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CONFESSION CHEZ LES COPTES


re ii un. formule d’th uluii.ni identique i ci lie da rituel eelholiqui i ulefoii chei lei oon-catholiquee, « .il.- formule n’eet jamaii pronom i tenante,

maie reinl i à une date ultérieure, le plui « jurent à huit ioura’i intervalle, l on m fait donc tonjonn

, n di m u mpi i I i pour ce motif qu elle eal In rare ? En ri ueur de principe, elle devrait avoir lieu deui foli par an, j i Epiphanie et i Pâquee. Notons aussi, remarque importante, que lea prétrei non mariés, iea rartabeta et les évéquea, bien que plui élevée en dignité que les prêtre » mariés, ne confeæent pas, hors le cas de nécessité ; la confession est un mini exclusivement réservé aui prêtres pères de Camille. On i|, ioe les motifs de cet usage.

La confession des enfants est commune. Rangés en demi-cercle autour « lu prêtre, ils répondent i ce dernier qui ii re les péchés de sa I i si, * officielle par

les moi-. : J’ai péché, ou J’ai péché contre Dieu ; et ils reçoivent, séance tenante, l’absolution.

Autri’divergence. Les catholiques ont, comme les Latins, un certain nombre de cas réservée variant avec les diocèses, tandis que, chez les non-catholiques, tout péché peut être remis par tout prêtre approuvé.

Confession publique.

En dehors de la confession

commune des.niants, que Ton peut regarder comme une confession publique, ilya encore, le dimanche matin, une confession publique faite par le célébrant ; elie est d’ailleurs de pure forme. Elle consiste dans l’accusation générale de imites les fautes possibles énumérées dans le formulaire, dont le prêtre donne lecture au pénitent avant la confession proprement dite. Le peuple s’associ. iccusation en répétant à chaque

article les mots :.fui péché ; après quoi l’officiant donne l’absolution générale en se servant de la même formule que pour la confession sacramentelle. Cette confession est vivement critiquée par G-alano, qui la traite de nuisible et de sacrilège : Noxiam et sacrilegam esse talem confessionem. Cf. Coyiciliationis Ecclesite Armenas cuni Romanapars altéra, in-fol., Rome, 1661, p. 615-617. C’est peut-être aller un peu loin, il y a là, avec une simple différence de proportion, un rituel analogue à la confession générale de l’office de prime, dans le rite latin, ou mieux encore, à celui de l’absolution générale en usage, la veille des fêles, chez certains ordres religieux. Ce qui pourrait prêter au change, c’est l’emploi fait par les Arméniens, en cette circonstance, de la formule sacramentelle ; mais cette formule n’a rien en soi de sacramentel ; elle ne revêt ce caractère que dans des conditions données. Or, ici, ni l’officiant ni les assistants n’ont l’intention de conférer ou de recevoir un sacrement. Que l’abus soit possible, on ne le nie pas ; mais il y aurait injustice à rendre un rite responsable de toutes les conséquences que l’ignorance peut en tirer.

De cette confession générale, on peut rapprocher celle qui a lieu au début même de la messe et qui forme le pendant arménien de notre Confiteor. L’une n’est que la réduction de l’autre. Voici en quoi consiste cette dernière. L’ofliciant, tourné vers le peuple, s’écrie : Je confesse devant Dieu, la sainte Vierge et tous les saints, et devant vous, mes pères et frères, toutes les fautes que j’in commises. Car j’ai pèche par pensée, par parole et par action, et j’ai commis tmts les péchés dont l’homme se vend coupable. J’ai péché, j’ai péché, et je vous supplie de demander pour moi pardon à Dieu. Un des prêtres assistants répond au célébrant : Que le Dieu tOUt-puissant te fasse cjrdce, et daigne te remettre tous tes péchés passés et présents ; qu’il l’en préserve à l’avenir, qu’il te raffermisse dans la pratique

de toutes les bonnes irurres, et qu’il soit ton repos dans la vie future, amen. Le célébrant répond par un souhait semblable en faveur de tous les assistants. 3° Réconciliation des pénitents.

