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ISTANTINOPLE IICONCILE DE

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rame tel. i n particulier, I’Chapitres 1 1 au VI’concta, i t. XVIII, Manai, i. ii, col. I En Occident, on fui encore plut long à l’accepter : ! > ur la primauté accordée a nople lui tii torl longti mpa. Photiua dit bien qu’il fut aj pape I lamase.

. dans Mansi, t. ni. col. 596. Mais de quelle m, un, iv et Bur quels pointa, noua i Chalcé doine, quand on lui le symbole de Constantinopli légats du pape i approuvi rent comme li s autres ; quand il fui qui anon, ils protest rent et quittèrent

même la séance, Mansi, i. vii, col. 141. Voir au protestation de saint Léon, Epist., cvi, ad Anatol., dans Mansi, t. vi. col. 204 ; Epist., cv, ad Pulch., ibid. De même les papes Félix III, Epist. ad monach. Const. el Byth. 1 185), el i lélas e, De libt ta i ecipiendis, lui refusent le titie el l’aub racile œcuménique. Au i

cle, il n’en est plus de même. Les pape-- Vigile, Pelage i ! et Grégoire le Grand reconnaissent et acceptent l’autorité de ses décisions, mais uniquement sur la question dogmatique, s. Grégoire, Epist., 1. VII, epist. xxxiv, /’. L., t. i xxvii, col. 893. Ce n’est qu’au I synode de Latran, en 1215, que l’Occident accepta officiellement l’innovation canonique lancée par le II’concile. Mansi, t. xxi, col. 991 ; Denzinger, Enchiri(Huii, n. 362. En résumé, au point de me dogmatique, les décisions de ce concile n’eurent une valeur univi ra’elle qu’a partir du vie siècle, et au point de vue canonique, qu’à partir du mit.

1. Souri es. - Mansi, Coneil., t. iii, col. 521-599 ; Socrate, H.E.,

1. V, c. vi-mii. P. G., t. i.xvii, col. 572-581 ; - II. E.,

1. vii, c. vii-ix. ibid., col. ; ret, II. / ;., 1. V,

c. viii-ix. /’. G., t. i.xx.xii. col. 121 9-1218 ; S. i iréj redeN Carm.. XII, tic seipso, sect. i, vs. 1DUG st|., P. G., t. XXXVII, col. 113

II. TRAVAUX.

Tillemont, Mémoires, Bruxelles, 1728, I. ix. p. 847-899 (art. Saint G Vazianze) ; B

geschicMe, t. ii, p. 1-29 ; Lebedef, G uménigues,

Sergii v Pi sad, 1896, part. I, p. iii, 145 (en russe) ; Harnack, Realencyklopàdie, ’-i’édit., t. xi, p. 12-28, ait. Konstantinopel (Symbol).

J. Bois.

2. CONSTANTINOPLE (ll « CONCILE DE), V* recuménique, 553. A ce concile se rattachent deux débats théologiques qui agitèrent l’Orient dans la première moitié du vie siècle : la question origéniste et l’affaire des Trois-Chapitres. Pour la première, oir Origé-NISME m VI" SIÈCLE. Sur la seconde, que nous avons à traiter ici : I. Débuts de la controverse. II. Histoire du concile. III. Texte et commentaire des li anathématismes.

I. Débuts de la controverse.

C’est en 543 que surgit la controverse des Trois-Chapitres. On englobait sous cette dénomination les écrits de Théodore deMopste, ceux de Théodoret de Cyr, enfin la lettre d’Ibas au Perse.Maris déjà examinée au concile de Chalcédoiue. Il s’agissait do savoir si l’on condamnerait, avec ces trois personnages, les œuvres susdites comme entachées de nestorianisme, ou si l’on laisserait dormir en pais ceux que le concile de Chalcédoine avait épargnés ou réhabilités. En fait, derrière cette question des Trois-Chapitres, c’était l’autorité même du IVe concile qui se trouvait en cause. Toutes les tentatives des mo nophysites pour infirmer la valeur de ses décisions avaient jusqu’ici échoué. Ces derniers s’allièrent alors avec les origénistes que la condamnation d’Origène en

