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Maldonat, Tractatui de tucramenti mento, q. n.Paris, 1677, p…. el récem-I enC0Pe Schanz, Die Lehre von der hethgei

kramenten, Fril rg, 1893, p. 293 ; Dôlger, Dtu Sakra , , , , , , / » ./, Vienne, 1906, p. 53. Les scolastique »

n’étaient pas embarrassés davantage les uns concluaient que l’onction n’était pas pratiquée : d’autres pensaient , vil, . était en usage, mais que l’Ecriture ne 1s mentionnait pas ; certains supposaient qne les apôtri vertu d’une dispense divine, avaient pu lomettre ; quelques-uns enfin croyaii ni qne l’imposition des mains

était seule emplovée quand ri-. « prit Saint manifestait tt

présence d’une manière sensible. Voir Cokfhuiatiom , m/, les BCOLASTiQi es. Cette dernière explication nest pas tombée dans l’oubli. Bellarmin, toc. cit., Maldonat, toc cit., l’ont reprise et passée aux théologiens modernes. D, . nos jours encore, L. Janssens la déclare i lumineuse, i La confirmation, Lille, 1888, p. 154-155. Schell essaie de la rajeunir par de nouveaux arguments. Katholische Dogmatik, Paderborn, 1893, t. m b, o. 492. Après avoir posé ce principe : plus la vérité est manifeste, moins le svmbole est nécessaire, il montre sous les prodiges qui accompagnent l’imposition des, nains une onction spirituelle c’est-à-dire un symbole éclatant des grâces divines : ainsi Jésus a pu se déclarer oint sans que l’buile ait coulé sur lui.

Ces raisonnements sont ingénieux, à coup sur ; mais le moindre texte ferait mieux l’affaire des historiens. Il vaut donc mieux renoncer à interpréter d’une façon bénigne le silence de Luc. Mais il convient de retenir le fait de l’onction du Christ. A trois reprises, il en est fait mention, Luc, iv, 18 ; Act., iv, 2b ; x, 38, et deux fois c’est la descente de l’Esprit qui est présentée comme le sacre de.lésus. Puisque la vie du fidèle doit reproduire celle du Seigneur, cette circonstance na-t-elle pas pu, sinon motiver, du moins favoriser de très bonne heure l’usage de l’onction.

8 Le don de l’Esprit est promis à tous les membres du peuple de Dieu, c’est-à-dire aux croyants purifies et baptisés qui le désirent. Un précepte positif et général obligeant à le recevoir ne nous a pas ete conservé mais tout se passe comme s’il existait. — Déjà nous avons démontré que l’Esprit-Saint est ; un « ton universel promise tous les chrétiens. Voir col. 980-981. Nous avons aussi établi que sa réception était liée a des conditions morales. Quelles sont les dispositions requises.’Pour participer au don des temps messianiques, il faut évidemment faire partie du nouveau peuple de Dieu, être du nombre de ceux qui lui obéissent. Act., H, 1/ ; v 32 La foi est donc nécessaire : tous ceux qui reçoivent l’Esprit apôtres, premiers chrétiens, Etienne, Samaritains Paul, Corneille, Barnabe, Ephésiens, sont des croyants. Act., VI, 5 ; Vin, 10-14 ; rx, 6 ; X., 24 ; XV 9- ix 5. La pénitence. Act., il, 38, ou des qualités morale^, Act., v, , 3 ; x, 2, 4, 7, 30, 31, 35 ; xi, 24, sont encore signalées chez des hommes remplis de 1 Esprit. Régulièrement, c’est après le baptême et la rémission des péchés que ce don est accorde. Act., ii, JS ; viii, 1-, 16 17 xix 5, 6. Sans doute, nous ignorons s. les apôtres ont été baptisés. Mais leur commerce avec.lésus avait constitué une initiation bien supérieure et unique. D’autre part, silence n’est pas négation. Enfin, des exe-K ètes ont supposé que les apôtres n’avaient pas été soumis au baptême de Jésus, parce qu’ils avaient peut-être reçu celui de Jean. Quant a l’exception tirée du cas de Corneille, elle n’est qu’apparente et confirme la règle. Si, avant l’ablution. l’Esprit est venu, c’est que Dieu lui même a pu.iii. h ea ur par lafol, et le f nte

comme étonnant, merveilleux, a.i x, M iq. Cctu der i onsidération emp cbe aussi de pr< ndre i normal I histoire de Saul i qui Ananie impose I. - mains avant de le baptiser : i lait ce.1 ailleurs pour lui cornmuniquer l’Esprit ? Act * 17, 18.

