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olutioD o ni aurait été institut

qui lui..m. li jour de la i onflrmatii i" die /’< nu, quando

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nfirmationis. Summa aurea, I. IV, de » u. r. . Paria, 1*00, fol oclvi. Albert le Grand ae contente d’affirmer le carai divin de cette institution, toul i D reconnaiaaant qo

cripturairei ne peuvent noua fournir aucune

née précise sur ce point. Il invoque seulement

i analogie du baptême. In I V Sent., I. IV. diat. VII. a. 2,

, i i t 2° » , Opéra, édit. Vivèa, t. ixix, p, 153. Apre*

netti mi ni qui le < hrist n était point l’auteur du sacrement de confirmation, credo quod

sacramen

l’iii, lu 1 1 Sent., 1. IV. dist. VII, a. I, q. i. Quaracchi,

p, 164, Baint Bonaventure admet dans son Bj I quium, part. VI. c. iv, "/ ei a, édit. il" Quaracchi, t. v, p. 268, que Jésus-Christ a été promoteur de cette institution, initiavil et insinua it.

Saint Thomas, sur ce point, a modifié également quelque peu son opinion. Ayant soutenu dans son commentaire sur les Sentences, 1. IV. dist. VII, q. i. sol. I. ", que Jésus-Christ avail institué el conféré luinela confirmation, d’apn - Matth., xix, il se contente d’affirmer dans sa Son. me. HI » , q.LXXii, a. I. ad l" ro, que l’institution divine du sacrement se réduit à la ] du Sauveur, Joa., xvi, 7, d’envoyer aux apôlresson Esprit. CJiristus instiluii hoc

, roniittendo. De fait, l’Esprit-Saint ne devait i tn aé dans sa plénitude qu’après la résurrection ification du rédempteui. Joa., vii, 39. Mai seul reste l’auteur du sa rement, car le pouvoir d’exace n’appartient qu’à lui seul. Au siècle suivant, l’instilutii par le Christ

i encore affirmée par Duns Scot, qui semble trouver une preuve suffisante de cette institution dans le don

I Esprit-Saint par le Christ $, ln IV S

1. IV. dist. VII. q. i, a. 1. Anvers, 1620, p. 95, par Jean Bacon, qui s’attache encore à l’idée de la confirmation conférée par le Christ aux enfants, ’.' niment

nt., dist. VII. a. 1, Crémone, 1618, p. 348, par Denys le chartreux, Summa /<, l. IV,

-, . 96, q. i. Anvers, 1569, p. 261.

Après le concile de Trente, cette opinion est devenue commune dans l’École. Cf. lJotius. lu IV Seul., 1. IV, dist. VII, S i. Paris, 1696, p. 79 ; Suarez, De confirm. sacram., sect. ii, n. Il), Opéra, édit. Vives, t. xx, p. 626.

Institution apostolique.

Roland Bandinelli,

s’inspirant sans doute des vues de Hugues de Saint-Victor et de Pierre Lombard, Sent., I. IV, dist. VU, XXIII, Anvers, 1757. p. Ï53, ">l-2. professe résolument l’origine apostolique de la confirmation. Ltstituta est ab apostotis quando matins super baptizato bant ac Spiritum Sanctum invocabant. Gietl, lhe Sentenzen Rolands, Fribourg-en-Brisgau, 1891, p. 213. Mais ctle opinion ne fut jamais en faveur parmi les scol astiques. Elle avait cours au XIIIe siècle, puisqu’ell combattue par la plupart des théoli u elle avait

eu tout d’abord l’appui de saint Bonaventure. Mais au xiv c siècle, elle était univei sellement abandonnée.

