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IFIRMATION DANS LA SAINTE ECRITURE

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aire pi ul i Ira que le baptême pour l’admi dana le royaume de Dieu ? Maaon, op. cit., p. 34-33. i i qu’on pourrait plus justement reli ver dans le discours de Jésus & Nicodème, c’est qu’api parlé ouvertement du baptême, tn, 5, presque aussitôt le Christ compare au vent L’Esprit qui souffle où il veut et dont on entend le bruit sans savoir d’où il vient ni où il va, iii, 8. N’eat-il pas permis de voir là peutêtre une allusion au Bouffie par lequel le Christ ressuscité donnera l’Esprit aux apôtres, xx, 22, on mieux au bruit i|ui, le jour de la Pentecôte, vint du ciel comme celui d’un t’ui impétueux ? Act., ii, 2. Janssens, op. cit., p..")() ; Loisy, <//<. cit., p. 312. Ainsi dana le même discours. Jésus nommerait expressément le baptême et ferait allusion à une seconde communication du Paraclet.

Ne pourait-on pas s’appuyer sur une autre parole du Christ pour soutenir que l'œuvre du Saint-Esprit sur l'âme n’est pas la même avant et après l’imposition des mains.' Le Christ ne dit-il pas.pu' les relations des douze avec le Paraclet, déjà réelles avant la Pentecôte, se consommeront ensuite, deviendront [dus intimes, plus vivantes, plus durables ? C’estainsi que Mason, op. cit., p. 432 sq., comprend la promesse du Maître. « Je prierai le l'ère et il ous donnera un autre Paraclet pour qu’il demeure avec vous toujours (futur), l’Esprit de vérité que le monde ne peut recevoir… mais vous, vous le connaisse : parce qu’il demeure auprès de vous (présent) et il sera en vous (futur). » Joa., xiv. 1(5, 17. Tel est bien en ellet le texte reçu. Mais pour l’expliquer, ne suffirait-il pas de dire qu’après la Pentecôte, l’Esprit agira immédiatement sur les apôtres, tandis qu’auparavant il est seulement près d’eux, se faisant voir, connaître et sentir par les leçons et les exemples de Jésus en qui il réside ? Une serait donc plus question de deux communications distinctes du Paraclet. Puis, ce qui empêche de dégager de cette parole des conclusions certaines, c’est que la vraie lecture est douteuse. Peut-être faut-il, comme le fait la Vulgate, traduire par le futur tous les verbes : le Père vous donnera l’Esprit, vous le connaîtrez, il demeurera en vous, il sera en vous. Loisy, op. cit., p. 7Ô2. D’ailleurs, certains manuscrits remplacent It-v/ par ë^xat ; et un simple changement d’accent fait du présent |iévei, un

futur (J.6VEÎ.

C’est encore à des doutes qu’on aboutit après avoir examiné le récit de la communication de l’Esprit aux douze par la parole et le souflle du Christ glorieux. Joa., xx, 22. On s’avance beaucoup en disant : « Il est naturel de supposer que le don pascal est en relation avec le don pentecostal comme le baptême avec la confirmation. » Mason, op. cit., p. 17. Car, sans parler des deux théories extrêmes d’après lesquelles Jésus, ou bien ne donne rien, mais promet l’Esprit (Théodore de Mopsueste), ou bien communique pleinement le Paraclet, la relation johannique et le récit de la Pentecôte d’après les Actes signifiant une même chose (Loisy), il est permis de penser que par les mots : « Recevez l’Esprit-Saint, les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez, » le Christ n’accorde pas le don destiné à tous les croyants, mais l’aptitude à réconcilier les hommes avec Dieu, à les juger, à les gouverner (Maldonat, Schanz. Knabenbauer, Calmes). Avant de disparaître, il investit de ses


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choix de cette Locution ? Faut-il admettre i communiquée par le rite de 1 oncl pas nécessaire. Si I on se souvient que di |à dans I Ancien Testament, ce tenu.- est employé parfois au sens figuré, que Ji-us pour avoir reçu l’Esprit est a ; oint, que nulle part danl'Écriture le don du Paraclet n’est expressément et certainement repré « enl< transmis au courd’une onction matérii Ile, que chrétiens Bont nommés dans un sens spirituel n prêtres, Apoc., i, 6 ; I Pet., ii, 9, voii qu’enfin,

dans ce passage même de I I pitre, le style est in (l’onction éclaire. on i -t tenté de conclure qu’il : pas nécessaire de voir ici autre chose qu’une figure autorisée par 1 usage. Tout au plus, pourrait-on ajouter avec Schell, op. cit., p. 192 Si la liturgie chrétii de l'époque employait déjà l’onction pour la transmission de I Esprit, on comprend mieux encore que ce mot ai : choisi pour désigner métaphoriquement le Parac

11. Des écrits de saint Luc Jésus. — Ou bien l rite décrit par tes Acles est primitif, ou Lien il est un emprunt fait par les chrétiens à une religion étranj ou bien il est une déformation, un dédoublement d’une cérémonie en usage dans les premières communautés.

1° Le rite décrit par Luc n’est pas un emprunt fait jiar la seconde génération chrétienne (>. Cf. Harnack, Lehrbuch der Dogniengetehiehte, l-'ribourg-en-Hrisgau. 1887, t. n. p. 421. A l’appui de cette hypothèse, on ne peut pourtant présenter qu’un seul argument positif : c’est danS du g nos-