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CONCINA


t II. ; imes,

t. m. p. 476. Dam cei letln -. Paluzzi r futall Sanvltale, Ghezzl’t Ga oa. Depuii li Pj in< iafe de l di ait-on, rien n’avait para de plus parfait en cegenn i -, rendit de gi indi i i n<-. - pai lettrée « un

1, 1, 1, 1, 1 une plui vive lumière aur cea question* du

m-, ainsi qu’avait fait Thomat Lento. pour

ïea que Lions d Mail dana la Compagnie, lea

lettres recevaient un tout autre accueil. On s’employa d’abord à lea (aire passer pournne œuvre abominable, sortie de l’enfer. Cf. Epi lolarum Iheologico-mor. Etuebii Eranistis, édit, 1 7 r> : t. t. m. præf., p. m. <>n invoqua, mais Bans grand profit, l’appui do bras séculier ; le succès ne répondant pas a l’attente, on tourna d’un autre côté.

c) Le 1*. Sanvitale publia contre Patuzzi : Lettere teologico-morali a difesa dell’Istoria del probabilismo esaminatee dimostrate infette di falsilà, Trente [Venise], 1752 ; beaucoup de pages avaient été supprimées par la censure, aussi Sanvitale lit-il paraître une seconde édition à Lucques, 1752. Les lettres parurent ensuite en volume, Trente [Venise], 175, ’S ; il en fut donné aussi une traduction latine sous ce titre : Epistolee théologien morales ad defensionem Historiée de probabilismo examinais, et falsi cottvictm, in-8°, Ingolstadt, 1753. Vers le même temps, un autre jésuite de Turin, le I’. Huila, attaquait Concina dans un écrit intitulé : Risposta aile lettere teologico-morali del P. X. N., sotlo il nome di Eusebio Eraniste, Modène, 1753, 1754. Aux quatre lettres qui composaient l’écrit primitif deux autres furent ajoutées et le tout parut de nouveau, à Venise, .’1 in-8°, 1703-1756. Le P. Balla s’attachait surtout à ruiner la critique que Patuzzi avait faite de Gagna. On fit tant de bruit autour des lettres du P. Dalla que l’on commençait à douter de l’efficacité de la réponse de Patuzzi. C’est alors qu’il reprit la plume et publia seize nouvelles lettres, sous ce titre : Lettere teologico-morali in continuazione délia difesa délia storia del probabilismoe rigorismo, ecc, del P. I)aniello Concilia, ovvero confulazione délia risposta publicata dal M. R. P. B. délia C. di J. contre i due primi tomi délie lettere di Eusebio Eraniste, 2 tomes (v et vi), Trente, 1751.

d) Mais les adversaires de Concina ne laissaient aucun repos à Patuzzi qui s’était constitué son défenseur. Le P. Zaccharia ne cessait d’attaquer, dans sa Storia lelleraria, Concina et ses partisans. Patuzzi voulut, une fois pour toutes, ôter à Zaccharia le désir de continuer ses attaques. Il composa donc, vers 1755, un ouvrage en deux volumes. Déjà le second volume était imprimé quand un incendie, s’étant déclaré dans l’imprimerie, détruisit tous les exemplaires du I er et n’en épargna que très peu du II e. Zaccharia avait su se procurer quelques fragments de l’ouvrage ; aussitôt, il composa trois lettres : Lettere a preservativo contro due tomi d’Eusebio Eraniste, sgraziatamenle incendiait in Veuczia, quando V au tore ne proccurasse una novella ristampa. Il pensait avoir la partie belle ; il avait compté sans la sage prévoyance de Patuzzi qui avait conservé l’autographe de son écrit. Comme d’ailleurs Dalla renaît de publier une cinquième lettre contre Concina et les lettres théologiques et morales, Patuzzi décida de reprendre l’édition si malheureusement arrêtée. L’ouvrage parut sous ce titre : Osservazioni sopra vari punti d’istoria letteraria, esposte in aleune lettere da Eusebio Eraniste, direlte al M. P. P. Pra>ic. Ant. Zaccaria, con due appendici, allra in risposta alla quinia lettera del M. R, P. Filiberto Balla, altra di document/, etc., Opéra dedica/a a sua Eccellenza Marco Foscarini, cavalière c procuratore di Son-Marco, etc., 2 in-8°, Venise. 1 TT.t î. Contre cet ouvrage, Zaccharia lit paraître : Difesa délia storia litteraria d’haliae del suo autore contro lettere teolojico-tnorah di cerlo P. Eusebio Eraniste

ed altre lettere d’un mateherai mené. Continua tomo rm delli

I" l’dédié au cardinal

Quirini. <X SandelU, "/* < U. p. 21

etc., t. i. p. 311,

i. Les i pliquea ne tai’b rent p u : un au nicain, bI’. Camillo Miglioli, de la < Sainte-Sabine, ht paraître contre la cinquième lettre de