I in j.. :

principal groupe moi

< >r onophysilee pri tendaient qu’un <l<-, le de Chah t l’accepl I avaii nt i de l.< i onb n i

ilansi, t. viii, col. . itioiiÉ di

. ul’impi-i I empei i ur à publier un édit contre

listes avaient in iir l’empi :

oubli isine. D’ailleurs, ils nouri utre

Théodore de Mopsueste un autre -rief. I

dans plusii urs de : -aire

Qtradictcur d’Origène. Lutin A-kidas aura. pour son propre compte Liberatus, lireviar., xxiv, Mansi, t dus, Pro defen -i capit., iii, G. /’. L., . i

col. (Jii-J. Cf. Duchesne, Vigile et Pelage, dans la >. (les i hislorigues, t. xxxvi. p. Ij’.'lj. C’en

pour susciter contre le concile de C !  ; une coalition di - rnonophysiti. Le

crédit de TIléodora, monophvsite elle aussi de coeur, aidant, le suc© s était ass

J)u premier édit de Justinien sur cette question on ne sait exactement ni la date ni le contenu. Il parvenu jusqu’à nous, sauf deux ou troi gnifiants insérés par facundus dans sione. En ti ut cas, il n’est pas antérieur a 513, ni térieur à 51, ">. llefele, Coutil., t. n. p. 787. Facundus, n attrihu ion aux monophysites et aux oi

nistes. Op. cit., I. II, c. i, col..Viii. Il est vraisemblable qu’Âskidas en fut le principal inspirateur. La cand nation qui y était formulée portait, toujours au dire de Facundus, ibid., I. II. c. ni ; I. IV, c. iv. col sur la personne et les écrits de Théodore, sur quelques écrits de Théodoret, I enfin sur la lettre d’Ibas à M

L’édit publié, il fallait le faire accepter par l’épiscopat. La chose n’alla pas sans diflicult->. même en < trient. .Menas de Constantinople hésitait, par i ur le

concile de Chalcédoine et pour le siéj liquedont

il craignait de préjuger la décision. <in le i lui promettant de lui rendre sa signature, si Romedi prouvait la condamnation. Zoïle d’Alexandrie. Épi d’Antioche et Pierre de Jérusalem se laissèrent r_ ment extorquer, par des promesses ou des mena leur signature. Les mêmes procédés obtinrent les mi résultats auprès du reste de l’épiscopat oriental. Facundus. toc. cit. ; Contra Mocianum, ibid., col. 861 ; Liberatus. op. cit., 1. I. c. xxiv. col. 700. Héunit-on à occasion un synode à Constantinople’.' On ne sai : qui est sur. c’est que des évêques se plaignirent [dus lard à l’apocrisiaire du pape à Constantinople d’avoil forcés par Menas de livrer leur signature. Facundus, i’i. cit., 1. IV. c. iv. col. 0-26.

Pour l’Occident, il en alla autrement. Etienne, apocrisiaire du pape à Constantinople, et Dacius. é-véque de Milan, qui se trouvait lui aussi à Constantinople. rompirent la communion avec Menas et les sienplus Dacius alla rejoindre en Sicile le pape Yigili en route pour l’Orient. lies évéques africains alors .i Constantinople suivirent leur exemple. Parmi t trouvait Facundus d’Hermiane, à qui nous devons tous ces détails, et qui se mit immédiatement à la préi tion d’un mémoire à l’empereur contre la condamnation tleTrois-Chapitres. Ce mémoire n’est autre que le Pro defensione friutii capitulorum sur lequel nous aurons à revenir. Prstf., col. 627.

Quand on eut à Rome avis de ledit impérial, oi