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COMMODIEN — COMMUNION DANS LA FOI

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I mi NION DANS I. FOI

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liqm qui onl reçu la doctrine de » apôtre » , qui l’avaient

Chrial de Dieu lui-mi

// i, ., cript, c. xxi, /’. L., t. ii. col. 33, 50. Parmi

i lises il itionni pai tii ulii remi ni l’Égli

[tome, unde nobit quoque auctoriUu prsestoest. Ista

. [i i /, , letia < m ii, htm do< trinam apotloli cum

mine tuo fuderunt, col. 50. D’où Tertullien conclut

que les hérétiques qui enseignent ou suivent une doc

ir lifférente n.’peuvent être chrétiens, qu’ils -"ni

déshérités et désavoués par les apôtres comme étrangers el comme ennemis & cause il’- la doctrine différente qu’il leur plall de proposer ou d’accepter à l’encontre (ii’s apôtres, c. xxxviii, col.."il. Au commencement du i ir siècle, Clément d’Alexandrie | f 215] taxe il infidélité ceux qui se révoltent contre l’enseignement de i I en adhérant aux opinions humaines des hérésies. Strom., I. VII, c xvi, /’. (’.., t. i., col. 131. Origéne

-25 i, commentant Matth., xxiv, 23 sq., et parlant de

ceux qui se réclament illégitimement de Jésus-Christ et des sainics Écritures, affirme que nous ne devons point les croire, ni nous écarter île la doctrine de l’Église, ni avoir une autre foi que celle de l’Église, nec aliter credere nisi quemadtnodum par successionem Ecclesia Ih’i tradiderunt nobis. lu Matth. comment, séries, n. 16,

P. Cf., t. XIII, Col. 1007. Vers le milieu (lu IIIe siècle,

saint Cyprien ty 258) dénomme hérétiques et adversaires de Jésus-Christ tous ceux qui ne sont pas entièrement avec lui, qui ne recueillent pas avec lui et mettent la dispersion dans son troupeau. Epis t., i.xxvi. ad Magnum, c. i, P. L., t. iii, col. 11158. En défendant contre les novatiens l’unité de l’Église d’après Cant., vi, 1), unité basée sur la primauté de Pierre suivant Matth., XVI, 18 sq., et Joa., XXI, 1."), Cyprien affirme la nécessité d’une entière soumission à l’autorité de L’Église ou à l’autorité du pontife romain ; soumission qui doit s’appliquer aussi à tout ce qui concerne la foi : liane Ecclesise unitateth qui non lenel, tenere se fidem crédit : ’Qui Ecclesix renititur et resistit, qui cathedram Pétri super quem fundala est Ecclesia deserit, in Ecclesia se esse confiait ? Quando et beatns apostolus Paidus hoc idem doceal et sacramentum unilalis ostendal, Eph., iv, i-C. De unitate Ecelesiæ, iv, P. L., t. IV, col. 5C0 sq. Hanc unilatem qui non lenel, Dei legem non lenel, non lenel Palris et Fitii /idem, citant non tend et salutem, col. 504. Deus untts est, et Christus untts, et tuta Ecrlesia ejus, et /ides uua, et plebs una in solidam corporis unilatem, col. 517.

Au ive siècle, l’enseignement des Pères sur la nécessité de la communion se résume en ces affirmations : est hérétique quiconque rejette la foi catholique sur n’importe quel point de doctrine enseigné par l’Église ; 1 hérétique séparé de Dieu, de Jésus-Christ et de son Église est en dehors du salut ; la foi intégrale nécessaire pour le salut n’est possédée que dans l’Église catholique. S. Alhanase, Oral., ii, amt. arianos, n.’ùi, P. G., t. xxvi, col. 238 ; S. Épiphane, Adv. tuer., 1. II. ha r. i.ix, n. 12, P. G., t. xi. i. col. 1036 sq. ; Exposilio / « /ci, v sq., /’. G., t. xi. ii, col. 782 sq. ; Anacephalœosis, ibid., col. 883 ; S. Ambroise, Expositio sancti Evangelii seeundum Lucani, 1. VII, n. 95, /’. /.., t. xv, col. 1723 ; S. llilaire, Comment, in Matth., c. XIII, n. 1, P. L., t. i, col. 993 ; S. Pacien, Epistolæ 1res ad Sympronianum novatianum, /’. /.., t. xiii. col. 1051 sq. ; Didyme d’Alexandrie, Enarralio ut I Epist. N. Joannis, ii. l’J. /’. G., t. xxxix, col. 1783 sq. ; In Epist. S. Judse, II, col. 1816 ; S..Jérôme, Epist., xv. « </ Damasum papam, n. 2, P. L., t. xxii, col. 355 sq.- s. Nicétas (-Jili), Explanatio symboli habita ad compétentes, n. I(i, /’. /.., t. LU, col. 871.

