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NFESSION DU I" AU XIII SIÈCLE

di’l’ai. solution : > Snrh nini — <>n, « lit M. II. Cl HUtory </ auricular confes$ion, Londrei’t Philadelphie, 1^’.*’.. i i. p. 182, « Ible withoul a ; >i-< ] i ii 1 1 ii.1 1- v déclaration ofthe oiïencei to I"- i"i r i. 1 1 i. protestant du xix< liècle rejoint ici le catholique iin -, l’historien Sozomène, qui proclamait le même principe, lorsque, roulant expliquer l’origine’lu prêtre pénitencier > Constantinople, il écrivait : i l’our demander pardon, il fuit nécessairement coi. péché, i II. / :., I. VII, r. jxw. /’. < :., i. i.xvii. cl. 1400. Il sufiit donc il’- prouver que la pénitence et l’absolution remontent bus origines de l’Eglise pour établir « In même coup la hauteantiquité de la confession sacramentelle. <)r cette antiquité « le l’absolution et de la pénitence est acquise. Voir absolution ai mm des

PÈRES, t. I, col. 145 sq., et PÉNITENCE (Sa< renient de). Cette référence nous dispenserait d’appronfondir davantage la question, si nous ne pouvions alléguer expressément quelques textes conlirniatifs. M. Les reconnaît qu’à partir du IVe siècle, et surtout à partir de saint Léon le Grand (440-461), l’usage de la confession secrète va se répandant. C’est donc sur les documents du IVe siècle et des siècles antérieurs qu’il faut insister. Le pape Innocent I" est un témoin de la discipline romaine, COnsuetudo ronianæ Ecclesise, lorsqu’il écrit en 416 à Decentius, évêque de Gubbio : De tettimando pondère délie torum tacerdotis estjudicare, ut attendat ad CONFBSSWNBM pœnitenti » . P. L., t. lvi, col. 517. Cette discipline était traditionnelle en Afrique. Citons saint Cyprien († 259), dont le texte est à bon droit devenu classique : « Que chacun confesse son péché pendant que celui qui a péché est encore dans le siècle, pendant que sa confession peut être acceptée, pendant que la satisfaction et la rémission accordée par les évêques est agréable au Seigneur. » De lapsis, e. xxix, P. L., t. iv, col. 489. On peut remonter plus haut encore avec Tertullien qui dans son traité De pœnitentia, c. x, P. L., t. i, col. 1244, composé vers 204, exhorte les fidèles à braver le respect humain par un aveu sincère de leurs fautes, s’ils veulent en obtenir le pardon dans la pénitence. Vers le même temps, à Alexandrie, Origène recommandait au pécheur de chercher un remède à son mal dans la pénitence que précède l’aveu fait au « prêtre » du Seigneur. On pourrait faire ainsi le tour de l’L’glise et on retrouverait partout, en Orient comme en Occident, l’écho des mêmes pensées. Saint Jérôme († 420) qui appartient à l’Église latine, mais qui vécut si longtemps en Palestine, compare le pécheur à un malade : « Le malade, dit-il, doit confesser sa blessure au médecin, car la médecine ne guérit pas ce qu’elle ignore, » In Eccli., ex, P. L., t. xxiii, col. 1096 ; comparaison et expression que le concile de Trente a reprises plus tard pour son compte, sess. XIV, c. v. Le grand docteur syrien Aphraate (première moitié du IVe siècle) fait allusion à une discipline analogue : « Il y a des remèdes pour guérir toutes les souffrances si elles sont connues d’un habile médecin. Celui qui a été frappé par Satan ne doit pas avoir honte de confesser sa faute, et de la laisser et de demander la pénitence comme remède. >) Demonst., vii, De pœnitentibus, Patrolog. syriaca, Graffin, t. i, p. 315-318. Voir Comkssion chkz les Syriens. En Asie-Mineure, saint Basile († 379), Ejnst. can., ci.xxxvin, cxcix, ccxvii, P. G., t. xxxii. col. 661, 716, 793 ; saint Grégoire de Nysse (| vers 394), Epist. ean., P. G., t. xlv, col. 221 sq., témoignent de l’existence d’un « économe » de la pénitence chargé’d’entendre les confessions et d’appliquer aux coupables les pénitences canoniques. Nous savons pareillement par Soeratc et Sozomène qu’en certaines églises (Constantinople ou environs), ce fut la nécessité’de la confession qui, vers le temps de Déce, détermina l’évêque à instituer un prêtre pénitencier.

