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COLOSSIENS £PI1 RE A.UX)

malt an H lemble loir

qu’en rotinuellement la rédemp tion et la n mil ion di pi chéi Saint Ii tn ( tome

f., ii la n flexion auivante : Il [aainl Paul] n’a pai dit iv, afin que noua ne toml

ni que di ona mortel -- " a -’-, ’n : ’), , -’, .. In Col., I. 14, /’G., t. i Ail.

col. 313. Quanl i l’expression latine par on sat per sangttinem ejut, elle est une interpolation.

2 ! Le Fils image du Père, 1, 15, Jésus-Chriat est l’image du Dieu invisible, le premii r-néde toute créature, elxùv toO 9eoû toû iopâtoii, icputoroxoc -wf, ; xtia nous trouvons ici le terme image » qui deviendra dan «  | a théologie postérieure une « 1rs propriétés du Fila. Si Jésus-Christ est l’image de Dieu, il est par là même égal à Dieu lui-même : l’image de Dieu, « lit saint Jean Chrysostome, ibid., col. 317, montre l’égalité : 9eo0 Bè elxù>v ta àiwtpôMaxtov Befewcrtv. Ainsi donc dans ces deux mots : « image de Dieu » , e’cxùjv toû 0eoC, les Pères ont vu deux choses : o) la pluralité des personnes en Dieu : cf. S. Hilaire, De sytwdis, 13, P. L., t. x. col. 190 ; S. Ambroise, De fide, 1. I, c. vii, n. 50, P. L., t. xvi. col. 540 ; 6) leur parfaite égalité. Cf. S. Hilaire, 161d., 25, col. 199 ; De Triait., viii, 18, col. 27-2 ; s. Grégoire de Nazianze, Orat., xxx, 20, P. G., t. xxxvi. col. 129 ; S. Augustin, De qurest. txxx.ni, 64, P. L., t. xi., col. 86 ; S. Jean Damascène, De imag. orat., 1, 9, /’. GL, t. xciv, col. 1240. Saint Jean Chrysostome observe, ibid., col. 318, que saint Paul ne dit pas le premier-créé, mais le premier-né : -/.où ut)v où wplirttixTtoTo ;, Etmsv, a//.a

itpcotdtoxoc.

3. Le Fi/s créateur et fin de toutes choses. — C’est le début même de 1, 16 : "0 : i èv aùtû êxttaflï| -a k « vt « . Ce passage est en étroite corrélation avec Joa., I, 3 ; suit l’énumération des choses créées par le Fils, qui rappelle Eph., 1, 21 ; le verset se termine par l’affirmation du commencement : tout a été créé par lui et pour lui : -rà nàv-ra Se’àùtoO -/.ai s !  ; avcôv gxtitrtai. Ce verset est dirigé contre ceux qui attribuaient la création à un être intermédiaire. S. Épiphane, User., xxxi, I, P. ff., t. xli, col. 480. Le texte présente trois cas du même pronom personnel : Tout a été créé en lui, èv aCitffl, par lui, Bi* KÙioû, et pour lui. eîç aùtov. Ces trois formules se comprennent facilement : èv a-jTû indique la cause exemplaire : sur ces mots saint Thomas lait le commentaire suivant : Et ideo otnnia in ipso condita suut, sicut inquodam exemplari ; 81’a-itoû indique la cause efficiente ; si ; aOtôv, la cause finale. Saint Jean Chrysostome, ibid., col. 319, se demande ce que signifie ce sic aùtôv, et il répond : En lui est suspendue la substance de toutes choses ; non seulement il a fait passer toutes choses du non être à l’être, mais il les maintient encore, de sorte que, si elles étaient soustraites à sa providence, elles disparaîtraient et se dissoudraient : il ; a-jxov y.pÉ ; j.aTat r, ticcvtcov iiTtôsTæriç. Ou p.ôvov ot’Jtbt ; aura èx tov [aï] o’vto ; Et ; tô elvai 7capifraY ev J *^ « y - ai a’J T ~°î aura o-u-f/paTSÏ VÛV <otts av à7to<7<TaT0-/i Tr, ; KÙtoÛ Jtpovoia ; , àîT(5À(j)/.e za’i SiÉ ?9apxai.

4. La préexistence du Verbe.

I, 17, le Verbe est avant toutes choses, a-jTÔ ; èer-ci wpb itàvroùv. Ce dernier terme est au neutre, comme le prouve la répétition suivante, Ta itivra. La Vulgate a traduit : ante omîtes [creaturas]. Et toutes choses subsistent en lui, v.où Ta nâvTa èv a-JT(T) <rj « <ttt, xev, id est. dit saint Thomas, conservantur. Sic eni 1 se habet Beus ad res, sicut sol ad lunam, quo recedente déficit lumen lunes. Et sic si Deus sublraheret suam virtutem a nobis, in momento deficerent omnia (Heb., 1, 3) : Portans omnia verbo virtutis suse.