Parmi les Pères du IV siècle, saint Optât de Miïèvc (J- 385) mérite une mention particulière. Bien que son

but principal toit d.- prouvi r con néo liu de la communion i > i ta

m. m.- autorité, ipécialement a celle du ponli suer, -.m de Pierre, Optai afliruu au ut

la nécessité de la communion danla

i nri-i il par -ou | [

t.itit. donalistarum, I. I, c. x. 1. 11. c. i, /’. /.., t. xi, col. 899 sq., 942 sq.

D’ailleurs, cet enseignement unanime des ! quatre premiers siècles dirigi dés cette époqu tante et unie rselle pratique de i

I.’on X I J I. < 1 1.clique Satin cognilum du 2*.) juin I -I Église, vigilante gardienne de I intégrité de la ("i. a toucan - r sgai dé comme de

loin d elle tous ceux qui n.’pensaient pas comme elle sur un point quelconque de sa doctrine ain-i qui démontre l’histoire des hérésies d.- a - pi

Au r siècle, saint Augustin insiste surto crime que commettent les hérétiques en faussant ! ment divin, >ur leur séparation absolue de lin île l’Église et l’impossibilité ou ils se trouvent d’util véritablement les moyens de salut, conséquemment d’obtenir le salut, lie baptismo contra donalistas, 1. IV, c. xvill, /’. /.., t. xi m. col. ITd : Serm., lxxi, c. xvii, /’. /.., t. xxxviii. col. 160 sq. ; cxlvi, c. ii, col. CCXV, n. 8 b(., col. 1070 : De fideet stjmbolo, c. x. /’. /., l. xi., col. 193 ; Enchiridion, c. i.xx, col. - « ar eatio in Ps., XCVIII, 9 ; cxxv, 1 ; XXXI, 13, P. 1.. t. xxxvi, col. 478, 929 ; t. xxxvii. col. 1270.

La même doctrine se rencontre chez saint Léon le Grand, Epist., clxi, /’. L., t. i.iv. col. 1142 sq. ; saint Fulgence de Ruspe († 533. De fide seu de régula verse fidei, c. iii, n. il sq., /’. L., t. lxv, col. 692 ; c. xxxvi col. 703 sq. ; De remtssiime peecatoi um, . 1, c.xviii sq., col. 542 sq. : saint ( ! goire le Grand, Moral., I. X X XV, c. viii, n. 12 sq.. /’. /… t. i.xxvi. col. 7." »osi tio m psalmos pœnilenliales, Ps. ci. n. 31, /’L., t. i.xxix. col. 023. D’ailleurs, à partir du v se facile de suivre dans l’histoire de toutes : particulièrement dans l’histoire des conciles, l’invariable pratique de l’Église considérant, au nom du droit divin, comme rebelles et comme expulsés de -on sein tous ceux qui rejettent quelque point de doctrine enseigné par elle en vertu de l’autorité qu’elle a reçue de Jésus-Christ.

4° Dé/initions de l’Église. — C’est sur ces bases scripturaires et patristiques que s’appuient les déclarations de l’Église réprouvant surtout depuis le XV siècle les nombreuses erreurs opposées au dogme catholique sur la communion dans la foi. Nous ne ferons que rappeler ici les documents principaux.

1. Condamnation formelle des erreurs opposées. — a) Insuffisance de la communion purement invisible.

— Cette insuflisance résulte de la condamnation du système de l’Église invisible composée des seuls prtinés, a. 1, 6, 31 de Jean IIus condamnés par le concile de Constance approuvé par Martin Y, Denzinger, Enchiridion, n. 522, 527, 542 ; et de la condamnation de l’Église invisible composée des seuls justes, propositions 72. 73> de quesiii 1. réprouvées par Clément XI. le 8 septembre 1713, Denzinger, n. 1287 sq.. et proposition 15" du conciliabule de Pistoie, condamnée par la bulle Auctorem fidei de Pie VI, 28 août 1794. Denzinger, n. 1378. D’ailleurs, la visibilité de l’Église, explicitement ensi ignée par tous les documents ecclésiastiques qui traitent de l’autorité visible divinement instituée dans l’Église, exige une communion visible. — b Condamnatitot des systèmes atténuant ou même niant l’obligatttoi de la foi catholique telle qu’elle est enseignée par V Église. — a. Condamnation des propositions 15-18 du Syllabns, affirmant le principe du libre examen et 1 indifférentisme absolu ou relatif en matière de rel positive. — b. Insuflisance du simple silence obséquieux