Balla : Lettere il, , /, , , -., , ’I

la qui, , ta lettera del P. Fil. Ballae le < I. l, Zaccaria nel tomo i //, <t.

/’. Con -.n-8*,

Venise, 175(1. Cf. Sandelîi, op. <w., p. 215.

iv. 1 1 - i is RÉSERVÉS. — I Occa <, I T i-i. au

tempi des dispute i ntre Coin ina et les jésuites à produ Carême appelant >i de 17/ babU

lisme, un jésuite de Venise, le I’. liernardino I (1688-1768), publia une dissertation intitulée : Dissi

In, ni eu’OS Yeuetii, 111-8°,

Venise, 1743. L était ainsi formulé : Qumli bet impudicilia cum monialibus facla, vel quoeumque modo aitentala. Le casuiste se demandait : Au, vatione afficiatur, qui "jat, rel

attentet actus subimpudi îles, v. g. velli care gênas, mammillas tangere, et soluni ex jiravo affecta vele.r prata intenlione morlalesfU répondait : Négative, ua, , , juxta nostram régulant octavam peccala per extemam maliliam mortalia retervantur. Pendant près d’un an. Concina ignora l’existence de cette dissertation ; elle lui fut révélée | ar les PP..brume de Castro franco et Félix de Venise, tou^ deux capucins, qui lui demandaient de répondre. Mais Concina. alors surmené, ne put le faire. Ce fut le P. Fulgence Cuniliati, O. P., qui s’en chargea. A son instigation, le chanoine Oker adressa une lettre à Denzi où il l’exhortait ou bien à revenir sur la doctrine exposée dans le 8e cas de conscience, ou plus simplement à supprimer dans la dissertation la page où se trouvait le passage incriminé. Mais Denzi ne voulut rien entendre, et dans une lettre du 4 janvier 1711. adressée à Oker, il défendait son opinion. Dien que Benzi fût lui-même l’auteur de cette lettre, elle était donnée comme d’une autre personne qui faisait son apologie. On y apportait comme preuve de la vérité de la doctrine contenue dans la dissertation, l’accueil que lui avaient fait tant de confesseurs et prédicateurs, et aussi la valeur personnelle de l’auteur qui depuis quinze ans était confesseur et avait la théolo gie morale, pendant huit ans, dans le collège de la Compagnie, à Venise. Voir Bknzi, t. ii, col. 719.

2 » Polémiques. — 1. Concina intervint dans le débat par deux lettres en latin : Epistolm theologico^morales ad illustrissimum et reverendisrimum NN. [cardinal Quirini, évoque de BrcsciaJ advenus libruni tum : Dissertalio, etc. in-i. Venise, 171 i. Lucques, Dôme. C’était la réponse à une demande d’explications du cardinal. Cf. Explication » des quatre »araJo.res, etc., trad. franc., in-12, Avignon, 1751. préface, p 51. En même temps. Orsi. consulteur de l’Index, était averti. La question fut soumise a Iienoit XIV qui demanda un exemplaire de la dissertation et. en ayant pris connaissance, ordonna qu’elle fut aussitôt déférée au Saiut-Oflice pour y être condamnée.

A Venise, les jésuites se mettent en mouvement. Le P. Villari gagne à sa cause Marco Foscareno, un des triumvirs de l’Académie de Padoue. en lui représentant que Denzi n’a composé cette dissertation que sur l’ordre du patriarche de Venise ; que celui-ci l’a approuvée en la recommandant à tous ses cures. Foscareno s étant laissé 1 prendre. Villari I excite alors contre Concina dont il btut à tout prix faire condamner Ks lettres, l’ose. ireno y consent. Malheureusement un autre membre de la censure, Pasqualigo, a été tenu au