Une dernière disposition est signalée I .1, -us priait quand, i i rant, l’Esprit descendit,

m. 21. 22 ; le Pi re d< vait accorder ie don a ci ux qui le demanderaient, Eue. xi, 13 ; les cent

tient dans la pri< r.- jusqu’à la l’en ! ’t.. i.

11. la première communauté était remplie de l’Esprit après avoir adressé une solennelle supplication, Act., IV, 23 31 ; Corneille priait Dieu continuellement. Act., X, 2, 31. Toutefois, aucun texte ne montre d disposition une conditi >n sine /"" » . " l Luc inutile de faire savoir si les Samaritain ! phé sii ns ont invoqué Dieu pendant l’imposition des m.’.ins. C. ux qui peuvent recevoir l’Esprit-Saint rius

de le demander ? Une loi proprement dit.- n’exisU mais les faits parlent. Jésus donne l’exemple. La Tor„, , ti, n des apôtres, qui pourtant a été conduite par le Christ en personne, n’est complète qu’après la venue de l’Esprit. Eue. xxiv. 18, 19 ; Act.. i, 2-8. C’est à tous qu’il. si promis, et tonsont invités à le recevoir. Act., n, 17, 38. Au reste, le don a pour effet de rendre capable de confesser Jésus, de mener la vie publique de chrétien. Luc, XII, 11-12. Voir col. 993. Or. ne sont-ce pas Ions les fidèles qui sont exposés à comparaître devant les magistrats et obligés de rendre té-mou nlm,

l’histoire des Samaritains et des Ephésiens prouve que, pour être complète, pour créer le parfait chrétien. 1 initiation doit se composer du baptême et de l’imposition des mains. Tant que cette dernière cérémonie na pas eu lieu, le néophvte est comme arrêté en cours de route. L’ablution est terminée, elle est valide, elle a produit son effet, elle n’a pas besoin d’être renouv. mais il faut quelle soit consommée par une grande bénédiction. Les apôtres croient qu’il est ou nécessaire ou utile de venir en personne la donner. Apres avoir constaté ces faits, il est impossible d’admettre que le baptisé puisse impunément mépriser le don de 1 Esprit. négliger de s’assurer une grâce qui est le signe le plus authentique de L’avènement des derniers jours et de l’agrégation au peuple de Dieu. Act.. U, 1<.

9. Conclusion : Découvre-t-on, dans les Actes, du moins en germe ou sous une forme équivalent, -, la firmation ? - Puisque l’Église n’a pas donné une définition officielle de ce sacrement, essayons de le décru juxtaposant tous les caractères que lui reconnaissent des décrets dogmatiques ou à l’unanimité les tluolociens catholiques. La confirmalion est un rit. formule) institué par Notre-Seigneur Jésus-Christ pour toute la durée de la religion chrétienne, rite accompli par l’évêque ou par un prêtre délégué du pape, rite par lequel Dieu symbolise et confère aux baptises bien disposés, en même temps qu’un caractère ineffaçable, une grâce nouvelle. l’Esprit-Saint, force spirituelle qui les r, n.l capables de confesser leur foi par des œuvres ou des paroles.

Or l’imposition des mains décrite au livre des Actes est une cérémonie capable de symboliser les communications divines. Quand elle a lieu, l’Esprit est donne. Régulièrement elle s’accomplit après le baptême, bile communique une grâce distincte de l’effet de l’ablution : les inovens et la force de rendre témoignage au Christ dans la mesure où Dieu le permet et ou les circonstances l’exigent. C’est à tous les croyants que cet Espi destiné, pourvu que leur Ame soit bien disposée. oi a autant de traits qui se retrouvent identiques dai confirmation. Sans doute, d’après certains théologiens, l’onction est partie essentielle du sacrement : mais plusieurs docteurs l’ont nié ; certains d’ailleurs ensi ignenl