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CONCINA

testatU l Dai C cinm tuper aUquibu » oppotU tlonUnu fa I heologim

dogmati o mot alit i et i ru tyi

Socù’. etc., édit. latine, p. 151. Elle avait été

le P. V. M. Dinelli, car <-< >ii< ins qu’on : ' > d’avoir faussé li

parolet du pape. Le P. Brémond eût voulu que la /’claration parûl.1 la fois en italien et en latin, mais

, opposa pour ne pas (aire descendre dans le public une discussion à laquelle il était mal préparé. La traduction fut remise au pape, le 30 novembre 1 7°> l ; en même temps, la Déclaration était envoyée s l’imprimeur à Venise pour paraître dans le r r volume de Apparatu » ad theologiam christianam. Le pape en demandait quelques exemplaires dans le plus bn f délai possible. *>n juge aisément de l’état d’esprit des contradicteurs de Concina. Il s’agissait de faire tourner contre lui l’effet de la Déclaration. Jean Lami ayant publié (Ims les Novelle lelterarie, décembre 1751, col. Kll, que sur les’jso propositions fausses attribuées par Concinn à des auteurs jésuites, toutes avaient été reconnues authentiques, sauf une qui par erreuravait été attribuée au P. Moja et non à son véritable auteur, Lami fut attaqué par le généra] des jésuites et dans le numéro de janvier 1752. p. 21, dut se rétracter an moins en partie ; de plus, sous la contrainte du pouvoir civil, il dut insérer une partie de la rétractation. Cf. Novelle <’< Firenze,

1752, col. I717. Cependant le pape necessait de harceler le P. lîrémond pour les exemplaires de la traduction latine de la Déclaration} elle parut enfin le 30 décembre et fut aussitôt envoyée au pape par le courrier officiel. Mais les adversaires de Concina surent avec une habileté incroyable détourner le coup prêta les frapper. Ils donnèrent cette déclaration du pape pour une rétractation imposée à Concina et se mirent à la répandre partout à profusion ; mais, ils avaient eu soin auparavant de substituer au titre de déclaration celui de rétractation ou palinodie. Elle parut, à grand tirage, chez Rubeis, à Home, et on se mit à la distribuer partout gratis. C’est par paquets qu’on la répandait à la porte des résidences de la Compagnie ; aussi personne ne comprenait plus rien dans cet imbroglio. De toutes parts, on s’adressait à Concina pour apprendre de lui-même la vérité sur cette comédie. Cf. Sandelli, op. cit., bit. xlv, p. 75. Le P. Zacaliaria s’empressa de faire passer cette déclaration, pour une rétractation solennelle. Cf. Hist. lett., t. iv. Il prétendit même y découvrir jusqu’aux formules de la palinodie. Cf. np. cit., t. IV, part. I, 1. I, c. ni, n. C, p. 44. Cependant même dans la Compagnie, Concina ne cessait de trouver d’ardents défenseurs. Cf. Sandelli, op. cit., lett. xix, p. 30 ; xxiii, p. 35. Le P. Domaneschi, U. P., de Crémone, lit paraître deux hymnes satiriques contre cette prétendue victoire des jésuites : Ignalianorum hymnus pro Victoria adversus P.Concinam reportata ; Recta sapientium responsio. Cf. Sandelli, op. cit., p. 178, note a.

Le vieil adversaire de Concina, le P. San vitale devait aussi entrer en ligne contre la Théologie chrétienne ; il publia contre elle deux opuscules : Raccolta seconda di molle propositions estratte da’tomi di cerla teologia inlilolala « Crisliana dogmatico-morale » ed impugnate conte opposle al vero, in-8°, Lucques, 1752 ; Usservazioni rimarcabili stii due ultimi tomi undecinio e duodecimo di cerla teologia intitolata, etc. Lucanes,

