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Enfin pour assurer l’exécution de ce décret, Pie X ordonne qu’il soit envoyée tous les ordinaires et i tous l< s prélats réguliers, pour qu’ils le communiquent i leurs séminaires, à leurs curés, à leurs instituts religieux et à leurs prêtres et que, dans la relation qu’ils doivent faire au saint-siège de leurs diocèses ou de leurs instituts, ils le renseignent sur l’exécution de toutes ces prescriptions.

Ainsi, par la pleine observance de ce mémorable décret qui ouvre une ère nouvelle dans l’histoire de la communion, disparaîtront entièrement les dernierrestes du poison janséniste, suivant l’expression employée dans le préambule de ce document.

Outre les textes des Pères et des théologiens, cités au cours de cet article, et les ouvrages classiques sur le sacrement d’eucharistie, on peut particulièrement consulter : S. Jean Chrysostome, Homil. de beato Philogonio, n. 4, P. G., t. xlviii, col. 75.". : In Epist. I ad Cor., homil. xxviii, n. 1, P. G., t. lxi, col. 233 ; In Epist. ad Heb., homil. xvii, n. 4, P. G., t. lxiii, col. 131 ; S.Augustin, Epist., liv, c. Il sq., P. L., t. xxxiii, col. 200 sq. ; Gennade, De ecclesiasticis doijmatibus, c. xxiii, P. L., t. xi.n, col. 1217 ; S. Is’dore de Séville, De ecclesiasticis officiis, 1. 1, c. xviii, n. 7, P. L., t. lxxxiii, col. 756 ; Walafrid Strabon († 840), De rébus ecclesiasticis, c. XX, P. L., t. xciv, col. 012 ; S. Pierre Damien (j 1072), Opusculum, xlvii, De castitate et mediis ca » i tuendi, c. ii, P. L., t. cxlv, col. 712 ; Institutio monialis ad Blancam ex comitissa sanctimoniatem, c. iii, col. 735 ; S. Grégoire VII, Registrum, 1. I, epist. xlvii, P. L., t. cxlvui, col. 327 sq. ; Durand de Troarn († 1088), Liber de corpore et sanguine Christi, paît. V, c. xv, P. L., t. cxi.tx, col. 1399 ; Pierre Lombard († 11C0), Sent., 1. IV, dist. XII, n. 8, P. L., t. XCII, col. 867 ; S. Thomas († 1274), In IV Seul., dist. XII, q. iii, a. 1 ; Sum. theol., IIP, q.Lxxx, a. 10 ; S. Bonaventure, In IV Sent., dist. XII, punct. ii, a. 2, q. n ; dist. XVII, punct. ii, dub. IV, Quaracchi, 1889, t. iv, p. 296, 449 ; Denys le chartreux (-j-1471), In IV Sent., dist. XII, q. V, Venise, 1584, t. IV, p. 104 sq. ; Dominique Soto (| 1560), In IV Sent., dist. XII, q. i, a. 10, Douai, 1813, p. 300 sq. ; Vasquez, In III-, q. lxxx, a. 11, disp. CCX1 V. c. iii, n. 28 ; Suarez, In III", q. lxxx, a. Il ; disp. LX1X, q. iv, n. 6 sq. ; Petau (-1-1652), De pxiiitentia publica et prxparatione ad communionem libri VIII, à la fin de son ouvrage, De theologicis dogmatibus, Venise, 1757, t. vi, p. 228sq. ; Lugo (fl660), De eucharistix sacramento, disp. XVII ; De Rhodes, Disputationes theologix scholasticx, De eucharistia, disp. I, q. IV, sect. i, p. iii, Lyon, 1671, t. ii, p. 432 sq. ; Salmanticences. Cursus théologiens, De eucharistix sacramento, disp. XI, n. 78 eq. : Viva († 1710), Damnatarum thesium théologien trutina, Pavie. 1709, part. II, p. 123 sq. ; part. III, p. 82 sq., 85 sq. ; Salmanticences, Cursus théologies moralis, tr. IV, c. viii, n. 40 sq. ; Benoit XIV (-j- 1708), De synodo diwcesanu, 1. VU, r. xii. n. 6 sq. ; S.Alphonse de Liguori, Praxis confessarii, n. IV.) sq. ; I.u véritable épouse de Jésus-Christ, trad. Saintrain, c. xviii, Tournai, 1867, t. ii, p. 68 ; La pratique de l’amour de Jésus-Christ, c iii, n. 27 ; Dalgairns, La sainte communion, trad. Godard, c. vu sq., 3’édit.. Paris, 1K84, t. I, p. 296 sq. ; t. II. p. ë m|. ; Lejeune, £a pratique de la sainte communion, Paris, 1900, p. 163 sq. ; M » * do Ségur, La très sainte communion, ŒuweS, Paris, 1872, t. III, p. 417 sq. ; Coubé, /" Communion hebdomadaire ; ladissertationdeFrassinettisur la Communion quotidienne, insérée il.m^ son Abrégé de théologie morale, tr. XV, Du sacrement de icuchartsite, u. 2, trad. i-’uurcz sur

