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iml re et parUculièrement. cette méthode devait soustraire à l’influence de Philippe II le* nombreu dinaui ses sujets ou clients. L. 23 août, ces audii privées sont terminées, l’absolution est admi principe, et on commence à traiter des condition pape Be refuse à confirn* r purement et simplement l’absolution de Saint-Denis qui n’a pas de valeui yeux ; mais admettant la bonne foi des évéquea et du n ceue circonstance, il déclare tenir pour valides ic tea de n ligion qui ont été accompliæn la du ro) et de Sa Majesté, en vertu de la susdite absolution » . En revanche, il n’est pas question de

bilitation. Les conditions satisfactoires imposéi Henri IV sont rédigées en seize articles ; les uns presni certains actes de piété dont le roi devra s’acquitter à époques fixes ; les autres règlent diverses mæ destinées à assurer le maintien et le progrès du catholicisme dans le royaume : observation du concordat, , , spect des droits et biens de l’Église, protection active du catholicisme qui scia restauré en Béarn, éducation catholique du jeune prince de Condé, héritier présomptif de la couronne, promulgation du concile de’I rente, fondation par le roi d’un monastère dans chaque province. Bullarium, t. x, p. 304.

Pendant que ces négociations se poursuivent, le pape, avec une touchante piété’, multiplie les pèlerinages aux grands sanctuaires de Hum.-, et les pratiques de pénitence, pour obtenir les lumières de Dieu sur cette épineuse affaire. Le 17 septembre, sous le portique de Saint-Pien e, d » Issat et du Perron prononcent au nom di roi la formule d’abjuration ; et le pape’", r donne 1’; lulion. Une année plus tard, le cardinal de Médicis, légat de Clément VIII, alla solennellement recevoir la ratification officielle de ces actes des mains du roi. Bullarium, t. x, p- 314.

La conclusion de cette négociation, qui fait tant d’honneur à la droiture et à la générosité du pape, fut une superbe lettre envoyée aux évêques français pour les exhorter, alors rpie la paix était rendue au royaume, à s’appliquer avec ardeur à leur mission sainte et au progrès du catholicisme en France ; le pape signale en particulier à leur attention l’entretien et la surveillance des séminaires et collèges, la culture des vocations ecclésiastiques, la visite fréquente.les paroisses, la bonne administration des sacrements ; il compte sur l’appui « de son fils si cher et si désiré le roi Henri, convu au milieu de tant de larmes, enfanté en Jésus-Christ avec tant de joie » . Bullarium, t. xi, p. 258. Une lettre analogue avait été envoyée quelques mois auparavant à Philippe III d’Espagne, pour être transmise à ses évéques. Ibid, t. x. p. 178.

Dès lors, et malgré les inquiétudes causées à Clément VIII par certains articles de l’edit de Nantes i alliances protestantes de Henri IV, les meilleures relations ne cessèrent pas entre le pape et le royal converti. Clément VIII est médiateur entre la Fram l’Espagne au traité de Vervins (1598) ; il réconcilie Henri IV et le duc de Savoie par le traitéde Lyon 1 1601 ; il prononce la dissolution du mariage du roi avec Marguerite de Valois pour défaut de consentement initial etdivers autres empêchements (1599). En retour, lorsqu’à la mort du dernier rejeton de la maison d’Esté, le duché de Ferrare est vacant, Henri IV soutient les revendications de Clément VIII qui le réclame comme fief apostolique. Grâce à son intervention, le pape triomphe de la résistance de César d’Esté, bâtard d’un des derniers ducs, et prend possession, en 1598, de la ville et du duché.

Slu. | lution de Hi arl i.’pièces principales sont dans les Ambassades Je du Perron, t. i.’a

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2o Affaires d’A - Clément VIII put

un moment que le m d’Elisabeth en Ai

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envoyés i Jacques VI d’Ecosse par Sixte v. En 12 le roi, prévoyant la mort prochaine d’Elisabeth, dont il était le plus proche 1 ilul s’assurer l’appui

catholiques d’Angleterre, el envoya à Rome m courtisans. Edouard lirummond, celui-ci était cl.ar r plusieurs lettres pour decardinaux influente ; d’elles était m< n pape. Dan

roi demandait le chapeau de cardinal pour’.

Chisholm, évéque de Vaison, qui servirait de : tant de l’Ecosse à Rome ; Jacques assurait le p ; bonnes intentions à l’égard des catholiques des royaumes. Clément 1Il répondit quelques mois plus en" promettant son appui ; il offrait même un fort s U ! au roi s il consentait à fane éli ver son Gis aln catholicisme. Jacques refusa, el son attitude pi rejeta le pape du côté des prétendants la. pagne. Cependant, dans li s instructions

i. supérieur des jésuites anglais, p aux

catholiques en cas de mort d’Elisabeth, Clément ne leur interdisait pas expressément de soutenir la cai du roi d’Ecosse, mais leur recommandait en vagues de procurer l’avènement d’un prince bon calliolique. De fait, après l’avènement rapide de Jacques, iré par les anciens ministres d’Elisabeth, les catholiques lui offrirent leur concours le plus dévoué, et Clément lui-même, assez facilement résigné, adressa au roi d’Angleterre de sincèrefélicitations. Une lettre plus cordiale encore était envoyéeà la femme de Jacques, Anne de Danemark, catholique en secret. Le roi d Angleterre se contenta de répondre, le 11 d 1605, « qu’il userait de son pouvoir de manière à ne mériter les reproches ni du pape ni d’aucun homme de bon sens. » Peu après il recommençait contre les catholiques une persécution à laquelle la conspiration des Poudres donna bientôt un prétexte avidement saisi. Cf. Gardiner, History, t. i. p. SI sq., 99 sq. ; Bellesheim, I chichte, p. 163 sq., 191 sq., etappend.IX ; Couzard, ’ambassade, . Hume, p. 71 sq. Ne pouvant obtenir pour les catholiques anglais la liberté de pratiquer leur religion, Chinent s’efforça du moins de leur donner une plus forte organisation et de réformer les nombreux établissements où leurs prêtres se formaient sur le continent. Il établit en 1598 un archiprêtre entouré d’un coi de six assistants, de qui devaient relever tous les prêtres séculiers anglais ; le premier titulaire d nportant emploi fat Georges Blackwelljquelqi - plus tard, lors de la révolte d’un certain nombre de prêtres anglais contre [’archiprêtre, Clément sut voir ce qu’il x avait de fond.’dans les réclamations des i appelants » et recommanda à Klackwell plus de douceur et de modération. Couzard, Une ambassade, p. M, 92. Le pape confirma l’érection des séminaires anglais de Valladolid et de Séville par Philippe II, et leur accorda de nombreux privilèges, Bullarium, t. ix, p. 630 ; t. x. p. 139 ; il créa le collè( à Home, ibid., I et réforma les séminaires anglais de R< et d’Allemagne dans lesquels avaient éclate" de U querelles fomentées par les agents belh. J61d., p. "i'>. Cf. Dodd, Church history, t. m. p 151 Bq. Autres pays. - Sigismond, roi de Pologne, ayant succédé à son père Jean III roi de Suéde, en ; duisit avec lui dans -en no*eau royaume quel très catholiques, et B’efforça d obtenu pour sa rcl.