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COMMODIEN — COMMUNION DANS LA FOI

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., , , , , „„.„, , pour le salut, puisque Ion

peut, dans le cas dMgnoranc* invincible ou d impossibilité physique, obtenir le salut avec ; le i simple désn B, pliciteou même implicite d’appartenir à la v.-r.tal.l., , iM de D ieu. Quand et à quelles conditions le mêmeimplicite d’appartenir à la communion de 1 I

ca lique peut il suffire pour le salut, nous na

point à l’exposer ici. - 2° Combien de fait, ainsi

sauvés en dehors de la communion visible de Ifeglisc cmholique, nul jugement humain ne peut essayer de le déterminer même approximativement : Tenen quippe ex fide est extra apostoluam romanam 1.

si salvum neminem fieri posse, hanc esse muant

salutis arcam, hanc qui non fueril ingressus, d perilurum ; sed tamen pro certo pariter habendum es i qui verse religion** ignorantia laborent, » i invincibilis, nulla ipso » obstringi hujusce re culpa ante oculos Domini. Nunc œro qui » tantum sibt arrogel ut hujusmodi ignorantim designare limites queat

juxta populorum, regiot in^ei « m altarumque

i, tant mullarum ralionem et oarietateml Pie IX.,

Allocution consistoriale du 9 décembre 1854, Denzincer, n. 4504.

u < ; objection. - La doctrine c : itl « olique sur la stricte obligation de la communion dans la foi est, à toutes h s époques et particulièrement à la nôtre, souverainement antisociale par les irrémédiables divisions et par I s mesures d’inquisition auxquelles elle donne lieu. De fail dans le cours « lie a sous ces deux rap ports déchaîné des maux considérables sur la société. — héponse. — 1° Dans une société catholique normalement constituée, cette doctrine sur la nécessité de la communion dans la foi, loin d’être une cause de divisions ou de luttes fratricides, est, au contraire, un principe d’union stable etféconde et un puissant préservant contre les maux sociaux que l’effort de l’homme peut conjurer ou diminuer. C’est ce que démontre învmc11, 1.ment l’histoire des sociétés autrefois régies par cette unité de communion : Eoque modo composita notas fructus tulit omni opinione majores quorum vtget memoria et vigebil mnumerabilibus rerum gestarum consigna/a monumentis qua nulla adversariorum arte corrumpi ant obscurari possunt. Léon XIII, encyclique Immortale Dei du 1° novembre 1885. - 2° Dans une société, privée de l’unité religieuse, la doctrine a lique sur la nécessité de la communion dans la foi ne S’oppose aucunement à ce qu’une certaine tolérance civile soit donnée, même par des gouvernants catholiques, dans la stricte mesure où elle est jugée nécessaire ou gravement utile pour préserver la société d un mal social plus grave. C’est renseignement formel de Léon XIII dans l’encyclique Libertas du’20 juin 18bS. — 3° En lait, les actes d’excessive intolérance reproches à l’Église catholique sont-ils réellement prouves, c’est une question historique qui doit être résolue avec la plus impartiale critique, critique équitable et prudente qui tienne également compte de l’esprit et des coutumes de l’époque et du pavs. Ces faits, lussent-ils historiquement constatés, ne pourraient être mis à la charge du dogme catholique. Us resteraient entièrement imputables à des faut, s personnelles dont on ne se préserve point toujours. même dans les meilleures causes. II. Sous l’Ancien Testament. - 1 Si l’on considère

indiqué p 11, P. L., I

, III » , q.

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explicite en Dieu rémunérateur surnaturel

11, 1.., xi. 6, et ! i" 1 nt une

confirmé p r Innocent XI

cette proposition 22

lenir pour certain qu une foi, au moins iii, ; libérateur ou à la libération future fut lonjoui m ent née.— ai na l’humanité déchue pendant tout période antérieure à l’avènement du Chi tin Enchiridion, r. i xviii. /’. L-, t. xl, col.2

tichœum, I. XIX. c. xiv, /’. /.., t. col. 356 ; Epist., en, n. 12. /’. L, t. xxxii. col.. CLVH n. 14, col. 680 ; Pierre Lombard, Sen t., 1. Ul. < XXV ! n. I, /’L., t. i xcii, col. 809 ; S. Thon theol II » il’- q- " : ’-’: s - Bonaventure, lu Ul S dist. XXV. a. 1. q. » , Uuarao’"’P

Duns Scot, In 1Il Sent., dist. XXV, q. i ; Durand, /n Ul Sent dist. XXV ; Thom

chartreux, lu Ul Seul., dist. XXV : Dominique Soto./fl IV Sent., dist. I. q. ii, a. : { ; Suarez, De (nie, disp. XII, sect. lit, n. 14 ; Svlvius, In II*" U*, q. iii, a. 8, con. Salmanticenses, Defid ; disp. VI, n tulibus theologicis, disp. VI, a. i, n. 50. - communion dans la foi devait se mar signe extérieur, puisque l’obligation de prof, rieurement sa foi a toujours été indispensablement cessaire. S. Thomas, S U »  » ", M lxxxiv.

Celte profession extérieure, n’étant point al minée par une loi positive très précise, devait mer dans l’offrande de quelques sacrifia de la foi au Christ futur ou au moins de vrai Dieu, de la providence duquel on attendait implicitement le futur libérateur. S. Thom theol. , III » , q. ixviii, a. I, ad l « ; H » H*, q- » . a. 7, ad3um. — 3° Celte communion dans la foi. en ; cipe substantiellement identique pour les juifs et fidèles de la gentilité, se manifestait chez les juifquelques signes plus particuliers. = minés par la loi divine, comme la pratique de la circoncision in quantum erat quxdarn profestw Christi, S. Thomas, Simm, theol., III 3. q. lxs, a. la pratique des autres sacrements ou des sacrifices de la loi mosaïque, également symboliques de la foi au libérateur futur. Signes plus parfaitement expressifs de la foi au libérateur universel, mais dont la pratique n’était strictement obligatoire que pour les seuls juifs. [ II » , q. xe.vm. a. 5. - i 1 L’on doit en même temps observer que chez les juifs particulièrement il y eut, même sur les points où la communion de foi était l gatoire, un progrès substantiel dans la révélation divine successivement manifestée par Dieu à mesure qu’approchait la plénitude des temps. Mais l’adfai loi nielle à ces révélations n’était obligatoire pour les individus que dans la mesure où elles leur étaient suflis. miment proposées comme divines en tenant ce : des divers devoirs imposés à ceux qui sont ch d’instruire les autres ou ù ceux dont la condition d’être instruits. S. Thomas, Sum. theol., Il » 11’, q. I. B 7q ii a. 6, 7. 5 Ainsi l’Ancien et le Non Testament sont relii b par une intime commui BU même Dieu rémunérateur surnaturel et au même rédempteur unique médiateur de toutes les traces con-