la dissertation du car. dans son.

, 10 <<mu


le*, 1004 ; Id., Défense d<- la ar la


quenU, Tournai, 1905 ; i i VoUkommenheU, i’édit-, Ratisb nnc, 1

ilige h’, un, ihren W’ii (cm r iii, in

I Joseph in Persici


a délia Chtesa, in-1 H, Chiavari, 1005 ; Valentln, Prii Urection ]>our la

communion fréquente, ln-12 l ; Analecta juris

pontij. eoL I504-4

E. Ill l’.I.ANCHV. III. COMMUNION SOUS LES DEUX ESPÈCES. —

I. Enseignement catholique. II. Opinions théologiques. I. Ensdgnemeni catholiqi e.

Il se résume dans les trois définitions du concile de Tri nu. sess. WI.c. i-m. — I. INBXISTBHCB D VfUB

PBÉl 6PTB DIVIN OBLIGÉ INT LBS LAIQUl - OB U NON CÉLÉBRANTS A COMMl

    1. TEXTE DU CONCILE DETP##


TEXTE DU CONCILE DETP.ENTE

Sess. XXI, c. i. Itaque sancta ipsa synodus a Spiritu Sancto qui spiritus est sapientiae et intellectus, spiritus con^ pietatis edocta atque ipsius Ecclesiæ judicium et consuetudinem secuta, déclarât ac docet nullo divino pncceplo laicos et clericos non confidentes obligari ad eucharistix sacramentum sub utraque specie sumendum ; neque ullo pacto, saJva fide duhitari posse quin illis alterius speciei communio ad salutem sufliciat.

TRAl’l CTION

En conséquence le saint concile, instruit par le Saint-I qui est l’Esprit de sagesse et d’intellipence, de conseil et de

suivant le jugement et

la coutume de l’Église, déclare qu’aucun précertc divin n’oblige les laïques et les clercs n. n célébrants à communier sous les deux espèces, et que l’on ne peut sans atteinte à la foi douter aucunement que la communion sous l’une ou l’autre espèce suffise pour lu salut.

1 » Sens de cette définition. — 1. Défensive plutôt que déclarative, elle condamne directement l’erreur de la plupart des protestants du xvie siècle qui soutenaient le précepte divin de communier sous les deux espèces, tout en niantpresque toujours la présence réelle. Cette erreur du xvi » siècle ne faisait que reproduire l’affirmation principaledescalixtinsdu xv c, voir Calixtins. t. ii, col. 1364 avec cette différence que les calixtins retenant la croyance à la présence réelle s’appuyaient uniquement sur Joa., vi. r>i, tandis que les protestants, ennemis de la présence réelle, se réclamaient de Matth.. XXVI, 27. et de Luc. XII, 17. 19. — 2. La restriction concernant les prêtres t liants découle nécessairement de la nature du sacrifice eucharistique dont l’essence exi^-e la consécration distinctedesdeux espèces et dont l’intégrité demande la communion du célébrant sub ulraque. En mentionnant cette restriction toujours nécessaire, le concile ne veut ; écarter la restriction accidentellement imposée par le précepte de soustraire à une inévitable profanation l’espèce du vin. —’i. I.a définition conciliaire est accompaf d’une courte réfutation des textes scripturaires invo par les utraquistes, Joa., vi, .M ; Matth.. xxvi.’27 ; Luc. xxii. 17, 19. Les bases traditionnelles de la définition, n’ayant soulevé au cours de la discussion conciliaire aucune difficulté spéciale, sont simplement indi au commencement du c. i : ah/ne ipsius Ecclesixjudicium i’t coruuetudinem st’cuia.

2° Bases scripturaires île cette définition. bases purement négatives consistent dans l’absence de toute preuve scripturaire en faveur île la nécessite de