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.i terminalione antécédentes demeurent sous les déterminations ultérieures et donc, bien.pi., tout conænte ni n.- comporte pas le choix, tout choix implique un

consentement, .1..n l emploi fréquent du mot <miment pour exprimer l’élection conséquente qui l’i loppe comme dans ces mots consensut m actum, .<< cogitationem, m delectationem, qu’utilisent les Ihi pies morales. Le consentement est ici le synonyme de la dernière démarche de la rolonté pour se détermim r iatérieurement avant de passer à la détermination des puissances subordonnées par r « sus ; d’où le nom grecdu consentement, yvcou/ » ), sententia.

III. MORALE.

C’est un principe de morale que le consentement fait I.’péché. Dans le consentement, en effet, la volonté acquiert sa dernière détermination intérieure. Auparavant, dans le conseil, on délibérait, on n’était pas îix.’- ; une fois le consentement donné, on est Qxé, la volonté adhère fermement a l’objet, inhssret, dit saint Thomas, loc. cit. Il ne reste plus qu’à déterminer dans L’élection lequel employer des moyens consentis, s’il y en a plusieurs, ce qui ne fait pas davantage vouloir l’œuvre à accomplir, car le moyen qui sera choisi a d. j i : i ; consenti ;.- jlobo. 1. ivnpevzum et 1 utilisation active qui suivent l’élection sont déjà orientés vers l’extérieur, vers l’exécution. La détermination intérieure, mauvaise ou bonne, de la volonté est donc consommée par le consentement, et par elle l’acte moral définitivement rendu lion ou mauvais.

Non seulement le consentement est le point précis qui trace, du côté subjectif, la ligne de démarcation entre les actes peccamineux et les actes non coupables, mais ses degrés correspondent aux degrés de la culpabilité. Ainsi le consentement parfait et le consentement imparfait introduisent dans la culpabilité, vis-à-vis d’un objet intrinsèquement mauvais, la différence du péché mortel au péché véniel. Voir pour le développement de ces idées, ainsi que de tout ce qui regarde le consentement direct et indirect, etc., les mots Volontaire et Péché.

Du côté objectif, le consentement se distingue en consentement à l’acte lui-même et en consentement à la délectation produite par la pensée de l’acte. Ce dernier se subdivise selon que la pensée est en elle-même l’objet de la délectation ou que l’acte lui-même en est l’objet. On peut traiter cette distinction au point de vue moral et au point de vue historique. Pour le point de vue moral nous renvoyons aux mots Péché, DÉLECTATION morose. Le point de vue historique sera traité ici-même.

IV. HISTORIQUE, — 1° De la notion p&ychologique. — Dans le VIe livre des Ethiques <i Nicomaque qui contient la psychologie aristotélicienne de l’acte humain, le philosophe s’est attaché à déterminer le conseil et l’élection, sans soupçonner l’existence d’un acte intermédiaire. Il est vrai qu’au c. xi, il prononce le nom de fvo>u.r, qui sera plus tard pour la tradition chrétienne le nom grec du consentement, mais ce nom désigne pour lui une qualité intellectuelle de prudence, comportant une certaine supériorité de jugement pratique. s.iint Thomas, Sum. theol., IIa-IIæ", q. Li, a. 4, a respect.’cette acception et a donné à la gnome une place parmi les vertus adjacentes à la prudence. C’était au

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veau. Défait, c’est à saint J. in Damascéne que les kolastiqui - sont i

ment. Ce Péri a compl. té la psveh. qu’il innove, en intercalant api.- le jiii.i-iii.-ril un acte qu il appelle vo-ir.. Mais au lieu d.- di mol une valeur intellectuelle cou, m.- Aristote. il lui d la signification d’un acte de voloni ment, dit-il, on s aflectionne par hconseil, on l’aime, et c’est I

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l’airner, il n’j a pas yvwu.r, . Api.-.- tte allei I l’élection. De fide orthodosa, I. II. c. xxii. I t. xciv, toi.’.liô. Le mot tententia, i Yviu.T se prête a ces deux acceptions. l’ne senteni p.r un côté quelque cho dicieux et donc d’in tellectuel ; c’est, par un autre côté, un arrêt, qui implique la détermination définitive de la volonté. D’où -Thomas a dit : Consensus potest attribui et volun ri rationi. S, nu. theol., Ia-IIæ, q. lxxiv, a. 7. ad 1 « ". C’est à saint Jean Damascéne que saint Thomas prunte la notion du consentement qu’il intercale entre le conseil et l’élection. Tous les théologiens moralii qui font la psychologie de l’acte humain, ont r son exposition. (T. l’rins. De actibns Itumanis oui >-t psychologice spectatts, Fribourg-en-Dri-. 1897, p.’Soi sq.

De la raie.

C’est à saint Augustin que

la théologie est redevable d’une doctrine à la fois théologique et morale du consentement. Cette doc tri n. morale en ce que, sans entrer dans les précisions psychologiques mentionnées ci-dessus, acceptant la do : commune, elle s’attache à déterminer l’influence du consentement sur la bonté et la malice de l’acte hum. iin. Elle est théologique, parce qu’elle rattacfa consentement à la définition théologique du péché : dirti’iii, f actum, concupilum rouira legetn œlernam, Cont. Fauslum, 1. XXII, c. xxvii, P.L., t. xlii. col et a l’intervention de la raison supérieure, dont l’objet, selon saint Augustin, est de contempler et de consulter les raisons éternelles des choses. De Trinitate, 1. XII, e. vii, /’. L.. t. xi.ii. col. 1003.

Hans le De Genesi contra manichxos, 1. II. c. xiv. ]’. /.., t. xxxiv. col.’AiT. I.- saint docteur esquisst une comparaison entre les personnages de la tentation du paradis terrestre, le serpent, Eve et Adam et les facultés psychologiques, qui selon lui concourent au consentement au péché, à savoir le sens, la concupiscence et la raison. Il reprend et complet, dans le De Trinitate, 1. XII. c. xii. P. L.. t. xi.n. col. 1007 sq. Voici en quoi consiste cette adaptation i t les règles morales qui en découlent. Lorsque le suggère à la raison inférieure, ratio srietitisc. ratio aclionis, la représentation d’une jouissance des terrestres en opposition avec le bien souverain, c’est le serpent qui entre en conversation avec la femmi Si la raison inférieure, qui n’a à sa disposition pour i des choses que des motifs d’ordre inférieur (turpitudo artus, honiinum o/Jenta, cf. S. Thomas. <Jimst. û lir veritate, q. xv. a. 3), donne son consentement. 1 n a mangédufruil défendu. Si le consentement, grâce à L’inhibition de la raison supérieur »