Bref, au iv et au m » -, r lise,

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^ Qtiment est moins visible an net surtout ai c’est que lis documents se font extrêmement rares pour cette époque, "n en trouve cependant des trao - dans

l.s écrits île Saint ii, née.lin ilu II’liéell I, ’.'., /i(. /ilr, ,

I. 1, c. vi, n. 3, /’.’« '., t. vii, col. 508. Lorsque Denya il, Corinthe (y vers l « x > pose en règle qu’il tant :

voir ceux qui se convertis* ut’le n importe qui-lle chute, soit péché, soit même égarement hérétique, dans Eusébe, II. A’., I. IV. c. uni, n. 6. /’. G., t. xx, col..’{H"), ne donne-t-il pas a entendu que les couj viennent par un aveu sincère de buis foutes solli

leur pardon ? Nous n’invoquerons pas les textes (amena

il.- la Didachè, iv, 14 ; xiv. l. ou il est recommandé aux fidèles de « confesser leurs fautes dans l’assemblée de l’Eglise » . parce qu’il ne s’agit la que d’une confession rituelle, s, Ion le sentiment des meilleurs critiques. Punk, Patreê apoitolici, 2-’dit., Tubingue, 1901, t. i, p. 14, 32. Mais peut-être est-il permis de voir une confession pénitentielle dans la démarche que saint Clément de Rome prescrivait aux perturbateurs de Corinthe, à savoir de c se soumettre aux presbytres, toi ; TTfEaÇjrti’j'. ;, et de recevoir la discipline pour la pénitence en inclinant les genoux de leur cour…. alin de n’être pas exclus du troupeau du Christ » . 1 Cor., 57. I unk. ïbid., p. 17(i. 172. Si l’exégèse que nous proposons (avec une certaine hésitation) de ce texte sûre, nous rejoindrions les temps qui suivirent immédiatement l’époque apostolique.

2° Le confeski onome » de la pénitence. —

1. L’évêque.

Saint Léon était sûrement un interprète de la tradition patrislique, lorsqu’il formulait ce principe : Mediator Deiet hominum liomo Christus Jésus liane PBUBP081T18 BCCLBSI& tradidil potestatem ut et confitenlibus [peccatoribus) aclioneni pxiiitentiæ darent et eosdeni salubri tatitfactione purgatos ad communionem sacramentorurn per januam reconciliationis admitterent. Ejtist. ad Theodonun Forojul., P. L., t. iv, col. 1011. Ce sont les « préposés aux Églises » qui ont la mission d’entendre les confessions pénitentielles, et dans la pratique ce sont les évêques, comme on peut le voir dès que l’existence de l’épiscopat monarchique est visiblement constituée. Pour les temps primitifs où Vépiscope se distingue mal des presbytres, cette constatation est assez difficile. C’est le cas, par exemple, de l’Église de Corinthe à la fin du I er siècle. Nous avons vu que saint Clément de Rome recommande aux perturbateurs de cette Église de « se soumettre aux presbytres. tc. :  ; -^t^tésoi ;. et de recevoir la discipline pour la pénitence » . etc. Dans ce croupe de presbytres qui constitue le presbytenunt de Corinthe. on n’aperçoit pas i’épiscope, à qui les coupables doivent plus particulièrement s’adress, r.

Mais dès que l’évêque apparaît comme chef. pra’p<’situs, des Églises particulières, il est l’c économe » officiel de la pénitence et doit, par conséquent, entendre les confessions des pécheurs. Bientôt, cependant, on le voit, du moins en certaines contrées, se décharger sur les simples prêtres du ministère de la confession et de l’« économie » de la pénitence : c est ce double régime que nous avons à suivre dans les textes.

En Asie-Mineure où fonctionne dès le ni’siècle le système de trois ou même quatre stages peiiitenliels. le t£pej ; qui entend les confessions, d’après l’epltre canonique de saint Grégoire de NVm. cm. 6. /’. C, t. xiv. col. 233, ne saurait être, ce semble, qu’un évêque. Ln pariant de l’e économe » qui surveille les exercices des pénitents, can. 7, col. 236, le saint docteur n’indique pas quel était le rang de ce clerc dans la hiérarchie. El on serait tente peut-être d’y voir, sinon un diacre comme en Syrie, au moins un prêtre comme à Coas-