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de deu pei tonni tendant m pu li r d uni i i onne et d’un Mol Chrl I qu’on poinl do vue de l’n pellation et de i Honneur et de la dignité et de i adoration : au lieu di i que l’union

du bieu Verbe avec la chair animée par une ftme rai

ilte par i selon i hypostase, ae l’ont enseigné les saints i et conséqucmment ne

confesse pas son unique bypostase, laquelle chose est le Seigneur Jésus-Christ, l’un de la sainte Trinité, qu’il soit anathème. Car, comme cette union

imprise de façon di^ les uns, sectateurs do l’impiété d’Apollinaire et d’Eutychès et partisans de la disparition des éléments entre lesquels se fait l’union, proclament une union pi nfusion ; les autres, disciples de Théodore et de Nestorius, favorables à la séparation, introduisentune union relative : tandis que la sainte Église de Dieu, rejetant l’impiété de l’une et de l’autre hérésie, confesse que l’union du Dieu Verbe avec la chair est une union par synthèse, c’est-à-dire selon l’hypostase. C’est, qu’on effet, dans le mystère du Christ, l’union par synthèse ne sauvegarde pas seulement l’inconfusion des éléments entre lesquels se fait l’union, mais elle exclut aussi toute division.

Le 4e anathématisme expose, avec plus de précision et plus de détails, le mode d’union des deux personnes et la nature de leurs rapports, d’après le système de Théodore. D’ailleurs, la rédaction en est quelque peu confuse et embrouillée. Au lieu de suivre dans l’exposé du système l’ordre et l’enchaînement logique des éléments qui le constituent, on semble avoir, au moins dans le début, disséminé ceux-ci un peu au hasard. Aussi est-il malaisé, si l’on s’en tient à cette rédaction, de saisir le rapport très réel qui existe entre l’Êvojai ; xatà yioiv, r, xari EvÉpyEcav, etc., du début et l’Êvcoai ; xatà E-JSoxfav qui vient après ; alors que celle-ci, étant l.i base et le point de départ de tout le système, devrait logiquement venir en premier lieu, et celle-là, n’étant que la conséquence de celle-ci, devrait lui être rattachée, avec une claire indication du lien de dépendance qui l’unit à elle. L’eùSoxice, ou l’union toute morale et de bienveillance qui s’établit en J^sus-Cluist entre le

Verbe et i bon

lionnenra, aaxque participe 1 1 qnl i onti ndre i union pli

Je r> nvoii ime donné plus haut du

adore ior l union morale, el nu d indiqui r u i quelq ;

palet formules, que nous rencontroni d matiame.

D’abord, il convient de remarquer que la moitié de l’anathématume en question reproduit, quelqnei additions, le texte de I anathén pondant de la on. De plu lui-ci, le

passage principal, .. se

t plus loin. el n Irons une

expression comme i

o*jv8(tov, empruntée sans doute à la formuli de la’".’1’-. ;. ; Xptor’o ;

.(// ;. cit., col. 514 ; mais qui, ayant probablement

paru Buspecte, ou tout au moi itible d un

terprétation fâcheuse, a été remplacée dans la rédaction définitive par la formule suivante, beaucoup plus faisante, rrjv Evwtfcv ro - J 6toO Aôyou Kpb ; oipxi… v.i-.i irûvôeaiv, r, youv xa8’ûirôorafftv -…j-iO » -.. L’expre une hypostase composée aurait pu s’interpréter dans le sens d’une hypostase formée de deux autres 1. stases juxtaposées, tandis que la formule « l’union du Verbe avec la chair se fait par synthèse ou dans Phypostase » est parfaitement corn

La finale de notre anathématisme, à partir de 6 ion* h Eûpcoc’IrjoflOî Xptorb ;, n’a rien qui lui corresponde dans le 4° anathématisme de la Confession.

Quant aux passages de Théod trouve exposée

la théorie, voici par ordre quelques citations et quelques renvois intéressants qui s’y rapportent. Le texte suivant énumère d’une façon fort complète les différents aspects de l’union morale que Théodore admet entre les deux personnes : r, xat’E’jSoxfav tûv z'^twi i/u>v.au.

oT
po)v x& tîjî opudvuuia ; Xiyiu, iy-j.^-.-.* : -r. Kpovtf

yopiav, tt.v OÉ/.r.Tîv, Tr, v êvépyetav, tt, v « uŒvtiitv, tt, v BuvaOTEfav, tt, v SEOTtOteiav, trjv i ;  : av, rr, v £ ; o’j5 ! av, u.T, ?ïvi rpdno) Siaipoupivïjv lvô{ apupoTÉpwvxaT’avrriv Kpoaûicoii /.aï yévoptivou /.ai Xsyouivou. Epist. ad Donm., P. G., t. i.xvi, col. 1012. Cf. col. 1013. Le rapport de cause à effet entre l’êvcoo-t ; -/.a : ’eûSoxtav et l’Ivuaic xata : rv TKoaTjYopfav, etc., est ici très nettement marqué ; il ne l’est pas, je l’ai déjà fait observer, dans le formulaire du 4e anathématisme.

Pour la formule : -/.arà x*P tv > c ^- fragni. dogm., ibid., col. 989 ; Mansi. t. îx. col. 219. liés le début de son union avec le Verbe dans le sein de la Vierge, l’homme Jésus a joui d’une grâce spéciale et surabondante, parce qu’elle devait se communiquer aux autres hommes, mais pas absolument gratuite, puisqu’elle lui a concédée en prévision de ses mérites et de la perrance de sa volonté dans le bien. Cf. Fragm. dogm., col. 980. Le passage suivant est un excellent commentaire du y.a ?à Ivepyeiav : Dominus, etsi jtottea omnitut habuit in se Deutn Verbum universe operaniem, et omnem opérai ionem, îvépyetav, ah eo inseparabilem, antea tamen habuit quant maj-im* operanteni in BS plurima quibtu opus erat. Fragm.’i-gm., op. cit., col. 975. Avant la résurrection, antea, comme a ; postea, c’est le Verbe qui agit dans l’homme : mais après, il y a unité parfaite et presque identité d’action. tr/iiptorov £/<'>’irpbç bùtôv -iuav ivépyetavj tandis qu’avant il y a simplement impulsion et coopération, 7rctpopuxuu.Evo ; … /.ai ^uwûusvoc. Tout l’ensemble di texte, ibid., col. 975-980, est digne d’intérêt, car les étapes et l>s progrès de l’union morale y sont très clairemenl soulignés. Ibid., col. SIS

Les expressions (xatà) àvactopàv a/iaiv font bien

i tir le caractère accidentel et relatif de celle union.

Cf. Fragm. dogm., col. 9bl.uu Théodore met en parai-