente et voulue pour d’autres.

I Ile Se rencontre d’abord dans la lettre de Sergius à

Honorais. Attribuer au Christ deux sortes d’opérations différentes, c’est lui attribuer deux volontés opposées et contradictoires, et par conséquent le partager en deux êtres dont les vouloirs ne concordent pas. Mansi, t. XI, col. 533. Le sophisme est grossier ; car deux volontés distinctes ne sont pas nécessairement opposées et peuvent s’accorder sur un même objet. La dualité pli sique des volontés n’exclut pas l’unité morale : et, celle-ci une fois admise, le partage qu’introduirait dans l’être et la personnalité du Christ le dualisme physique compliqué d’un dualisme moral se trouve écarté. C’est pour n’avoir pas su débrouiller cette confusion et pour l’avoir prise comme point de départ de toute son argumentation. qu’Honorius, dans sa réponse à Sergius, n’arrive qu’à formuler en des termes inexacts une théorie, vraie en soi, mais incomplète et obscure, lbid., col. 540.

Après avoir parlé d’un vouloir humain, àv9ptiin.vov hur, <ii, entièrement subordonné au vouloir divin, les Pères, empruntant une expression de saint Alhanase, mentionnent un vouloir de la chair, xb çuvcxàv tf, ; traf/.’j ; Opr, p.a, celui-là même qui est en question dans la parole du Christ : « Je suis venu non pour accomplir ma volonté, mais celle de mon Père qui m’a envoyé, t Faut-il y voir quelque chose de distinct de la volonté humaine, du vouloir rationnel, et qui s’identifierait avec les tendances et les désirs de la sensibilité, une sorte d’appétit sensible dont les mouvements, toujours subordonnés dans le Christ à l’appétit intellectuel, se trouveraient par le fait toujours correspondre aux vouloirs divins du Verbe ; ou bien le contexte oblige-t-il à identifier ce vouloir naturel de la chair avec la volonté humaine proprement dite ? Cette dernière alternative est évidemment la vraie, et elle ressort clairement de tout l’ensemble de l’argumentation. Au reste, la différence est minime : chez le Christ les impulsions de la sensibilité suivant toujours et en tout les directions de la raison, il n’y avait pas lieu de distinguer expi nient l’appétit sensible de l’appétit rationnel ; et C’est

pourquoi les Pères pouvaient à juste titre comprendre d.uis un mi me tout, qu’ils appelaient indifféremment

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mais faute d’avoir suffisamment saisi l’importance de la seconde il avait parlé d’un vouloir uniq Cf. Epist. Joan. IV a ni t., Mansi, l >.

Mæaire, dans son ex

nique au cours de la VII 1 session -.A développé la

théorie même de Sergius, i ; dans I s ménrv -Acta, Mansi, ibid., col. 31’elle dernière

théorie que I Ecl/iése d’Héraclius prétend imposer à la foi des fidèles.

La comparaison qui suit, entre la chair geouivi ; ffàp ?, du Christ, qui reste chair déification, 9cto6ef<ra, et la volonté humaii’j£/r, ; j.a, montre clairement que les rédæl pas souciés d’approfondir dans le décret la philosophique de la distinction entre la volont’proprement dite, spirituelle et libre, et les appétits sensibles de la chair. Ils comprennent l’un et l’autre sous la dénomination d’àvOptôsivov, : /r ; j.i. et c’est de l volonbhumaine ainsi entendue qu’ils affirment qu’elle subsiste dans le Christ, malgré l’union, ï> -no iSiu ôped ".i /.ai / ô" : > Après l’exposé de la théorie des deux volontés ou volilions, les Pères abordent la question des deux rations, gyo ô : pauixà ; vii-.--_v.x-…. 0 ::a - /.a’:

àv8p(i)7t(vi, v. Les épithètes employées pour caract- ; les rapports des deux volitions reviennent ici pour déterminer les relations des deux opérations, ac-.a ;  ; i-rpércTUC, K(iEpt<T-b>c, à<rjYX’j-tij ;, excluant toute confusion comme toute séparation entre les deux form l’activité du Verbe incarné. L’argument d’autorité dans lequel se trouvait le plus clairement exprimée la foi catholique sur ce point était évidemment le passala lettre dogmatique de saint Léon : agit enim ut raque forma cum alterius communione quod proprium est, Verbo scilicet opérante quod Verbx est, et came exequente quod camus est. Les P le de

l’omettre. El ils l’appuient d’ui : argument qui avait été utilisé déjà largement dans la c contre les monothélites et qui ni, -ne en par ticulier avait développé assez longuement dans lettre. Epist. encycl., Mansi, t. xi, col. 181 sq. Il se peut même que pour la rédaction de cette partie du

t on se soil directement inspiré d question de la lettre encyclique. L’argument re.

l’unité physique d’opération entraînerait l’unité

de nature ; donc pour sauvegarder la dualité de nature il faut admettre la dualité d’opération. A la 1

trouve le principe philosophique, n n énoncé ici, mais évidemment sous-entendu, « pie 1