La réconciliation

des pénitenti ou pécheurs pul I qu’une conl

publique plut itolenn lent encore dam un formulaire attribué.i lean Manda-Itouni, pain. u che de l Ami. n

nment publié par F. C. Conybcare, liituale A i

i 1905, p ation des

p. ché « suivant le m du i les i

catholiques précède l’admission officielle du pécheur d.iiis l’église. Uans les rituels ]>iri disparu, mais une place plus grandi a t. fait » partie eucologique de la cérémonie. On peut en voir

le détail dans Conyl cil, p. I’.tu-20’i

ir PI siti s< ti nous ne pouvons insistei da uflira

d’avoir indiqué qu’en Arménie la réconciliation des pénltenta n’allait pas, a l’origine du moins, sans une. sation au moins gé-né-rale des péchés, en un mot - <irla ion.

CL’nciliationis Ecrlesise Armenr cum Humana

pars altéra, In-fol., Rome, 1661, i u. p. o>4-030 : G. de Bm Compendio si" : enti ta

religionee ta morale d ta dell im pero Oltomano, t. m fVei I A

e Arménie, ii. - -. :

11. A. i r tituryicus Ecclesix univers* U

redactus, in--.1’.. t iv, . : - ::u

Jiitus OrientaUutn, m-s-, Wurzl

iverdenz, Rites et l’Église a in-16.

à la n. illusion soulevées au concile de Sis en 1342, voii cul. 0’J8, 703.

L. Petit.

V. CONFESSION CHEZ LES COPTES. Le mot

arabe, employé aujourd’hui par les coptes, pour gner la confession, est : ’êl-’atra’f, du verbe arafa, fesser, avouer. » Dans l’ancienne langue copte on ne trouve pas de terme particulier. — 1. Existence. 11. Ministre. III. Rituel. IV. Nécessité.

I. Existence.

Il n’y a aucun doute que la pratique de la confession a existé chez les coptes des l’origine de leur Église jusqu’à nos jours. Elle a cependant traversé quelques vicissitudes. Il paraît que, au milieu du ir siècle, .ban. ~rlpatriarche, abolit complètement le sacrement de pénitence ; aux environs de 117 » . Marc, ibn Al-Kunbari, produisit une grande émotion dans toute l’Egypte en prêchant que, sans la confession, on ne peut pas obtenir le pardon des péchés. Plu-deux siècles auparavant. Sanutius, 55’patriarche, s’était exprimé clairement sur ce point ; en envoyant lettres d’absolution à un certain diacre, il écrivit : liens de ce diacre sont brisés par ma parole, et il n’v a aucun motif pour qu’un fidèle quelconque puisse 1 empêcher de s’approcher de l’eucharistie. » Il conclut que quiconque reçoit la communion sans confession ag r : ses péchés.

II. Ministre.

La confession ne peut être faite qu’à un prêtre. Aujourd’hui larchiprétre seul, kumi donne l’absolution. Après avoir entendu la c

le kummus impose la pénitence qu’il juge convenable. Cette pénitence doit être accomplie avant qu’il prononce l’absolution. Une confession générale d n’est pas regardée comme suffisante. Le prêtre ne peut pas mesurer le degré’de pénitence pour un péché dans des expressions générales. La confession silencieuse sur la fumée de l’encens brûlant paraît avoii substituée à la vraie confession, lorsque le patriarche Jean eut aboli le sacrement, et la même coutume s’< dit aux Éthiopiens. Cet abus, quoique temporaire, dura cependant assez longtemps.

III. Rituel.

Ordinaire.

Le pénitent est devant

le prêtre, à genoux et la tête courbée. Ils disi nt tous les deux les prières du Seigneur. Apres quelq autres prières, le prêtre donne l’absolution, dont la forme semble être deprécatoire, et sa bénédiction. Du-