1753. Ces deux écrits parurent sans nom d’auteur. Le premier contenait 1-40 propositions extraites des 10 premiers tomes de la Théologie chrétienne ; le second en contenait 15(5 tirées des t. xi et xii. L’année précédente (1752) avait paru à Itoinc : Supplementi di alcune proposizioni estratte dalla teologia crisliana del fanwsissimo P. Conciliae do aggiugnersi alla Ritlratazione pubblicata dal medesimo in liotna, etc. 1752. Cf. Patuzzi, Uss., t. ii, p. 375. Cependant ces attaques ne

rent pas tan mtn le premier écrit de

Sanvitale parai Note anlicri lie lie </i / tulla del If, /( I’Giacotno Sanvitale

Lett*

Trente [Lugano], 1752 Parurent ensuite trois letli Lettere <’i Adelfo Cariteoe Filarniindo Arenxo tul librelto pubblicato m risposta aile lettei tait dt Eusebio Eraniste, In nie. 1753. La pi ces btiies avait pour auteur le P. Paul Patu/zi, : du P, Vincent Patuzzi. Sandelli ignorai ! le nom de l’auteur de la seconde lettre. Sanvitale - <1 j ^ p<. répondre quand il mourut, le 4 août 1° ponst

parut pourtant après s., mort, mais les nom di formée Lettere ri A rideo

Arenio esaminate < tlimostrate infetle d, falsitâ, Lucques, 175 :  ; Jean-André’liarolti, biblioth Ferrare, a écrit la ie du P. Sanvitale, ma ; norme volume, il n’a pas trouvé place pour mentic les ouvrages du P. Sanvitale contre Concilia. Il craignit peut-être pour la gloire de son héros.

I a / lu ologie 1 ftrétienne avait trouvé- un nouul ad saire dans le P. Charles Nocetli, s..1.. Veritas vit cala sue permullæ sententix auclorum S..’christiana dogm. -moral 1 minas sincerse relata suaqtte inlegritali restitutx a Carolo Socelico, in-4°, Lucques, 1753 ; Rome, 175 ;  !. Cette édition renferme une réponse a la première lettre du P. Dinelli I" édition italienne. Venise, 1757.Xocetti prétendait que tout* erreurs contenues danla Theologia christiana n’a 1 pas été transcrites dans le Libellant supplex, pi au pape ; que Concina se faisait l’écho des Pascal et dea Wendrochius dans leurs déclamations contre la Compagnie.

Le P. V. M. Patuzzi était occupé’à la publication de ses lettres pour la défen-e de {’Histoire du probabilisme, quand parut l’ouvrage de Xocetti. Aussitôt il composa contre Xocetti un Appendice qui parut sous ce titre : Lettere teologico-morali in conlinuaziont délia difesa délia Storia del probabilismo. aggiungono alcune osservazioni sol nuovo libro pubblicato col titolo di Verilai vindicata, in-8°, Trente [V.’nisej, 1753. De son côté, pour rabattre louanges prodiguées à N’ocetti par la Compagnie, le P. Dinelli, théologien de la Casanate, à Rome, comn à faire paraître à Home, en 1753. des lettres intitul De Danielis Concina m imticandis dt tque

casuistartiui loas somma fide ac diligentia epistolx. La l n parut en 17513 ; la 2 « en 1754 ; les suivantes, en 1756. Ces lettres eurent un grand succès en Ailema| en France, en Espagne. En vain Xocetti travaillait-il à lancer, à Rome même, une seconde édition de son livre pendant que ses partisans s’appliquaient à persuader à Dinelli de ne pas continuer l’apologie de Concina. En Espagne, particulièrement, le P. Rai ago, s..1.. a seur du roi. pour combattre l’influence des lettres de Dinelli, fit rééditer à ses frais la Veritas vindicata. Mais en même temps, les PP. Hernandez, Puga et Llôbet faisaient publier, à Madrid, les lettres de Dinelli précédées de l’approbation de nombreux théologiens. Cf. Sandelli. op. cit., p. 195, note a. De son coté, Concina répondait à Nocetti en huit lettres, sous ce titre ; Ad H. I’. Carolum Nocetium epistolx octo de singularibus argnnientis in ejnsdem libro Veritas vindicata contentis. Accédant optniones laxa quamplurimm ex variiè casuistis collecta : item censura H. P. Eusebii A canonici Lateranensis in theologiam moralem P. /’. (.’. L [a] C[roix], Item Epistola nona ad euntdem P. C. Nocetium de nonnullis ejusdem antitliet epistolam secondant P. M, Ihnelli. in-4. Venise, 1755. Cette dernière réplique mit fin aux polémiques sur la Théologie chrétienne.

VI. i ONTBOVBRSB SUR L’ABSOLUTION. — Le sacrement de pénitence et la façon dont on l’administre avaient