5. Le Fils, tête de l’Église, 1, 18. — La traduction latine : Et ipse est canut corporis Ecclesiæ, n’est pas assez exacte. Le grec porte : « Il est la tête du corps, de l’Église, » /.a’: aJTo ; èerciv r, xsçaXî) toj ccop-aTo ;, tr, ; ’, , , , *[ :, de aorte que -" ;  ! ’//ri ! j ; doit être 1 blablement regardé, non comme une Incidente indépen dante, mais comme nne apposition de tov rôiurtoc. 1 principe, zy/î., premù 1 -n

afin il être en tout le premier, s. mit Jean « tome tait, ibid., col. 320, une belle réflexi pu, /ont le premiet ; en haut le premier, ’/mis / Église le premier, car il est la tête ; dam, la résut (ton le premier. Mzi-.i/ :. yip ni :, itp&to ; * âvu a

tO(, êv TTJ’I -/// ! / ; ’/ KpÛTOf Wf « Xti Y0 » VM »

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(i. Le Fila a eu /a plénitude des grâces, 1, 19. — I plu [à Dieu]. Cꝟ. 1 Cor., 1, 21 ; Gal., 1, 15. Le Christ, comme homme, n’a pas mérité la plénitude d< mais il l’a eue par la bonté divine : u Complacuit, » saint Thomas dit sur ce mot, désignât quod doua hominis Clirisli non erant ex fato seu meritiê, iu dicit Photinut, divina voluntate assument is

Ininc hominem m unitatent personas. lu ipsi régime de inhabitare, se rapporte au Christ. La plénitude, tô 7r).r, pa>u.a, s’applique aux (.races et indiquela dignité de la tête de l’Église : Quia m ipao, eu dit encore saint Thomas, ostendii dignitotem capitis quantum ad plenitudinem gratiarum omnium. Saint Jean Chrysostome, ibid., col. 320, avait déjà donné à ce t un sens un peu différent : 1 Soit qu’il fût le Fils, soit [qu’il fût] le Verbe, ce n’est pas une vertu qui a habité là, mais l’essence ; » i-.-.i >-, i Hôç, site 6 A&ro ;, èxeî uxijirev oûx’^véfYetcî t :  ;. i/’/' oûuta. — ii, 9, c’tplénitude de la divinité, là xX^puu.3 -rr, : ’tUotï-.to ;.

7. Jésus-Christ réconciliateur de toutes choses avec Dieu, 1, 20. — Dieu se réconciliera toutes choses par Jésus-Christ. CL Rom., v, 10-11 ; Il Cor., v, 18-20. Il a pacifié par le sang de la croix de Jésus, ôia toi « t|iato : toO oroupoû svroO, cf. Rom., iii, 25 ; v, 9-10 ; Eph., 1, 7. tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux. Cf. Eph.. 1, 10 ; n. 1 1-18. Ces dernières paroles présentent quelque difficulté. Les Pères les ont généralement entendues d’une pacification entre le ciel et la terre. Cf. S. Jean Chrysostome. ibid., col. 321 ; S. Augustin, Enchiridion, c. lui, P. L., t. xl, col. 261. L’apôtre répète cette même doctrine, v. 22.

2° La rédemption, II, 14-15. — Saint Jean Chrysostome voit dans ce passage la rédemption : « Nous étions tous, dit-il, sous le péché et le châtiment ; par sa punition il effaça et le péché et le châtiment ; il fut puni sur la croix ; » itavte ; t, ulev i$’&|tapriav xa xéXflKnv’a-* : o ; xo), aT0îi : £XuffE -/.ai tt.v &|tapt(av /.a : Tr, v xo/.auiv htoXâobr, èv T<ô Travp’ô. Ibid., homil. VI, n. 3, col. 340.

3 » L’angélologie. — Cette doctrine se trouve enseignée, 1, 16, dont nous nous sommes déjà occupé à propos de la christologie. Saint Paul n’énnmère ici que quatre degrés : les trônes, Bpôvot, les dominations., . les principautés, ip/.a. et les puissances. âÇouo-fai. Sa doctrine sur ce sujet est plus résumée dans Rom., vin. 38 ; I Cor., xv. 2’t.

La mort au péché.

L’apôtre enseigne clairement,

n, 12 ; ni, 1, 3, que nous sommes morts au péché par l’ensevelissement avec Jésus-Christ dans le baptême, et l’union que nous avons avec lui.

I. UORALB. — Dans cette partie, saint Pau ! adi

aux Colossiens des exhortations générales et « les exhortations spéciales. — 1° Exhortations générales. — 1. Recherche des choses célestes.

S’ils sont vraiment ressuscites avec Jésus-Christ, qu’ils cherchent les choses d’en haut, où Jésus-Christ est assis à la droite du Père, qu’ils s’affectionnent aux choses d’en haut et non à celles qui sont sur la terre ; car ils sont mort>.1 leur vie e>t cachée avec Jésus-Christ en Dieu ; de plus, lorsque Jésus-Christ, qui est leur vie, paraîtra, alors ils paraîtront avec lui dans la gloire, IH, l-i. - 2. Pratique de la mortification, 5-8. — 3. Renoncement au 1 songe, dépouillement du vieil homme et revêtement