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/..I. col. 180 Bq. Sur cette base solide, Sophrone pi ul i rainte li théorie di - deux opérations dans i a l, i développer qu’il consacre une bonne partie de sa lettre synodique. Il est à noter <|in’la qui sii"U des deux volontés n’y est même pas levée. Ceci se comprend, si l’on n i que Sophrone vise uniquement dans sa lettre la théoi ie Formulée dans l’acte d’union présenté par Cyrus aux monophysites d’Alexandrie, la théorie des deux opérations ; et qu’il n’avait pas connaissance de la lettre de Sergius à Ilononiis. où se trouve indiquée celle des deux volontés, ni surtout île la réponse d’Honorius à Sergius avec la malheureuse formule : l 8éXv)|ut.

Contemporaine de la lettre de Sophrone, ou postérieure à celle-ci, est la seconde lettre d’Honorius à Sergius. Il n’en reste que des fragments. Mansi, t. xi. col. 580-581. Dans le fragment linal, le principe se trouve posé d’où découle logiquement la théorie des deux opérations : c’est que chacune des deux natures opère, avec le concours de l’autre, les œuvres qui lui reviennent..Mais au lieu d’en tirer cette conséquence qu’il v a deux opérations distinctes, llonorius se rabat sur cet autre principe de l’unité de personne, et par conséquent d’agent, et rejette comme des nouveautés inutiles les expressions une ou deux opérations. Au lieu d’une opération, disons qu’il y a un seul opérant : au lieu de deux opérations, parlons de deux natures agissant sans confusion ni division dans l’unité de personne. La doctrine est, on le voit, pleinement orthodoxe. Il n’y a plus en cause pour llonorius qu’une question de terminologie. L’état fragmentaire dans lequel nous est parvenue cette seconde lettre d’Honorius ne permet pas toutefois d’affirmer que le pape avait renoncé à la théorie et à la formule également ambiguës d’une volonté dans le Christ, ou du moins, qu’il l’avait plus clairement interprétée dans le sens d’une unité morale et non physique.

Pendant que circulait en Orient le recueil antimonothélile composé par Sophrone avec les textes empruntés, au nombre de plus de 600, aux œuvres des Pères, Mansi, t. x, col. 1071-1 IU8, on préparait à lîyzance un manifeste monothélite, VEctlièse. Il parut à l’automne de 638, sous le nom de l’empereur, ibid., col. 873, 992-997 ; mais il (’lait dû, sans doute, à la plume du vieux patriarche. Deux synodes successifs, l’un sous Sergius (638), l’autre sous son successeur Pyrrhus (639), l’approuvèrent.

Le contenu de ce document est a rapprocher de celui de la lettre de Sergius à llonorius. On y rejette la formule c-jo èvip-îia ;, et aussi celle de ii, : a Èvêpyeia : mais cette dernière est écartée moins par conviction, pain’qu’on la juge inexacte ou impropre, que par condescendance pour ceux qu’elle pourrait étonner. La thèse de l’unité de volontés’^ trouve au contraire explicitement formulée, mais en des termes tels que l’on pourrait encore, à la rigueur, y adapter la théorie de l’unité morale. Toutefois nul doute que, dans la pensée île ceux qui la rédigèrent, l’unité physique ne soit également en cause.

Condamnée par les successeurs d’Honorius. par Séverin, ibid., col. 07’.), 1005, par Jean IV. ibid., col. 67’. » ,

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913-916,. n Pal<

ibid., eol. 990, 925,

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trine de l’Église sur le point en litij. exposée.

Cette volonté’unique du Christ, deinande-l i humaine ou divim’! Prétendre qu’elle est di » avec les manichéens, nu r l’humanité véritable Soutenir qu’elle est humaine, i ébionites dans leur négation de la divinité- du < Professera-t-on une volonté- et une opération mixti

nt alors au mélange des natures </ voluntatem dicunt divinitatit On el unam opet alionem : quid aliud’Vin Christi Uei secun’", , , eulycliianam et rianam divisionem tur. Ibid.

Mérite aussi d’être mentionné parmi les docurnenls importants de la controverse monothélite le pr.. verbal de la discussion soutenue par l’ai : >’MaxJ contre Pyrrhus, l’ancien successeur di.dors

déposé et en route pour Rome [juillet 615. L un t puie sur l’unité de personne pour soutenir l’uni ! volonté ; l’autre défend la doctrine ib s deux voloi en partaril du fait de la persistance di s deux nati. Et pour mieux établir cette dernière thèse, Maximi montre, par un exemple emprunté a la trinité. que la volonté’eM affaire de nature plutôt que de personne. Les distinctions philosophiques à l’aide desquelles il réfute les arguties de son subtil adversaire ne laissi nt rien à désirer comme clarté’et comme précisi.. ; après la lettre de saint Sophrone qui développe de ; b ren ce le côté théologique de la question, la conférence de saint Maxime est assurément le document le plus intéressant de toute cette longue controverse. Maxime, D put. ruiii Pyrrh., 1’. G., t. xci, col. -288-353 ; Mai t. x, col. 709-760.

Devant les résistances soulevées par VEcllù-se, le patriarche Paul, successeur de Pvrrhus, suggéra à Constant Il une nouvelle combinaison. L’Ecthese fut retirée et remplacée par le Type (648) qui interdisait à l’avenir toute di-cussion sur la question des volontés et des opérations. On ne parlerait plus désormais ni de volonté une ni d’opération une dans le Christ, encore moins de deux volontés ou de deux opérations. Mansi, I col. 1029. La vérité était. comme l’erreur, condamni silence. A Home, le pape Martin I" répondit à ces injonctions par le synode de Latran (G19). Pendant cinq longues sessions, on y examina toutes les pièces du débat : documents monothélites, écrits dyothélites contemporains, témoignages des Pères. Le résultat de cet examen se traduisit dans le symbole alors promulgué par l’addition au symbole de Chalcédoine d’une formule énon la doctrine des deux volontés et des deux opération : d’une série de vingt canons dogmatiques consacrés pour la plupart à la question christologique. Acla, Mansi, t. x. col. 1150-1162.

Depuis quelque temps déjà l’ère des violences était ouverte contre les d fi nseurs du dyolhélisme. Martin I", exilé en Chersonèse, mourut martyr de la foi qu’il avait proclamée à Lai iccesscurs lultèri nt

courageusement pour mainti nir et affermir son ceu tandis qu’à Constantinople s’allongeait la série ili-Iriarches monothélites. Avec Constantin ! Y b le patriarche Théodore (677-679), une délente se produi-