3° Ins. itution ecclésiastique. — Plus insolite encore la théorie d’Alexandre de Halès, qui attribue au concile de Meaux, tenu en Si.">, l’institution du sacrement de conlirmation. Il établit sa thèse sur ce fait « pie ni le Christ ni les apôtres, d’après les textes scripluraires, n’ont employé ni formule ni élément matériel pour mer l’Esprit-Saint. Propter hoc sine prsejudicio didum quod Dominus nequ ntum ut est

sacramentum instituit, neque dispensant, neque apo ttoli… 8acram « ntun confirn lio Mil.

fuit Spiritu i tutetn tanctifli tante. Summa theol., I. IV,

1622 p ;

Ah (primait que son opinion ;

onnelle, et aou pendant I

avail trouvé dea partisan* et saint Thomas mil une grande rigueur i la combattre. Dans -’m commen sur 1rs Sentences, il la i me une absurd

et non des moindres. El hoc videtur m l„ 71 Sent., I. IV. dist. Vil, q. i, a. I. ad 1 « 

me, il la reji Ile simplemi ni comme en vertu du pi incipe de la pui vie au Cln ist III*. q. lxxii. a. I. ad I" Cl i l’un Histoire de la théol jut qu’a 1904, p

II. Math i.i. I Mai on Cm

, t. n. col. 2395-2414.

2 Matù.. -- Tout à

l’origine de la scola^tique, la chrismat considérée, de même que dai

comme constitu nction chri-inale et l’im ;

lion des mains Yves de Chartres parle indilléreinu de l’un et l’autre rit qu’il semble confondre en celui de l’onction accompagné de l’imposition di Confirment m fronle. Va I. I, c. xvii. 1

t. Cl xi, col. 1070 I

tur, c. xvin. Ibid. Voir surtout les c. i col. 1069 sq.

I u disciple il II u. expliei t. ment, danun di cuim n malien-, qui l’oi fait par l’ii

ins sur b front du conlirmand imj osilic q atur qua

( « /mis unct’u chrismatis per imp

, n ai iis de/

Summa Sent., tr. VII, ( y. /.., t. CLXXVI, col. Alain de Lille signale comme indubitablement r

la et tu Ci mine aux temps apostoliqui main onction cl

1. 1, c. i.xvi. y. L., t. o x, col. 639. Cf. : Sententise, part. V, c. xxii, xxiii, Paris 159 ; Pierre di Poiti

tiarum, 1. V, pari. V. c. ix, Paris, 1655, p. 3 de Crémone exprime la même pensée. Chrismatis inniiu ail i ita’.< pet linel… I t h ; v< solis (îat episct>, bat. Milrale, 1. VI. P. L.,

t. (, i xin. col. 334. Cf. Guillaume d Aux fi/.,

1. IV, fol. CCLVI.

Si quelques doutes pouvaient subsister encore surce point, la description du rit sacramentel fournie par Guillaume d’Auxerre suffirait aies dissiper entièrement Pingatur signum i chrismate in frontibus

eorum et impositis manibus super capita eorum, dicitur eis : Pax tecum. Siquidem ad imposUionem manuum apostolorum solebat dari Spiritum Sanctum et datur modo ad impositu nem manuum rum. De sacram. confirm., Paris, 1074. p. 4U’.'. Il est évident qu’il ne s’.uit point dans ce texte de l’in. tiun des mains qui précède l’onction chrismale.

Tous les scolastiques enseigneront désormais que la chrismation constitue la matière prochaine du sacrement. Alexandre de Haies. <>/>. cit., p. 199 ; Albert le Grand, op. cit., a. - J, p. 151 ; Guàbert de Tournai, Tiact. de officia episc, c. xii. dans Max. biblioth. vet. Pair., Lyon, t. xxv. p.’, 17 : S. Thomas, Sum. theol., III » , q. lxxii, a.’J. Richard de Middlelown, In 1 1 Sent., I. IV, dist. VII, a. 1. q. i. Brescia, 1591, p. 86. Pierre d’Auriol parle de l’imposition des mains comme île l’un des constitutifs du si r iie sacramentel, et 1 imposition des